Par Didier Amani SANGARA
La réalité du moment de la République démocratique du Congo impose que tout tourne au tour de la nouvelle coalition politique « Union sacrée », à mon avis, risque d’aggraver la situation plus que cela ne l'a été jadis et c’est à cause de la politique de l’argent. Il faut faire très attention avec ceux qui l'intègrent. La plupart y sont, non par amour de la patrie, mais par positionnement politique et pour la recherche des intérêts égoïstes.
La République démocratique du Congo piégée
La situation embrouillée ou suspecte qui caractérise la politique congolaise suit le modèle corrompu belge. Ici, les petits-fils des Pères de l’indépendance font tout pour ne jamais disparaitre de la scène politique. Finalement, il est institué des familles intelligentes et capables de diriger. Celles-là ont toutes les armes à leur portée : billets verts, poison, femmes-appâts, armes à feu, groupes de pression ou des lobbies, etc. Les Mobutu, les Kasavubu, les Rwakabuba, les Kyungu, les Lumumba, les Mwando, les Nyamwisi … rodent autour. Les mêmes pour les siècles des siècles pour le grand bonheur des multinationales et autres capitalistes sans cœur.
Et les députés nommés ou élus sont pour la plupart des enfants des campagnards qui à Goma ou à Kinshasa, laissent derrière eux un océan de misère. Eh bien ! Il faut s’enrichir très vite peu importe les moyens puis partir les poches bondées. Et là, la RDC est piégée et les Congolais se complaisent dans leur naïveté.
L’ensemble de tout ça, ce que je refuse d’appeler la politique à cause du respect que j’ai à ce nom. Je l’appelle la « politicaillerie ». Les politicards, soient disant politiciens nous laissent croire qu’ils font tout pour le peuple mais c’est faux.
La politique dans son vrai sens, c’est uniquement « servir non se servir » ou le peuple d’abord. Sacrifier la vie et tout pour sa patrie.
Soit dit en passant, « le couturier évite de rafistoler un vieux vêtement avec un tissu neuf ». C’est important que l’élite politique congolaise comprenne cela.