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Alors que le président Yoweri Museveni a été investi par son parti fin juillet pour être son candidat à l'élection présidentielle qui doit se tenir début 2021, son opposant historique a pris la parole ce mercredi 19 août. Kizza Besigye, quatre fois candidat déçu, a annoncé au siège de son parti, le FDC (Forum for Democratic Change), qu'il ne serait pas candidat pour ces futures élections.

Devant les membres influents du parti, des militants et des journalistes venus nombreux, Kizza Besigye a fait sa déclaration. Il ne sera pas candidat en 2021 pour la présidentielle. « C'est mon humble décision, a-t-il affirmé. Nous en avons longuement discuté avec mes collègues afin que quelqu'un conduise le plan A et qu'ils me laissent le plan B. N'imaginez jamais que je pourrais quitter la lutte. »

Un plan B à propos duquel Kizza Besigye n'a pas donné de détails. Mais il a exprimé son scepticisme sur le processus électoral à venir.

« Croyez-en mon jugement, ce pays ne sera jamais libre même si la commission électorale va annoncer à Kololo qu'il y a désormais un nouveau vainqueur, qui n'est pas Museveni, a-t-il poursuivi. Ceux qui attendent le jour où Museveni vienne plein de bonne volonté et rende le pouvoir, que monsieur Museveni vienne humblement et remercie les Ougandais pour toutes les choses que nous avons faites pour lui, ce jour ne viendra pas. C'est notre devoir de nous assurer qu'il quitte le pouvoir, qu'il le veuille ou non. »

Ce désistement pourrait favoriser une figure montante de l'opposition, le chanteur populaire Bobi Wine, qui a déjà déclaré sa candidature de son côté.

RFI



 

L’ONG Human Rights Watch (HRW) revient, six mois après, sur la mort suspecte de l’artiste chanteur rwandais Kizito Mihigo et réclame une enquête indépendante pour que justice lui soit rendue.

Le 17 février 2020, l’annonce de la mort de Kizito Mihigo a été faite par les autorités rwandaises qui ont révélé avoir découvert le corps inerte du chanteur dans sa cellule. Officiellement, l’homme, arrêté quatre jours plus tôt, se serait donné la mort. C’est à cette conclusion qu’a abouti, quelques jours plus tard, l’enquête diligentée par les autorités de Kigali. Kizito Mihigo se serait étranglé avec ses draps de lit.

A ce moment déjà, HRW avait émis des doutes sur la crédibilité des résultats de cette enquête et, de concert avec Amnesty International, avait appelé à une enquête indépendante. Six mois plus tard, l’organisation persiste et signe : « Les autorités rwandaises n’ont pas mené d’enquête crédible et transparente sur le décès suspect en garde à vue du chanteur célèbre Kizito Mihigo. Il est essentiel qu’une enquête indépendante et efficace soit menée avec la participation d’experts étrangers, notamment le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires », soutient-elle.

Les doutes de HRW se fondent sur des déclarations faites par Kizito Mihigo, avant sa mort, dans un enregistrement diffusé par l’organisation. Le chanteur y faisait part des menaces dont il était l’objet, depuis la sortie de sa chanson Igisobanuro Cy’urupfu, des mauvais traitements qu’il a subis pendant qu’il était en détention, du fait qu’il a plaidé coupable en 2014 de faits qu’on lui reprochait (crimes contre l’État, complicité dans des actes terroristes, collaboration avec des groupes considérés par le gouvernement comme étant des ennemis du Rwanda) sous pression.

La correspondance adressée, le 10 août dernier, par HRW, au ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, pour demander des informations sur les enquêtes menées sur les allégations de Kizito Mihigo et sur sa mort en détention, est restée sans réponse. HRW exhorte le Commonwealth dont les dirigeants des pays membres doivent prochainement se réunir à Kigali pour discuter, entre autres, des questions de gouvernance et d’Etat de droit, à exiger, des autorités rwandaises, une enquête internationale sur la mort du chanteur avant la tenue de la rencontre.

Afrik.com



 

Le Burundi a confirmé, par la voix du président du Sénat, Reverien Ndikuriyo, sa demande de compensation financière – de l’ordre de 36 milliards d’euros – pour les torts causés par les colons allemands et belges durant la période allant de 1896 à 1962, a rapporté l’agence de presse économique Bloomberg.

Le Burundi, désormais dirigé par le président Évariste Ndashyimiye, souhaite aussi que Berlin et Bruxelles restituent des archives et des objets « volés » au cours de la même période, a indiqué jeudi M. Ndikuriyo devant les sénateurs réunis dans la nouvelle capitale politique du pays, Gitega (centre).

Les autorités burundaises réclament ces compensations en invoquant les « travaux forcés, les peines cruelles, inhumaines et dégradantes », comme le fouet et la prison, infligés à la population pendant la période coloniale.

Royaume multiséculaire de la région des Grands Lacs, le Burundi a été une ancienne colonie allemande à partir de 1890 avant d’être placé sous tutelle belge après la Première Guerre mondiale et jusqu’à son indépendance en juillet 1962.

Un historien burundais et chercheur à l’université de Lausanne (Suisse), Aloys Batungwanayo, a affirmé vendredi dernier que nombre des défis auxquels le pays est confronté trouvent leur origine dans un arrêté pris par le roi Albert 1er de Belgique, classant la population en trois groupes ethniques. « C’est ce décret qui a conduit aux conflits au Burundi et dans la région car certains (éléments) de la population ont été exclus de la classe dirigeante », a ajouté M. Batungwanayo.

Le Burundi est plongé dans une grave crise depuis que le président Pierre Nkurunziza – décédé le 8 juin dernier – a annoncé en avril 2015 sa candidature à un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet suivant au terme d’une élection boycottée par l’opposition. Les violences ont déjà fait au moins 1.200 morts et poussé à l’exil quelque 400.000 Burundais.

Le pouvoir burundais accuse également régulièrement la Belgique d’ingérence dans ses affaires intérieures et d’accueillir des opposants, dont certains sont, selon lui, impliqués dans la tentative manquée de coup d’Etat contre le régime du président Nkurunziza du 26 avril 2015.

Le roi Philippe avait exprimé fin juin, lors du 60e anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), ses « plus profonds regrets » pour « ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore trop présentes dans nos sociétés ». La Chambre des représentants à Bruxelles a, pour sa part, mis sur pied le mois dernier une commission spéciale chargée de se pencher sur le passé colonial de la Belgique au Congo, au Rwanda et au Burundi.

La Libre Afrique

A la Une - الإثنين, 17 آب/أغسطس 2020 00:00

Rwanda: Le Président Kagame nomme quatre Ambassadeurs



 

Le Président Kagame a nommé quatre Ambassadeurs pour représenter le Rwanda à l’étranger: Zaïna au Maroc, Théoneste Mutsindashaka au Congo, Jean-Pierre Karabaranga au Sénégal ; et olivier Nduhungirehe en Hollande.

L’ex-Ministre des Sports et Culture Julienne Iwacu a été nommée Secrétaire exécutive du FARG.

Le Gouvernement a procédé aussi à diverses affectations au niveau des Ministères.

RNA



 

Trois enfants ont été tués et huit blessés jeudi au Burundi par l'explosion d'une grenade dans la périphérie nord de Bujumbura, a-t-on appris auprès de la police et de témoins.

"Entre 08h00 et 09h00 (06h00 et 07h00 GMT), une grenade a explosé entre une boutique et un salon de coiffure (...) pendant que des enfants se trouvaient sur place en train de regarder la télévision", a annoncé à la presse le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre Nkurikiye.

L'explosion, qui s'est produite à Gahahe, dans la périphérie nord de Bujumbura, la plus grande ville du Burundi, a provoqué une vive émotion dans le pays.

Le bilan est de "trois enfants de 6-12 ans tués et de huit autres blessés", a précisé M. Nkurikiye. Il a ajouté que trois suspects avaient été appréhendés, mais qu'aucun mobile n'était encore connu.

Au moins trois des enfants blessés sont dans "un état grave", a rapporté un témoin, pour lequel il "est difficile de dire ce qui s'est passé exactement car certains disent ici que ces enfants jouaient avec une grenade sans savoir ce que c'était".

Les attaques à la grenade sont fréquentes au Burundi, où l'on dénombre chaque année des dizaines de victimes dans ce genre d'incidents, souvent liés notamment à des conflits fonciers.

RNA



 

Les Services de l’Immigration et Emigration communiquent que les passeports rwandais délivrés avant le 27 Juin ne seront plus valables dès le 28 Juin 2021.

Ces passeports ont été remplacés par des passeports rwandais d’Afrique de l’Est faits de façon numérique octroyés et valables dès le 28 Juin 2019.

La Direction Générale de de l’Immigration et Emigration indique que ces nouveaux passeports faits avec des données numériques sont demandés par internet sur le site IREMBO.

Le même communiqué ajoute que le détenteur de l’ancien passeport encore valable peut solliciter un nouveau.

RNA



 

Au moins 128 personnes, dont 21 femmes et sept enfants, ont été tuées lors de violents affrontements entre des groupes armés et les forces armées nationales ainsi que lors d’attaques contre les civils dans la région des Hauts Plateaux du Sud-Kivu, entre février 2019 et juin 2020, déplore le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo.

« La violence n’est ni une option viable, ni encore moins une solution pour résoudre les griefs qui peuvent exister entre les communautés », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général et cheffe de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), Leila Zerrougui, en réaction à ces informations.

« Tous les habitants des Hauts Plateaux doivent s’engager résolument dans la recherche de solutions pacifiques durables qui profitent à toutes les communautés, dans le respect des droits de chacun », a affirmé la représentante de l’ONU.

42 femmes et cinq enfants ont également été violés, plus de 95 villages, des écoles et des centres de santé ont été incendiés et plus de 110.000 personnes déplacées par ces violences, selon le BCNUDH.

Un regain de violence et des discours de haine

La région, qui comprend les territoires de Fizi, Mwenga, et Uvira, connait des cycles de violence intercommunautaire de longue date liés à la transhumance et à l’accès à la terre.

Un regain de violence a été noté depuis février 2019 avec la participation de groupes armés étrangers et le recours à des messages de haine propagés par des membres des différentes communautés vivant en RDC ou à l’étranger à travers les discours publics, les médias et les réseaux sociaux.

Selon la MONUSCO, le cycle d’attaques et de représailles se poursuit. Au mois de juillet 2020, au moins 32 autres civils ont été tués dans la zone, dont 15 dans une attaque contre Kipupu et quatre autres villages dans le territoire de Mwenga le 16 juillet, tel que documenté par une mission effectuée sur place avec le soutien de la MONUSCO.

Mme Zerrougui a en outre condamné les discours de haine et les appels à la violence lancés depuis la RDC comme depuis l’étranger, rappelant qu’ils sont « inacceptables et exposent leurs auteurs à des poursuites ».

Multiplier les efforts pour neutraliser les groupes armés

Avec l’appui de la MONUSCO, les forces de défense et de sécurité déployées dans la région ont multiplié les efforts pour neutraliser les groupes armés impliqués dans les attaques et assurer la protection des populations civiles, en particulier dans les sites de déplacés. Ces efforts doivent se poursuivre dans le strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

L’accès à l’assistance humanitaire a été perturbé par des attaques perpétrées contre les organisations humanitaires et les camps des déplacés. Ces graves violations du droit international humanitaire empêchent des milliers de personnes de recevoir une aide vitale alors qu’elles ne peuvent plus accéder à leurs champs et que leurs réserves alimentaires ont été pillées ou détruites.

La MONUSCO réitère sa détermination à travailler avec les forces armées de RDC (FARDC) pour la protection des civils et la sécurisation des zones affectées par la violence. La Mission continuera également de soutenir les initiatives de dialogue intercommunautaire engagées par les autorités nationales et nationales pour garantir la paix et la sécurité dans la province.

Porter assistance aux déplacés.

Pour sa part le Fonds des Nations Unies pour l’enfance a annoncé mardi qu’il allait apporter une aide à des milliers de personnes déplacées qui ont fui les violences dans la région des Hauts Plateaux du Sud-Kivu.

L’UNICEF confirme que plus de 40.000 personnes – dont 7.500 enfants de moins de 5 ans et plus de 1.500 femmes enceintes – ont fui les villages des territoires d’Uvira, de Fizi et de Mwenga depuis mai en raison de l’intensification des conflits interethniques qui ont anéanti les moyens de subsistance de milliers de personnes.

Le Fonds estime que 10 centres de santé ont été pillés et rendus inutilisables, tandis que 18 autres ont été abandonnés par le personnel médical fuyant la violence. Au moins 28 écoles ont été pillées ou endommagées en décembre 2019 et n’ont pas été reconstruites depuis, laissant des milliers d’enfants sans endroit pour étudier.

L’UNICEF et ses partenaires concentrent actuellement leurs activités dans la région de Mikenge, où 40.000 personnes ont trouvé refuge dans les zones forestières, non loin de leur lieu d’origine. L’UNICEF a joué un rôle clé dans la réouverture de l’hôpital de Mikenge, qui avait été déserté par le personnel médical.

L’agence a fourni 4 tonnes de kits médicaux d’urgence comprenant des médicaments, des fournitures médicales et des équipements médicaux et de stérilisation de base pour la prise en charge de 20.000 personnes sur trois mois.

Elle fournit également des services médicaux et de vaccination de base par le biais de cliniques mobiles à environ 23.000 personnes déplacées qui ont trouvé refuge au Mont Mitumba.

L’UNICEF s’efforce également de réunir ou de placer dans des familles d’accueil 17 enfants qui avaient été séparés de leurs parents, et a distribué deux kits de recréation pour des activités d’équipe destinées à 300 enfants à Mikenge et à Bijombo.

Dans les prochains jours, l’UNICEF et ses partenaires vont distribuer 4 tonnes de rations alimentaires d’urgence à 4.000 personnes vulnérables (femmes enceintes et allaitantes, et personnes âgées), ainsi que 200 cahiers d’exercices aux enfants non scolarisés de Mikenge et Bijombo.

L’UNICEF avertit que des milliers de personnes déplacées dans la région des Hauts Plateaux du Sud-Kivu ont un besoin urgent de nourriture, d’abris, d’assistance en matière de santé et d’éducation, et appelle les partenaires humanitaires à intensifier leur intervention dans la région.

La crise du Sud-Kivu est passée inaperçue alors que la RDC est aux prises avec la crise d’Ebola jusqu’à récemment et de multiples crises dans la partie orientale du pays.

L’appel de de fonds humanitaire pour les enfants de RDC est de 301 millions de dollars. Au 15 juillet 2020, seuls 27 millions de dollars avaient été reçus et 40 millions de dollars ont été reportés de l’année précédente, laissant un déficit de financement de 219 millions de dollars (73%).

Agence Rwandaise d'Information



 

Un homme est mort après avoir été battu par la police qui faisait appliquer le couvre-feu lié au coronavirus au Rwanda.

Les membres de la famille de Flavien Ngaboyamahina disent qu'il est mort après avoir été violemment battu par un policier qui faisait respecter le couvre-feu dans une banlieue de la capitale rwandaise, Kigali.

M. Ngaboyamahina, qui allait avoir 30 ans ce mercredi, avait rendu visite à un ami à Karenge, à l'Est de Kigali, lorsque les deux hommes ont été arrêté.s Ils rentraient chez eux peu après 21 heures, heure du couvre-feu, selon un membre de la famille.

Lundi, le porte-parole de la police rwandaise a déclaré à la BBC qu'il commenterait l'affaire.

"Ils étaient sur la route près de la maison de son ami, qui a soudain entendu Flavien gémir en disant qu'il est gravement touché au ventre. Ce sont des policiers qui ont ensuite arrêté les deux", raconte le membre de la famille à la BBC.

M. Ngaboyamahina a été battu samedi et est mort à l'hôpital mardi dernier.

Les détails sur la façon dont il a été battu ne sont pas encore connus, des sources à Karenge ont confirmé à la BBC être au courant de l'incident, mais beaucoup ont peur de dire ouvertement ce qu'ils savent.

Lorsque M. Ngaboyamahina a été enterré jeudi, la police a envoyé un émissaire qui a dit à la famille que justice serait faite, a confirmé un autre membre de la famille.

Le Rwanda a récemment été placé par Tedros Ghebreyesus, de l'OMS, parmi les pays qui "gèrent bien la pandémie" [de coronavirus].

Ce pays d'Afrique de l'Est fait également partie des trois pays africains - le seul de la région sub-saharienne - dont les citoyens sont actuellement autorisés malgré la pandémie à voyager dans la zone Schengen de l'Europe de l'Est.

L'opposition dans le pays a condamné les violations des droits de l'homme et l'utilisation excessive de la force par les agents de sécurité pour faire appliquer les mesures de lutte contre la Covid-19.

Au cours des deux dernières semaines de juillet, plus de 60 000 personnes ont été punies pour ne pas avoir porté de masque, avoir enfreint le couvre-feu ou ne pas avoir respecté une distance sociale d'un mètre, a déclaré le ministère de l'Intérieur.

Plus de 27 000 personnes ont été punies pour ne pas avoir porté de masque, 23 000 pour avoir enfreint le couvre-feu et 12 000 pour ne pas avoir respecté la distance sociale, a tweeté le ministère.

La plupart d'entre eux sont arrêtés et emmenés dans des stades ou des écoles où ils sont obligés de rester assis toute la nuit ou toute la journée.

BBC Afrique



 

Trois personnes ont été condamnées dimanche à Kayanza (nord) à 30 ans de réclusion pour «attentat et complot contre le chef de l'Etat», le général Evariste Ndayishimiye, pour avoir jeté des pierres sur son cortège mercredi, a appris l'AFP lundi de sources concordantes. «Le Tribunal de grande instance de Kayanza a condamné trois jeunes gens dont une fille à 30 ans de prison pour attentat et complot contre le chef de l'Etat lors d'une procédure de flagrance», a annoncé à l'AFP une source judiciaire, sous couvert d'anonymat. Des témoins présents au procès dimanche ont confirmé l'information.

RFI

A la Une - الإثنين, 10 آب/أغسطس 2020 00:00

Nord-Kivu : flambée de cas confirmés de Coronavirus



 

Quarante-deux nouveaux cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés dans 6 zones de santé du Nord-Kivu en date du 7 août, selon le gouvernement provincial.

Dans un communiqué publié samedi 8 août dans la soirée à Goma  par le ministre provincial de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement provincial,  Jean -Bosco Shebishimbo dresse un tableau sombre de la pandémie :

« Le gouvernement provincial du Nord-Kivu informe l’opinion publique que la province a enregistré 42 nouveaux cas en date du 07 août 2020, parmi lesquels, 17 dans la zone de sante de Goa, 10 dans la zone de santé de Karisimbi, 5 à Rutshuru, 4 à Katwa, 2 à Butembo et 1 Beni ». 

Cette situation inquiète l’exécutif provincial qui appelle la population à observer strictement les mesures barrières afin de lutter contre cette pandémie.

C’est notamment le port correct et obligatoire des masques dans les lieux publics, le lavage des mains, la limitation du nombre des passagers dans le transport public et privé, l’interdiction d’organisation des deuils à domicile. Les dépouilles devraient être directement acheminées de la morgue aux cimetières. Le cortège funèbre ne doit pas dépasser 3 véhicules. 

Concernant la reprise des cours pour les élèves finalistes du primaire, secondaire et de l’université prévu ce lundi 10 août, le gouvernement provincial a demandé aux chefs d’établissements de faire respecter les mesures barrières.

Le Nord-Kivu est la deuxième province la plus touchée en RDC et compte désormais 423 cas confirmés.

Radio Okapi

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