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A la Une - السبت, 05 أيلول/سبتمبر 2020 00:00

RDC : Rassemblement pour l'expulsion de l'ambassadeur du Rwanda



La police congolaise a dispersé vendredi à Kinshasa un rassemblement de quelques centaines de manifestants qui réclamaient l'"expulsion immédiate" de l'ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo, a constaté l'AFP.

La police a utilisé des gaz lacrymogène et des tirs de sommation pour disperser les activistes qui accusent le diplomate rwandais, Vincent Karega, de "révisionnisme" après un tweet controversé sur l'histoire douloureuse des relations entre les deux pays.

Le rassemblement avait été interdit par les autorités, selon l'un des organisateurs.

A l'origine de la manifestation, les mouvements citoyens Lucha et Filimbi demandaient également l'arrêt des menaces contre le prix Nobel de la paix congolais 2018 Denis Mukwege. "Touche pas au prix Nobel", pouvait-on lire sur une affichette tenue par un manifestant.

Le docteur Mukwege s'estime menacé depuis qu'il a dénoncé un massacre de civils en juillet dans sa province du Sud-Kivu à la frontière du Rwanda.

Avec le soutien d'opposants, les organisateurs demandent également la fin de l'impunité des crimes dans l'Est de la RDC.

"Nous réclamons la justice et la réparation pour tous les actes que le Rwanda a commis au Congo, pour les massacres qui se sont passés. Jusqu'aujourd'hui on n'a pas eu de réparations", a déclaré à l'AFP un manifestant, Héritier Masingeni.

En réponse à un Congolais sur Twitter, l'ambassadeur rwandais Vincent Karega avait contesté la responsabilité de son pays dans un massacre de civils en 1998 dans l'Est de la RDC.

Son tweet -rapidement effacé- avait relancé la colère d'une large partie de l'opinion congolaise, qui accuse le Rwanda d'être à l'origine des guerres et des conflits dans l'Est de la RDC depuis 25 ans.

"Je ne suis pas révisionniste. J'ai posé des questions sur des accusations portées contre mon pays. Je n'ai pas remis en cause les morts ou quoi que ce soit", a déclaré l'ambassadeur rwandais interrogé par l'AFP jeudi soir.

Africa news



 

Le secrétaire adjoint américain aux affaires africaines, Tibor Nagy, s'est entretenu avec l'ambassadeur du Rwanda aux États-Unis au sujet de l'arrestation de Paul Rusesabagina.

L'histoire de cet homme est raconté dans un film hollywoodien sur le génocide rwandais : Hôtel Rwanda.

Les responsables rwandais soutiennent que M. Rusesabagina, 66 ans, a été arrêté en vertu d'un mandat 'arrêt international pour avoir dirigé des "mouvements terroristes".

Mais sa fille a déclaré à la BBC que cette allégation était fausse.

M. Nagy a tweeté après la rencontre avec l'ambassadeur Matilde Mukantabana que le gouvernement américain attend du Rwanda "un traitement humain, le respect de l'État de droit et un processus juridique équitable et transparent pour M. Rusesabagina".

M. Rusesabagina, qui est également citoyen belge et détenteur d'une green card américaine, a quitté son domicile à San Antonio, Texas, et a atterri à Dubaï jeudi dernier, indique sa famille à la BBC.

"Nous pensons qu'il a été kidnappé parce qu'il n'irait jamais au Rwanda de son plein gré", ajoute sa fille.

Le gouvernement rwandais n'a pas commenté les allégations selon lesquelles M. Rusesabagina aurait été kidnappé.

BBC Afrique

A la Une - الجمعة, 04 أيلول/سبتمبر 2020 00:00

Situation au Burundi: Human Rights Watch alerte l'Union européenne



 

Après plusieurs appels au nouveau président Évariste Ndayishimiye pour le respect des droits humains au Burundi, Human Rights Watch alerte l'Union européenne d'un potentiel assouplissement des mesures de surveillance du pays.

Lewis Mudge, directeur Afrique Centrale de l'ONG, redoute que les responsables des exactions commises durant la crise post-électorale de 2015 ne soient pas sanctionnés par le nouveau gouvernement, dans lequel certains accusés sont encore présents.

« Pour nous, à Human Rights Watch, ça montre un très mauvais signe parce qu’effectivement, actuellement au Burundi, il n’y a pas de changement sur le terrain. Donc, bien sûr, il y a un changement au sein de la présidence, il y a un changement du chef de l’État, mais ce changement n’est pas vu dans le pays. Le gouvernement doit sanctionner les gens qui étaient soupçonnés de commettre des abus. Il faut contrôler les Imbonerakure. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas un espace libre pour les défenseurs des droits de l’homme ou bien pour les journalistes, pour qu’il fasse leur métier. C’est ça le changement que l’on attend, bien sûr au sein de Human Rights Watch, mais aussi avec les autres structures avec qui on a signé les lettres en juillet de cette année. »

Depuis 2015, on dénombre au moins 1 500 morts et près de 330 000 déplacés, après les révoltes contre un troisième mandat de l'ancien président aujourd'hui décédé, Pierre Nkurunziza.

RFI



 

La Cour de cassation française examine mercredi le pourvoi contre sa remise à la justice internationale de Félicien Kabuga, accusé d’être le « financier » du génocide au Rwanda. Félix Kabuga, 87 ans selon ses dires, a été arrêté le 16 mai près de Paris après 25 ans de cavale et est actuellement incarcéré dans la capitale parisienne.

La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire devrait mettre sa décision en délibéré à quelques jours.

Le 3 juin, la cour d’appel de Paris, chargée d’examiner la validité du mandat d’arrêt émis par le Mécanisme pour les tribunaux internationaux (MTPI), a ordonné la remise de l’octogénaire à cette structure chargée d’achever les travaux du Tribunal international pour le Rwanda (TPIR).

Il est notamment accusé d’avoir créé, avec d’autres individus, les milices hutu Interahamwe, principaux bras armés du génocide de 1994 qui fit, selon l’ONU, 800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi. Et d’avoir mis sa fortune à contribution pour acheminer des milliers de machettes aux miliciens.

Mais l’ancien président de la tristement célèbre Radio télévision libre des Mille collines (RTLM), qui diffusa des appels aux meurtres des Tutsi, conteste l’intégralité des sept chefs d’inculpations qui le visent.

Mercredi, lors d’une audience publique devant la Cour de cassation, la défense de Félicien Kabuga soulèvera d’abord une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), faisant valoir que la loi française viole la Constitution en ne prévoyant pas un contrôle plus approfondi des mandats d’arrêt de la justice internationale.

Elle invoquera ensuite son état de santé pour contester son transfert à Arusha, en Tanzanie, où siège le tribunal de l’ONU qui doit le juger pour génocide et crimes contre l’humanité. L’octogénaire souffre en effet de problèmes cardiaques, de diabète et de dégénérescence cérébrale, ce qui affecte ses capacités motrices et cognitives.

Ses avocats souhaitent le faire juger en France.

En cas de rejet du pourvoi, la France aura un mois pour le remettre au MTPI.

Le Rwanda appelle régulièrement les pays européens, dont la France et la Belgique, à traquer et juger plus efficacement les responsables en fuite du génocide.

Fin août, Kigali a émis un mandat d’arrêt international contre un homme accusé d’avoir pris part à l’organisation des massacres, Aloys Ntiwiragabo, qui était chef des renseignements militaires à l’époque.

Une enquête pour des soupçons de « crimes contre l’humanité » a été ouverte fin juillet à son encontre en France, à la suite d’un article du média en ligne Mediapart affirmant avoir retrouvé cet homme, âgé de 72 ans, près d’Orléans (centre).

La Libre Afrique

A la Une - الأربعاء, 02 أيلول/سبتمبر 2020 00:00

Denis Mukwege tonne contre le manque de justice pour les crimes en RDC



 

Malgré les menaces de mort, le docteur Denis Mukwege est loin d’être découragé. Le prix Nobel de la paix congolais est apparu en vidéoconférence depuis Bukavu lors d’une session de la commission droits de l’homme du Parlement européen. Il n’en démord pas : sans juger les crimes du passé, les violations des droits de l’homme vont continuer de se multiplier dans son pays.

Bien loin d’être intimidé par les menaces qui pèsent sur lui, le docteur Mukwege insiste sur la gravité de la situation des droits humains dans son pays. Il cite les chiffres du dernier rapport du Bureau des Nations unies aux droits de l’homme de l’ONU sur les six premiers mois de l’année. « En moyenne, huit civils sont tués chaque jour dans le cadre des conflits, c'est énorme. Et bien souvent, ce sont les femmes et les enfants qui sont les principales victimes. Jour après jour, mois après mois, année après année, de nouvelles violations des droits humains sont documentées, rapportées et analysées. »

Pour le docteur Mukwege, c’est parce que les bourreaux d’hier se cachent encore au sein des armées et des institutions de la RDC et des pays de la région que ces violations se perpétuent. Il appelle à la création d’un tribunal pénal international qui puissent juger non seulement les crimes des deux guerres, mais que son mandat s’étende jusqu’à aujourd’hui. « Le manque de volonté politique et la realpolitik ont trop longtemps primé sur le besoin et la soif de justice et de vérité. C'est dans ce contexte que les massacres se poursuivent. Cette situation qui fait honte à notre humanité commune ne peut plus durer. »

Le prix Nobel de la paix a salué l’initiative du président Tshisekedi - « homme politique sans lien avec les crimes du passé », a-t-il souligné - d’opter pour la mise en place d’un mécanisme de justice transitionnelle. Mais début août, le chef de l’État s’était plaint du peu d’avancées sur ce projet à l’étude au niveau du gouvernement.

RFI



 

L'Office rwandais d’Investigation (RIB) a montré  à son siège ce matin à la presse Paul Rusesabagina arrêté pour avoir créé et dirigé un groupe terroriste.

RIB informe les Rwandais et les étrangers que grâce à la coopération internationale, Paul Rusesabagina a été arrêté et se trouve dans les mains de RIB. Il est détenu à la Station de Police de Remera/Kigali.

Rusesabagina est soupçonné d’avoir créé et dirigé une coalition de groupes extrémistes, dont le MRCD et le PDR-Comfort, opérant dans diverses parties de la région et à l’étranger.

RIB a indiqué qu’il a lancé récemment un mandat international pour arrêter et juger Paul Rusesabagina responsable de crimes graves, notamment de terrorisme, d’incendie, d’enlèvement et d’assassinat d’innocents Rwandais dans diverses régions du pays, comme à Nyabimata dans le district de Nyaruguru en Juin 2018 et à Nyungwe dans le district de Nyamagabe en Décembre 2018.

L’investigation sur les crimes commis par Rusesabagina se poursuit.

RNA



 

Coup de tonnerre politique au Japon. À 65 ans, le Premier ministre a annoncé ce vendredi 28 août lors d'une conférence de presse son intention de démissionner en raison de problèmes de santé. Deux visites récentes à l'hôpital ont soulevé des spéculations sur sa capacité à se maintenir au pouvoir. Rattrapé par son ancienne maladie chronique intestinale qui « risque de s'aggraver », a indiqué Shinzo Abe, il veut ainsi éviter de « perturber la scène politique nationale ».

« Je ne peux pas être Premier ministre si je ne peux pas prendre les meilleures décisions pour le peuple. J'ai décidé de démissionner de mon poste », a déclaré Shinzo Abe, 65 ans, lors d'une conférence de presse, expliquant subir un retour de son ancienne maladie chronique, la rectocolite hémorragique ou colite ulcéreuse.

Visiblement ému et en s'inclinant devant les caméras, Le Premier ministre s'est aussi dit « profondément désolé » envers le peuple japonais de quitter son poste environ un an avant la date initialement prévue et en pleine crise du coronavirus.

« Je vais continuer à remplir fermement mes fonctions jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit nommé », a précisé le chef du gouvernement. Son successeur sera très vraisemblablement le vainqueur d'une nouvelle élection pour la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD), la formation dont Shinzo Abe est actuellement le chef.

Pas de successeur évident

Sa décision est un bouleversement dans la vie politique japonaise. Abe occupe en effet son poste depuis 2012, un record de longévité pour un Premier ministre nippon, mais il n'a pas de successeur évident. Il a d'ailleurs a refusé d'exprimer publiquement une préférence, affirmant que « toutes les personnes dont les noms circulent sont des gens très capables ». Parmi les candidats pressentis, le ministre des Finances Taro Aso, mais aussi Fumio Kishida, ancien chef de la diplomatie, Shigeru Ishiba, ex-ministre de la Défense, ou encore son fidèle conseiller Yoshihide Suga, actuel porte-parole du gouvernement.

Ces derniers jours, ce dernier avait pourtant tenté de balayer les spéculations sur un départ précipité. Yoshihide Suga avait encore répété ce vendredi matin s'attendre à ce que Shinzo Abe annonce au contraire son intention de « travailler dur » tout en se soignant, et avait réaffirmé ne pas avoir vu de signes d'altération de sa santé lors de ses entrevues « quotidiennes » avec lui.

Les observateurs s'attendaient aussi à ce que Shinzo Abe veuille rester à son poste jusqu'au terme de son troisième et dernier mandat de président du Parti libéral-démocrate (PLD) prévu en septembre 2021.

Le chef du gouvernement a d'abord annoncé sa démission lors d'une réunion d'urgence de son parti libéral-démocrate (PLD). « J'ai entendu son plan. C'était soudain et imprévu. Je suis sidérée », a déclaré à la presse, Tomomi Inada, députée, cadre du PLD et proche alliée de Shinzo Abe, présente à la réunion.

Déjà démissionnaire en 2007

Shinzo Abe avait déjà dû quitter le pouvoir pour des raisons de santé, rappelle notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles. En 2007, son premier passage a la tête du Japon avait été bref : à peine un an. Il souffre, depuis l'âge de 17 ans, de rectocolite hémorragique, une maladie incurable de l'intestin. Depuis son retour au pouvoir en 2012, un médicament lui permet d'atténuer ses désordres intestinaux. Mais la maladie est réapparue.

RFI



 

(Agence Ecofin) - Agé de 56 ans, le président sortant de la Tanzanie, John Magufuli, qui brigue un second mandat va affronter 14 autres candidats à la prochaine élection présidentielle. Elle se tiendra le 28 octobre prochain.

La Commission électorale nationale (NEC) de Tanzanie a rendu publique mardi la liste des 15 candidats retenus pour participer à l’élection présidentielle prévue le 28 octobre prochain. Parmi ceux-ci figure le président sortant, John Magufuli (phto), au pouvoir depuis 2015 qui brigue un second mandat présidentiel.

Agé de 56 ans, le successeur de Jakaya Kikwete sera en lice avec 14 autres candidats. Toutefois, les candidatures de David Mwaijojele du CCK et de Maisha Mapya Muchunguzi du NLD ont été rejetées par la Commission électorale.

Selon certains analystes, les principaux challengers du président sortant seront probablement Tundu Lissu du Chadema, qui est retourné en Tanzanie en juillet 2020 après trois ans de soins en Belgique suite à une tentative d'assassinat, et l'ex-ministre des Affaires étrangères, Bernard Membe, qui a été expulsé du gouvernement en février.

Issu de la fusion entre le TANU et l'Afro-Shirazi Party, le parti de John Magufuli, le Chama cha Mapinduzi (CCM) a été créé en 1977. Il a remporté toutes les élections présidentielles et législatives depuis l'instauration du multipartisme en 1992.



 

La hausse de la pandémie Covid-19 oblige d’interdire le transport public entre Kigali et les Provinces et de décréter le couvre-feu à partir de 19 h à 5 h du matin, selon un communiqué du Conseil des Ministres de ce Mercredi 26 Août 2020.

Cette mesure est dictée par la hausse de la pandémie dans la capitale Kigali, notamment dans les marchés.

Le communiqué rappelle que les autorités locales se chargeront de la mise en œuvre de cette mesure et des autres stratégies de lutte contre le covid-19.

De même, toujours selon ce communiqué, les bureaux publics emploieront 30 % du personnel en place, les autres employés travailleront à domicile ou par rotation.

Les services privés ne dépasseront pas 50 % du personnel dans ces bureaux, les autres employés travailleront à domicile ou par rotation.

Le transport sur moto reste autorisé, sauf dans les zones en confinement. De même, l’on observera ici les orientations données en matière de santé.

Les présences aux deuils n’excéderont pas 15 personnes. Les crémones religieuses pour les funérailles ne dépasseront pas 30 personnes. Les mariages civils se poursuivront sans dépasser 15 personnes. Les cérémonies d’enterrement n’excéderont pas 30 personnes.

Les déplacements entre le district de Rusizi et les autres districts restent interdits, sauf pour le transport des marchandises. Les écoles restent fermées.

Les frontières terrestres restent fermées, sauf pour les marchandises et les résidents rwandais et légaux. Ceux qui reviennent au pays seront soumis aux mesures de séjours en quarantaine à leur arrivée, et ils rembourseront les frais d’hôtels. Tous les bars dans les restaurants et hôtels sont fermés. 

RNA



 

Dans le souci de relancer l'économie nationale drastiquement anémiée par quinze ans de tyrannie et de dictature de feu Président Pierre Nkurunziza, les nouvelles autorités burundaises tendent à montrer pattes blanches à l'Union européenne (UE) afin qu'elle lève ses sanctions contre le pays et certains caciques du régime. C'est ainsi que le Ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale, Albert Shingiro, multiplie les sorties médiatiques à Bujumbura pour dire à quel point la situation est de plus en plus reluisante dans le pays et à tous points de vue. Un brin diplomate, il appelle à la levée des sanctions prises par l'UE et les pays membres tout en s'arcboutant sur le respect de la souveraineté du Burundi.

Gitega y tient en effet comme à la prunelle de ses yeux. «J'ai rencontré personnellement, un à un, les représentants de ces pays de l'UE et relevé une volonté partagée de reprise de la coopération. En effet, eux aussi veulent tourner la page et reprendre la coopération avec le Burundi à travers un échange mutuellement bénéfique et respectueux», a-t-il déclaré mercredi sur la radio d'Etat, RTNB. Le diplomate burundais a encore qualifié d'«injustes et unilatérales» ces sanctions qui ont été prises contre le Burundi. «Ces sanctions ont été prises dans la précipitation contre le Burundi et contre certains individus pour des raisons politiques», a-t-il déclaré.

«Maintenant, la balle n'est pas nécessairement dans notre camp ; elle est plutôt de l'autre côté. C'est pourquoi nous devons engager un dialogue sincère et franc afin de progresser ensemble vers la levée de ces sanctions», a expliqué Albert Shingiro. Le 14 mars 2016, l'UE a annoncé dans un communiqué sa décision de suspendre l'aide financière directe au gouvernement burundais en invoquant la violation par ce dernier, de l'article 96 de l'accord de partenariat économique signé en 2000 à Cotonou (Accord de Cotonou) qui lie la vingtaine de pays de l'UE à ceux de l'ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Cette décision a été prise dans la foulée d'une grave répression militaire et policière dont les opposants au 3ème mandat illégal de Pierre Nkurunziza étaient victimes.

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