L'Association pour la Lutte Contre le Génocide, AC Génocide- Cirimoso, demande aux instances compétentes, qui ont une dette envers le peuple burundais, de mettre sur pied un Tribunal Pénal International pour le Burundi « afin de résoudre le contentieux de sang tous les citoyens burundais qui mine notre pays depuis le 21 octobre 1993. »
Cette association demande également aux Nations unies d’envoyer des missions internationales d'enquête judiciaire pour enquêter sur les crimes les plus graves commis depuis le 1er juillet 1962 jusqu'à ce jour. « Et que, par la suite, des juridictions internationales soient mises sur pied pour juger les responsables de ces crimes. AC Génocide-Cirimoso rappelle aux instances de l’ONU leur devoir de protéger tous les peuples, y compris et surtout les minorités raciales, ethniques, religieuses, culturelles et autres, contre les discriminations, les persécutions et toutes sortes de vexations et d'agressions. »
AC Génocide-Cirimoso exhorte le gouvernement du Burundi d'user de son pouvoir pour mettre fin aux exactions et discriminations dont sont actuellement victimes les personnes déplacées internes (PDI) qui, pour la plupart, sont des rescapés du génocide d'octobre 1993 et de la crise de 2015. Concernant les réfugiés burundais qui sont dispersés aux quatre coins du monde, l'AC Génocide-Cirimoso demande aux instances de l'Etat du Burundi et aux autres Etats membres de l'ONU d'assurer à ces réfugiés le retour pacifique et volontaire dans leur patrie conformément au prescrit des instruments juridiques internationaux établis par la République du Burundi.
Steve Baragafise/Phare Africa Bujumbura