Un évêque du Burundi en visite à l’Institut de Genech, grâce à l’association Marie Reine de la paix

de g à droite : le père Vital, Albert et Henriette cofondateur de MRDP, Mgr Niciyerets, Sylvain Clément, Florence Candau Jean Bizimana de l'institut. de g à droite : le père Vital, Albert et Henriette cofondateur de MRDP, Mgr Niciyerets, Sylvain Clément, Florence Candau Jean Bizimana de l'institut. VDN

Un évêque du Burundi en visite à l’Institut de Genech, grâce à l’association Marie Reine de la paix

By / A la Une / Sunday, 01 May 2022 14:56


Mardi dernier, Mgr  Salvator Niciyerets, évêque du diocèse de Burundi est venu visiter l’Institut de Genech, dans le cadre de la formation en production agricole d’un étudiant burundais, le prêtre Vital.

À l’origine des relations avec le Burundi, l’association de Pont-à-Marcq « Marie Reine de la Paix », qui depuis bientôt dix ans œuvre dans ce pays, avec la philosophie de ne pas « donner pour donner » mais de mettre en œuvre des processus à petites échelles dans l’agriculture (production de bananes, pommes de terre, riz…) ou l’élevage qui permettront aux habitants de se nourrir et d’enclencher un embryon de développement économique. Les bénéfices réalisés étant répartis en trois tiers égaux (revenus, investissements sur le lieu de production même et dans la création d’un autre projet).

Dans le même esprit, l’association cherchait à faire venir un étudiant à former avant qu’il ne retourne au Burundi enseigner ce qu’il avait appris. En septembre, le projet a pu se réaliser grâce à l’institut de Genech qui a pris en charge les études du Père Vital.

Une formation utile

« Une démarche solidaire, qui est une vertu de l’Institut » a précisé Sylvain Clément, directeur général adjoint, au cours de la visite de l’établissement qui a ravi l’évêque. L’occasion pour lui de revenir sur la situation du Burundi peuplé de douze millions d’âmes où : « Beaucoup de monde ne parvient pas à manger suffisamment ». Heureux de la formation qui sera apportée à Vital pour « répondre aussi au changement climatique qui touche le Burundi où la nourriture est souvent cuite avec du bois. D’où un besoin de productions de ce bois, et aussi de connaître les types d’arbres et de variétés horticoles qui résisteront à la sécheresse ».

Mgr  Salvator Niciyerets a commenté aussi l’aide de « Marie Reine de la Paix », qui se fait dans le respect de la dignité humaine, une valeur qu’il privilégie, et de conclure avec l’espoir de pouvoir envoyer un ou deux autres étudiants dans une même initiative. Albert Di Meglio, cofondateur de l’association, était satisfait de la venue de l’évêque burundais : « Une étape importante, porteuse d’avenir pour préparer ensemble des projets encore plus ambitieux. » Déjà début juin, un container partira de Pont-à-Marcq, rempli de matériel médical et scolaire récupéré dans notre région.

La Voix du Nord

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