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A la Une - السبت, 18 تموز/يوليو 2020 00:00

Le Rwanda autorise la réouverture des lieux de culte



 

Le gouvernement rwandais a autorisé la réouverture progressive des mosquées et des églises fermées depuis le 15 mars dernier à cause du Coronavirus.

Malgré la levée progressive du confinement, l’accès aux lieux de culte était toujours interdit. Une interdiction qui n’est plus d’actualité. Les rassemblements religieux devront, toutefois, se faire dans le strict respect des mesures barrières.

Les lieux de culte sont autorisés à rouvrir leurs portes à  condition que  les autorités locales donnent leur accord après avoir vérifié que tel lieu de culte se conforme aux instructions du Ministère de la Santé. Le Ministère de l’Administration Locale publiera des directives détaillées,  indique un communiqué du Conseil des Ministres tenu le 15 juillet.

L’Association rwandaise des confessions religieuses se dit prête à faire respecter le protocole sanitaire. Parmi les mesures qu’elle vérifiera et recommandera, il s’agit de l’installation de lieux d’ablutions, application de désinfectant sur les mains de chaque personne venant participer aux messes, l’application d’un thermomètre à la figure du participant pour détecter un probable indice du Covid-19.

Les mesures d’hygiène, le respect d’une distance d’au moins 1 mètre entre les individus, le port obligatoire du masque seront scrupuleusement respectés, dit l’Association.  Le temps de prière et de louanges ne va pas dépasser deux heures pour chaque office.

Cette nouvelle décision intervient après des semaines de préparatifs qui ont été données aux lieux de culte. Les autorités administratives de base ont d’ores et déjà commencé à visiter certains lieux de culte pour vérifier les progrès. Ceux qui sont prêts peuvent être autorisés avant les autres.

Le Rwanda compte pour le moment 1.435 cas du nouveau coronavirus pour 4 décès enregistrés,  752 guérisons et 679 malades.

RNA



 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne avec la dernière énergie, l’attaque lâche contre un convoi du contingent rwandais de l’opération ‘A la londo’dans la préfecture de Nana-Mambéré dans le Nord-Ouest du pays qui a fait un mort et deux blessés parmi les casques bleus. La mission onusienne affirme que cette opération se poursuivra malgré cette attaque.  

Alors qu’ils progressaient vers Besson, sur un terrain parsemé de mines, dans le cadre de l’opération ‘A la londo’, les casques bleus rwandais ont été traitreusement pris à partie aujourd’hui par des éléments présumés du groupe armé Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R) retranchés aux abords de la piste.

« Je présente mes condoléances à la famille du disparu ainsi qu’au peuple rwandais et j’affirme que notre mission dans le nord-ouest de la RCA se poursuivra. Ceux qui ont commis cet acte ignoble seront recherchés, arrêtés et traduits devant la justice », a affirmé Mankeur Ndiaye Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations unies en RCA et chef de la MINUSCA.

 « C’est alors que les soldats de la paix rwandais réduisaient la résistance des 3R, que cette perte tragique est intervenue. Mais pour nous, cette attaque pourrait constituer un crime de guerre », a conclu le chef de la MINUSCA. 

Ces attaques répétées du groupe 3R traumatisent la population locale déjà fragilisée par le blocage de l’accès à l’assistance humanitaire suite de l’insécurité généralisée que fait régner ce groupe dans la zone.

La MINUSCA et les Nations Unies restent engagées à soutenir les efforts nationaux pour faire avancer la paix et la stabilité en République centrafricaine, dans le cadre de la mise en œuvre de son mandat de protection des populations civiles et de respect de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation, APPR-RCA.

RNA

A la Une - الأربعاء, 15 تموز/يوليو 2020 00:00

L’ONU demande au Burundi de coopérer avec ses instances



 

La Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a appelé mardi le nouveau gouvernement à « briser le cycle de la violence » et à coopérer avec les Nations unies. Dans un communiqué, les Commissaires de l’ONU, dont le rapport final sera publié en septembre, ont exhorté le nouveau président burundais Évariste Ndayishimiye à démontrer « sa volonté de changement en coopérant pleinement » avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme, dont la Commission, et à rouvrir le Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme au Burundi.

La Commission de l’ONU est chargée depuis 2016 par le Conseil des droits de l’Homme d’enquêter sur des exactions commises dans ce pays d’Afrique de l’Est, mais le Burundi, dirigé alors par le président Pierre Nkurunziza, n’a jamais accordé aux enquêteurs l’accès au pays.

Depuis, Pierre Nkurunziza qui avait accepté de passer la main lors des élections de mai dernier est subitement décédé le 8 juin, à l’âge de 55 ans.

La crise politique profonde née en 2015 de la volonté du président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir a fait 1.200 morts et poussé à l’exil quelque 400.000 Burundais.

Son successeur, Évariste Ndayishimiye a lancé quelques signes d’ouverture à l’intention de la communauté internationale.

La Commission met en garde la communauté internationale « contre un relâchement prématuré et à tourner la page comme si une élection et une transition politique suffisaient à garantir automatiquement l’amélioration de la situation des droits de l’homme à l’avenir ».

« Il faut plus qu’un nouveau président pour briser le cycle de la violence au Burundi », ajoute le communiqué, en soulignant que le nouveau gouvernement est « composé essentiellement de caciques du régime du défunt Président Nkurunziza, dont certains sont sous le coup de sanctions en raison de leur implication dans de graves violations des droits de l’homme ».

« Cette transition pourrait devenir une opportunité d’amélioration si le gouvernement prend des mesures concrètes pour y remédier. La communauté internationale doit rester vigilante », a souligné Doudou Diène.

La Commission de l’ONU rappelle que depuis 2015, les forces de sécurité et les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD (Imbonerakure), ont commis des exécutions extrajudiciaires, arrêté arbitrairement des personnes et violé, menacé et harcelé ceux qu’ils percevaient comme étant des opposants politiques, avec une impunité quasi totale.

Et « bien qu’aucune violence massive n’ait été documentée, le processus électoral a été caractérisé par l’intolérance politique et de multiples violations des droits de l’homme, avant et pendant la campagne électorale officielle, le jour du scrutin et après l’annonce des résultats officiels des élections », a relevé Doudou Diène.

La Libre Africa



(Agence Ecofin) - L’édition 2020 de l’Indice de performance environnementale (IPE) qui analyse des politiques environnementales dans le monde a été rendu public récemment. Cette année, 180 pays dont 52 africains sont classés sur la base de 32 indicateurs de performance à travers 11 catégories.

Les chercheurs des universités de Yale et Columbia ont rendu public récemment la version 2020 de l’IPE. Conçu en réponse à une demande du Forum Économique Mondial, cet indice vise à comparer les performances environnementales des pays et ainsi à contribuer à l’amélioration de leurs politiques de protection des écosystèmes et de la santé humaine.

Devenue un cadre de mesure de premier plan, l’édition 2020 de l’IPE classe 180 pays (dont 51 africains) sur la base de 32 indicateurs de performance classés en 11 catégories, couvrant les sujets de santé, d’environnement et de vitalité de l’écosystème.

Le rapport précise toutefois que, puisque l’IPE s’appuie sur les données publiées en 2019 et collectées plus tôt, les résultats ne prennent pas en compte les impacts d’évènements récents comme les incendies dans la forêt amazonienne, les incendies en Australie, ou la pandémie de covid-19.

Ainsi, selon les concepteurs de cet index, les pays avec les meilleurs classements manifestent généralement des engagements de longue durée et développent des programmes soigneusement construits, qui protègent la santé publique, conservent les ressources naturelles et réduisent les émissions des gaz à effet de serre.

Par contre, les scores les plus bas du classement sont alloués à des pays qui sont aux prises avec une « gouvernance faible ». Ces scores faibles suggèrent un besoin d’efforts nationaux de soutenabilité environnementale sur un certain nombre de fronts, notamment la pollution de l’air et de l’eau, la protection de la biodiversité et la transition vers l’énergie renouvelable.

Ainsi, au niveau mondial, le Danemark émerge en tête du classement, suivi du Luxembourg (2ème), de la Suisse (3ème), du Royaume-Uni (4ème) et de la France (5ème). Les Etats-Unis, quant à eux, se situent à la 24ème place, bien loin devant leur concurrent chinois qui se retrouve dans les profondeurs du classement, à la 120ème place.

En Afrique, le classement de tête est occupé par les Seychelles (1er) qui fait même partie du Top 50 mondial, la Tunisie (2ème), le Gabon (3ème), Maurice (4ème) et l’Algérie (5ème).  La palme du continent revient toutefois aux pays d’Afrique du nord qui se retrouvent tous (Tunisie, Algérie, Egypte et Maroc) dans le Top 10 africain de ce classement.

Les plus mauvais scores du continent dans l’IPE 2020 sont détenus par la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone et le Liberia.

Classement des 51 pays africains

Rang

Pays

 Score

Rang mondial / 180

1

Seychelles

           58,2 

38

2

Tunisie

           46,7 

71

3

Gabon

           45,8 

76

4

Maurice

           45,1 

82

5

Algérie

           44,8 

84

6

Egypte

           43,3 

94

7

Afrique du Sud

           43,1 

95

8

Maroc

           42,3 

100

9

Botswana

           40,4 

103

10

Namibie

           40,2 

104

11

Burkina Faso

           38,3 

112

12

Malawi

           38,3 

112

13

Guinée Equatoriale

           38,1 

115

14

Sao Tomé

           37,6 

119

15

Zimbabwe

           37,0 

123

16

Centrafrique

           36,9 

124

17

RDC

           36,4 

125

18

Ouganda

           35,6 

127

19

Soudan

           34,8 

130

20

Kenya

           34,7 

132

21

Zambie

           34,7 

132

22

Ethiopie

           34,4 

134

23

Mozambique

           33,9 

136

24

Rwanda

           33,8 

137

25

Eswatini

           33,8 

137

26

Cameroun

           33,6 

139

27

Cap-Vert

           32,8 

144

28

Comores

           32,1 

148

29

Tanzanie

           31,1 

150

30

Nigeria

           31,0 

151

31

Congo

           30,8 

152

32

Niger

           30,8 

152

33

Sénégal

           30,7 

155

34

Erythrée

           30,4 

156

35

Bénin

           30,0 

157

36

Angola

           29,7 

158

37

Togo

           29,5 

159

38

Mali

           29,4 

160

39

Guinée-Bissau

           29,1 

161

40

Djibouti

           28,1 

164

41

Lesotho

           28,0 

165

42

Gambie

           27,9 

166

43

Mauritanie

           27,7 

167

44

Ghana

           27,6 

168

45

Burundi

           27,0 

170

46

Tchad

           26,7 

172

47

Madagascar

           26,5 

174

48

Guinée

           26,4 

175

49

Côte d’Ivoire

           25,8 

176

50

Sierra Leone

           25,7 

177

51

Liberia

           22,6 

180

A la Une - الإثنين, 13 تموز/يوليو 2020 00:00

Les nouveaux dix pays les plus riches d’Afrique



La Banque mondiale a rendu public son nouveau classement des pays les plus riches au monde. Sans surprise, les Etat-Unis et la Chine sont en tête. La Libre Afrique s’est intéressée au classement pour l’Afrique.

 

Les Etats-Unis sont, de loin, les plus riches, avec un PIB (à prix courants) de 21.427,7 milliards de dollars. Vient ensuite la Chine avec 14.342 milliards. Le Japon suit nettement plus bas avec 5.081,8 milliards. Viennent ensuite l’Allemagne (3.845,6 milliards) et l’Inde (2.875 milliards).

Il faut descendre au 26ème rang mondial pour trouver le premier Africain classé. Comme en 2017, c’est le Nigéria, avec 448 milliards de dollars, soit moins qu’en 2017 quand le PIB nigérian atteignait 581 milliards. Cela s’explique par la chute des prix pétroliers.

Le deuxième au classement reste l’Afrique du Sud, avec 351,4 milliards de dollars, contre 276 en 2017.

L’Egypte garde sa troisième place, avec 303 milliards de dollars de PIB, contre 264 en 2017.

Même classement aussi pour l’Algérie, à la quatrième place, avec 169,9 milliards, contre 170 milliards en 2017. Le changement est infime mais en baisse.

Le Maroc est maintenant à la cinquième place, avec 118,72 milliards de dollars, à la place du Soudan qui a carrément quitté le « top 10 » de ce classement africain.

L’Ethiopie est sixième, remontant de deux places, avec 96 milliards, contre 93 en 2017. A noter que ce pays, exceptionnellement dynamique, a triplé son PIB depuis 2011.

Le Kenya remonte également de deux places avec 95,5 milliards de PIB, contre 77 en 2017. A noter qu’en dix ans, ce PIB a plus que doublé et que, comme l’Ethiopie, le Kenye base sa performance sur l’agriculture.

L’Angola, huitième, perd une place par rapport à 2017, avec 94,6 milliards au lieu de 104. Ici encore, cette contre-performance est à attribuer à la chute des prix pétroliers (l’Angola est le premier producteur d’or noir du continent, devant le Nigéria) et au manque de diversification de l’économie.

En neuvième place c’est un nouveau-venu qui fait son entrée, le Ghana, avec 66,9 milliards de dollars.

Enfin, la Tanzanie garde sa dixième place, avec 63,18 milliards. A noter que, comme le Ghana, la Tanzanie a doublé son PIB en dix ans.

La Libre Afrique



 

Le Sénat burundais a approuvé vendredi soir à la quasi-unanimité les noms des gouverneurs de provinces choisis par le nouveau chef de l’Etat, le général Evariste Ndayishimiye. Sur les 18 gouverneurs dont le maire de Bujumbura nommés, 6 sont des officiers supérieurs issus de l’armée, de la police et du très redouté Service national de renseignement, qui dépend directement de la présidence.

Ces nominations d’hommes en uniformes à des postes encore récemment exclusivement réservés aux civils surviennent après celles de plusieurs généraux issus des ex-rebelles hutus du CNDD-FDD au pouvoir à des postes clés du gouvernement et de la présidence.

La dernière nomination d’un gouverneur de province issu des corps de défense et de sécurité remontait à une vingtaine d’années, au plus fort de la guerre civile qui a ensanglanté le Burundi entre 1993 et 2006.

Pour l’une des figures de la société civile en exil, Pacifique Nininahazwe, ce choix vient confirmer « une militarisation des institutions que l’on avait déjà observé dès les premières nominations faites par le président Evariste Ndayishimiye ».

Contrairement à la Constitution de 2005, la nouvelle loi fondamentale approuvée il y a deux ans n’interdit plus aux soldats et policiers d’occuper des postes administratifs. « L’objectif était de ne plus priver le pays de ces talents qui ont démontré leurs capacités de leadership dans l’armée et la police », a justifié un haut cadre d’Etat, en donnant l’exemple du nouveau maire de Bujumbura, le général Jimmy Hatungimana, un homme respecté de tous.

 

Autre reproche, la très faible représentativité de la minorité tutsi. Ils ne sont que 3 contre 15 gouverneurs issus de la communauté hutu. On est bien loin des quotas de 60/40% prévues par la Constitution. Un des responsables de la communication gouvernementale rappelle que « la Constitution du Burundi n’impose pas de quotas ethniques en ce qui concerne le poste de gouverneur ».

Un argument qui ne convainc guère la société civile en exil, qui rappelle que le gouvernement burundais n’a pas hésité à imposer dernièrement ces mêmes quotas dans les ONG internationales où les Hutus étaient faiblement représentés, alors que la Constitution ne le prévoit pas, là non plus.

RFI



Les membres du parti au pouvoir en Tanzanie, le Chama Cha Mapinduzi (CCM), ont désigné samedi à l'unanimité le président John Magufuli candidat à sa réélection lors des élections générales prévues en octobre.

Tous les membres du CCM présents à un congrès national diffusé en direct depuis la capitale Dodoma, ont voté pour M. Magufuli, seul candidat à l'investiture de son parti pour la présidentielle dont la date exacte n'a pas encore été fixée.

«Je suis élu par tous les membres de cette assemblée, mais nous ne devons pas nous attendre à gagner les élections générales à 100%. Je vous remercie tous pour votre soutien, mais travaillons dur et vendons (bien aux Tanzaniens) notre programme politique», a déclaré le président dans son discours au congrès.

Outre leur président, les Tanzaniens éliront en octobre leurs députés et conseillers municipaux.

M. Magufuli, élu en octobre 2015, a été accusé d'avoir favorisé au cours de son premier mandat la restriction des libertés publiques, renforcé son autoritarisme et minimisé la dangerosité du nouveau coronavirus dans ce pays d'Afrique de l'Est.

Depuis sa prise de fonction, le président s'est attaqué à la corruption mais au prix d'une gouvernance autoritaire, lui valant d'être fortement critiqué pour violations des droits de l'homme.

Les partis d'opposition ont appelé à la formation d'une commission électorale indépendante tout en indiquant qu'ils n'appelleraient pas à boycotter le scrutin, comme ils l'avaient fait l'année dernière lors des élections locales.

«Nos commissions électorales ne sont pas indépendantes et nous demandons des réformes, en vain. Cependant, notre parti a décidé de ne pas boycotter les élections cette fois», a affirmé Seif Sharif, président de l'Alliance pour le changement et la transparence (ACT).

Lors des cinq prochaines années, le CCM affirme vouloir se concentrer sur la création d'emplois, la bonne gouvernance, la justice et l'agriculture.

Le parti a également choisi Hussein Mwinyi, fils de l'ancien président Ali Hassan Mwinyi, comme candidat à la présidence de l'île semi-autonome Zanzibar.

Le Figaro



 

A peine en fonction, les nouvelles autorités burundaises veulent s’ouvrir au monde et retrouver la cour des grands que Pierre Nkurunziza avait en horreur.

C’est précisément dans ce cadre qu’elles viennent de demander au Conseil permanent de la francophonie(CPF) de «lever toutes les mesures de restrictions prises contre le Burundi ».

«Ma délégation saisit l’opportunité de cette 110ème session du CPF (Conseil permanent de la francophonie) pour demander formellement à ce Conseil, au nom du gouvernement burundais, d’étudier la possibilité de lever toutes les mesures de restrictions prises contre le Burundi », a déclaré mercredi soir Ernest Niyokindi, ambassadeur du Burundi à Paris.

Le diplomate burundais a fait cette déclaration à l’occasion de la 110ème session du Conseil Permanent de la Francophonie.

«Le gouvernement investi à la suite des élections du 20 mai 2020 a choisi de travailler main dans la main avec la Francophonie», a ajouté l’ambassadeur Ernest Niyokindi.

Parmi les mesures dont Gitega demande la levée figure la résolution de suspension de la coopération multilatérale avec le Burundi adoptée le 7 juillet 2016.

En juillet 2016, le conseil permanent de la Francophonie avait décidé de suspendre temporairement la coopération multilatérale francophone «en faveur du Burundi» en raison de la crise politique et sécuritaire en cours et des violations graves et continues des droits de l’homme qui ont été commises.

Fin avril 2015, le Burundi a plongé dans une crise, émaillée de violences, suite à la décision de l’ancien Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat jugé illégal.

Vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mai dernier, le général Evariste Ndayishimiye a anticipativement prêté serment le 18 juin après le décès inopiné de Pierre Nkurunziza (8 juin) dont le mandat devait prendre fin le 20 août.

Le nouveau président a nommé son gouvernement le 30 juin et a présidé son premier conseil des ministres le 8 juillet, un mois après le décès de son prédécesseur.

A l’occasion de son investiture, le nouveau président burundais s’est engagé à « renforcer les relations entre le Burundi et les autres pays et entre le Burundi et les organisations internationales ».

 
Burundidaily
A la Une - الثلاثاء, 07 تموز/يوليو 2020 00:00

Rwanda: Arrestation de l'ex premier ministre Pierre Damien Habumuremyi



 

L’ex-Premier Ministre Pierre et actuel Chancelier de l’Institution pour les Héros et les Ordres Nationaux, ainsi que pour les Médailles (CHENO), Pierre Damien Habumuremyi,  a été arrête depuis  Vendredi dernier pour avoir délivré des chèques sans provisions et pour délit d’escroquerie, selon Dominique Bahorera, porte-parole par intérim de l’Office rwandais d’Investigation (RIB).

« Oui, il est en détention provisoire, poursuivi pour  escroquerie  et pour émission de chèques sans provisions », a-t-il indiqué.

Les accusations portées contre lui sont liées à ce qu’il a fait à l’Université Chrétienne de Kigali dont il est le Fondateur et qui vient de fermer ses portes sur décision du Ministère de l’Education.

Le Professeur Pierre Damien Habumuremyi est détenu à Kimihurura.

Bahorera a dit aussi que le Professeur Egide Karuranga , Vice-Chancelier de l’Université de Kibungo,  est détenu à Kicukiro pour infraction de mauvaise gestion des fonds publics de cette Université de Kibungo, également fermée par le Ministère de l’Education.

Le Ministère de l’Education a fermé aussi le College of Education de Ruhango.

Le porte-parole par intérim de l’Office rwandais d’Investigation (RIB), a tenu à souligner que suite à la gravité de l’infraction et pour éviter que le suspect échappe à la justice, RIB est dans l’obligation de détenir à titre provisoire tout suspect.

«Rien ne doit donc surprendre au regard de la rigueur des infractions qui pèsent sur les prévenus», a-t-il noté.

Agence Rwandaise d'information



 

L’opposition en exil dénonce, dans un communiqué daté du 6 juillet, la formation à Gitega, la nouvelle capitale burundaise, d’un gouvernement « mono-ethnique » et issu « du seul parti CNDD-FDD et ses alliés ».

Cela s’est fait, selon le communiqué de la coalition d’opposition CFOR-Arusha, après la « mise en scène électorale » du 20 mai dernier. Les résultats en avaient été tellement tripatouillés que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avait dû…retirer ses chiffres tant ils étaient invraisemblables. La CFOR-Arusha y voit un effet direct de l’élimination de l’Accord d’Arusha, qui avait mis fin à la guerre civile (1993-2005; 300.000 morts), de la nouvelle Constitution de 2018, en vigueur depuis son adoption par un référendum irrégulier, notamment parce que les opposants au texte n’avaient pas le droit de faire campagne, contrairement à ses promoteurs.

Cela s’est fait, selon le communiqué de la coalition d’opposition CFOR-Arusha, après la « mise en scène électorale » du 20 mai dernier. Les résultats en avaient été tellement tripatouillés que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avait dû…retirer ses chiffres tant ils étaient invraisemblables. La CFOR-Arusha y voit un effet direct de l’élimination de l’Accord d’Arusha, qui avait mis fin à la guerre civile (1993-2005; 300.000 morts), de la nouvelle Constitution de 2018, en vigueur depuis son adoption par un référendum irrégulier, notamment parce que les opposants au texte n’avaient pas le droit de faire campagne, contrairement à ses promoteurs.

Tyrannie militaire

La « répression croissante » et le gouvernement militarisé sont une preuve, estime la CFOR-Arusha, que le nouveau président Evariste Ndayishimiyé « tiendra sa promesse de perpétuer la tyrannie militaire mise en place par son prédecesseur depuis 2005 ». La « récente agression militaire contre le Rwanda » – venue du Burundi, où se sont repliés les attaquants – la nuit du 27 juin, est une « preuve » que le régime burundais « continuera à être une menace pour la paix et la sécurité non seulement du Burundi mais aussi de toute la sous-région ».

La CFOR-Arusha demande donc à la communauté internationale de « sortir de sa torpeur et de prendre des mesures musclées » contre le régime militaire burundais, « y compris l’isolement diplomatique et des sanctions économiques et personnelles », afin de pousser le régime à enfin négocier avec son opposition.

La CPI doit accélérer son enquête

Elle demande aussi à la Cour pénale internationale (CPI) d' »accélérer l’enquête sur les crimes contre l’humanité en cours au Burundi depuis 2015″ pour « éviter que ses auteurs, qui sont même à la tête du nouveau gouvernement burundais » puissent jouir « d’une immunité totale et perpétuelle ».

Enfin, la coalition appelle à la constitution d’un « front de résistance citoyenne » pour réclamer le rétablissement de l’Accord d’Arusha.

La Libre Afrique

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