Le Conseil de sécurité des Nations Unies a retiré le Burundi de son agenda politique. La décision annoncé le vendredi 4 décembre fait suite à plusieurs requêtes de Bujumbura qui refuse de renouveler la mission spéciale de l’ONU dans le pays.
Dans un communiqué daté du 4 décembre, le conseil de sécurité des Nations Unies a retiré le Burundi de son agenda politique. Selon cet organe exécutif de l’ONU, « les élections globalement pacifiques ont marqué une nouvelle phase » dans ce pays en proie à l’insécurité.
En clair, il n’y aura plus de rapports délivrés au Conseil de sécurité tous les trois mois sur le Burundi. Désormais, le secrétaire général Antonio Guterres devra couvrir le pays dans le cadre de ses rapports réguliers sur la région des Grands Lacs et l’Afrique centrale.
En effet, cette annonce intervient quelques jours après le refus des autorités Burundaises de renouveler pour une année le mandat du bureau spécial des Nations Unies dans le pays.
Ce qui peut être considéré comme un échec pour le conseil de sécurité est une victoire diplomatique pour les autorités burundaises. Sur Twitter, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement accueille en tout cas la nouvelle avec « enthousiasme ». Albert Shingiro a adressé ses « profonds remerciements aux pays membres du Conseil qui ont appuyé la demande légitime du Burundi ».
Info Africain