(Agence Ecofin) - La capitale éthiopienne Addis-Abeba accueille pour deux jours le sommet de l’Union africaine. Plusieurs dossiers brûlants attendent le nouveau président de l’organisation, le Sénégalais Macky Sall, notamment la lutte antiterroriste et la résurgence des changements politiques anticonstitutionnels.
Le président sénégalais Macky Sall a pris ce samedi 6 février la tête de l’Union africaine. Il remplace le congolais Félix Tshisekedi pour un mandat d’un an. Saluant le travail effectué par son prédécesseur, il a érigé cette présidence tournante en exemple pour une Afrique unie et résolument tournée vers la démocratie et le progrès.
Le sommet de l’UA qui se tient actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie, a de nombreux questions urgentes à traiter. La réaction adéquate face à la récente vague de coups d’Etats en Afrique de l’Ouest est au cœur des débats. Macky Sall a de nouveau exprimé sa désapprobation envers les méthodes putschistes et soutenu les sanctions prises par la CEDEAO.
Il a néanmoins affirmé que des discussions pour un compromis sont toujours possibles, notamment au Mali. Le président nigérien Mohamed Bazoum a quant à lui demandé une mobilisation plus importante et une meilleure organisation dans lutte contre le terrorisme, fléau qui frappe de plus en plus durement le continent, notamment dans la région du Sahel. Des
Le conflit Tigréen a aussi été évoqué. Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a appelé à un cessez-le-feu et à un dialogue entre les parties belligérantes. Pour finir, le statut d’observateur accordé à Israël par la Commission de l’UA sera à nouveau débattu, car ne faisant pas l’unanimité parmi les Etats membres. Moussa Faki Mahamat, chef de la Commission, a défendu ce choix et prévenu contre « toute tentative d’instrumentalisation de ce débat à des fins politiques ».
Le nouveau président de l’organisation a entre autres appelé à un « règlement pacifique des différends entre pays membres et la prise en charge des crises internes », ainsi qu’à un meilleur appui à la jeunesse et aux femmes sans qui l’Afrique ne peut « pas tirer avantage du dividende démographique ».