Après son constant, les besoins en urgence, c'est l'éducation, le secteur santé, la protection de la population et la lutte contre la malnutrition.
Sur la question sécuritaire, " le territoire de Beni a déjà enregistré plus de 699 mille déplacés, et le territoire de Masisi plus de 80 milles", a fait savoir la nouvelle Coordonnatrice humanitaire adjointe en République démocratique du Congo, Madame Suzanna Tkalec, qui s'est rendue dans cette région Est de la RDC pour une mission très précise d'évaluer les besoins des personnes qui ont été contraintes de se déplacer pour fuir les atrocités.
" Beaucoup de ces déplacés ont une vulnérabilité très avancée. Ils vivent dans des familles d'accueil sans assistance, sans nourriture , sans assistance santé. Il y a les personnes qui se sont déplacées entre les mois de juin et juillet, nous avons constaté plus 80 milles personnes qui se sont déplacées dans le territoire de Masisi et qui nécessitent des assistances humanitaires, il faut vraiment l'intervention " a t-elle dit.
A cause de l'insécurité en RDC, il s'observe le déficit et la baisse d'assistance et interventions des humanitaires, il faut comprendre que la capacité d’interventions reste très limitée alors que les besoins sont énormes.
"Suite à l'insécurité qui s'orchestre dans cette partie, la communauté humanitaire a déjà perdu au moins 5 travailleurs et d’autres kidnappés ou blessés depuis le début de l’année en cours”, a déploré la coordinatrice humanitaire adjointe.
Notons que pour faciliter aux humanitaires de bien faire le travail et mieux mener l'assistance , il faut une conjugaison d'efforts entre le gouvernement congolais et les humanitaires , ainsi que la coopération de la population.
Dieudonné Mango /phare africa Goma