Le rappeur Kanye West s’est mis à pleurer en prononçant un discours anti-avortement lors d’une réunion politique confuse censée marquer, dimanche, le lancement de sa candidature à l’élection présidentielle de novembre aux États-Unis.
L’année « 2020 » dessinée dans ses cheveux rasés et vêtu d’une veste pare-balles où était inscrit « sécurité », Kanye West a livré un discours décousu, dimanche à Charleston, pour son premier meeting de la course à la Maison Blanche, quelques jours après des rumeurs d’abandon non confirmées par le rappeur milliardaire.
La réunion politique censée lancer sa candidature à l’élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis était réservée à des invités accrédités. Ces derniers devaient signer un formulaire de décharge de responsabilité liée au coronavirus, porter des masques et pratiquer la distanciation sociale, selon les médias américains.
En abordant le sujet de l’avortement, Kanye West a raconté qu’il avait voulu que Kim Kardashian, son épouse alors enceinte de leur fille North, avorte, puis a parlé de son père. « Mon père voulait que ma mère avorte de moi. Ma mère m’a sauvé la vie. Il n’y aurait pas eu de Kanye West parce que mon père était trop occupé », a dit le rappeur en se mettant à pleurer.
Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, puis a crié : « J’ai failli tuer ma fille ! J’ai failli tuer ma fille ! »
« Harriet Tubman n’a jamais vraiment libéré les esclaves »
Ailleurs dans son discours, il a avancé que la célèbre abolitionniste américaine « Harriet Tubman n’a jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d’autres Blancs ». Des passages de ce discours sont devenus viraux sur les réseaux sociaux, et ont provoqué de l’émoi, de la colère et des inquiétudes quant à la santé mentale du chanteur.
L’année « 2020 » dessinée dans ses cheveux rasés et vêtu d’une veste pare-balles où était inscrit « sécurité », Kanye West a livré un discours décousu, dimanche à Charleston, pour son premier meeting de la course à la Maison Blanche, quelques jours après des rumeurs d’abandon non confirmées par le rappeur milliardaire.
La réunion politique censée lancer sa candidature à l’élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis était réservée à des invités accrédités. Ces derniers devaient signer un formulaire de décharge de responsabilité liée au coronavirus, porter des masques et pratiquer la distanciation sociale, selon les médias américains.
En abordant le sujet de l’avortement, Kanye West a raconté qu’il avait voulu que Kim Kardashian, son épouse alors enceinte de leur fille North, avorte, puis a parlé de son père. « Mon père voulait que ma mère avorte de moi. Ma mère m’a sauvé la vie. Il n’y aurait pas eu de Kanye West parce que mon père était trop occupé », a dit le rappeur en se mettant à pleurer.
Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, puis a crié : « J’ai failli tuer ma fille ! J’ai failli tuer ma fille ! »
« Harriet Tubman n’a jamais vraiment libéré les esclaves »
Ailleurs dans son discours, il a avancé que la célèbre abolitionniste américaine « Harriet Tubman n’a jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d’autres Blancs ». Des passages de ce discours sont devenus viraux sur les réseaux sociaux, et ont provoqué de l’émoi, de la colère et des inquiétudes quant à la santé mentale du chanteur.
Kanye West a annoncé sa candidature sur Twitter le 4 juillet. Il portait une casquette rouge « Make America Great Again » lors d’une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche en 2018, mais a assuré depuis qu’il ne soutenait plus le président.
Le rappeur a dépassé la date limite pour figurer sur la liste officielle des candidats dans plusieurs États, mais il est bien inscrit sur celle de l’Oklahoma.
Des observateurs ont noté que sa campagne pourrait porter préjudice à celle du candidat démocrate Joe Biden, en particulier dans les États clefs (« swing states ») où Donald Trump a gagné de justesse en 2016, et où les sondages le placent actuellement derrière l’ex-vice-président.
« Dire que le vote noir est démocrate est une forme de racisme et de suprématie blanche », avait affirmé Kanye West début juillet au magazine Forbes, en reconnaissant qu’il n’hésiterait pas à priver Joe Biden des voix de la minorité noire qui vote majoritairement pour les démocrates.