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Plusieurs associations ont pris position pour alerter sur une série de restrictions concernant les archives dites sensibles sur le rôle de l'armée française au Rwanda au début des années 1990. Pour certains historiens, l'accès réservé de ces archives à la seule Commission Duclert pose problème, d'autant plus qu'elles traitent d'un sujet douloureux. 

La commission Duclert, mise en place par le président Emmanuel Macron en 2019, réunit une quinzaine d'historiens chargés d'examiner les archives sur l'implication de la France au Rwanda entre 1990 et 1994. Celle-ci a reçu la promesse d'un accès dérogatoire à toutes les archives estampillés « secret défense » sur le sujet.

C'est ce choix d'une déclassification pour le seul usage de cette commission qui interpelle l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT). Elle estime que cet accès restreint à des informations sensibles est problématique, notamment pour la « reconstruction d'une mémoire déjà controversée ».

La commission demande à être jugée à la publication de son rapport

Cette critique n'est pas nouvelle. Mais elle a été réactivée récemment par la polémique autour de la présence dans la commission Duclert de l'historienne Julie d'Andurain, auteure d'une notice sur l'opération Turquoise de 1994. Un article jugé complaisante vis-à-vis de l'armée française et dont plusieurs chercheurs ont dénoncé les erreurs, les partis pris, voire le négationnisme. Julie d'Andurain s'est mise en retrait depuis.

Du côté de la commission, on demande à être jugé sur pièce, autrement dit en avril 2021, lors de la sortie du rapport qui, selon un document intermédiaire, devra intégrer « tous les éléments de sources permettant de vérifier la validité de l'exposé ». Pas suffisant, toutefois, aux yeux de nombreux historiens, pour lesquels seul un accès libre aux archives sensibles à tous ceux qui en feront la demande pourrait permettre un vrai débat scientifique sur le contenu de ce rapport et ses conclusions.

Il y a une reprise en main globale des documents d'archives accessibles qui est extrêmement inquiétante

RFI

A la Une - الجمعة, 27 تشرين2/نوفمبر 2020 00:00

La Belgique restera « le porte-voix de la région des Grands Lacs »



 

La Belgique poursuivra l’an prochain son soutien aux efforts de stabilisation de la région des Grands Lacs et est favorable à une reprise « graduelle » de la coopération militaire avec la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué mercredi la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès ». La Belgique continuera à soutenir les efforts de stabilisation de la région des Grands Lacs sur le plan bilatéral et en jouant un rôle de relais et de porte-voix de la région auprès de la communauté internationale », a-t-elle déclaré dans la note de politique générale qu’elle a présenté en commission des relations extérieures de la Chambre.

L’action belge en 2021 sera axée sur le dialogue, la prévention des conflits et le développement des institutions démocratiques, a précisé Mme Wimès (MR).

Selon elle, la Belgique continuera en 2021 à soutenir les réformes annoncées par les nouvelles autorités de la RDC (le président Félix Tshisekedi, ndlr). « Nos deux pays envisageront la reprise graduelle de la coopération militaire dans le cadre d’une approche globale », a-t-elle ajouté.

« Avec ma collègue ministre de la Défense (Ludivine Dedonder, ndlr), nous examinerons, dès 2021, les possibilités de coopération offrant une situation clairement win-win pour les parties », a a poursuivi la chef de la diplomatie belge.

La coopération militaire belgo-congolaise avait été brutalement interrompue en avril 2017 par le régime de l’ancien président Joseph Kabila. Cette décision faisait suite à des critiques du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Didier Reynders, sur le choix d’un Premier ministre congolais issu de l’opposition.

Selon l’actuelle ministre, la Belgique participera aussi activement à la réflexion sur le futur de la MONUSCO (la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC), ainsi que sur la future stratégie régionale de l’ONU pour les Grands Lacs.

« Si les autorités congolaises en font la demande, la Belgique étudiera la possibilité d’autres appuis à la présidence congolaise de l’Union africaine en 2021, au-delà des actions déjà menées », précise la note.

La Libre Afrique



 

(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a accordé, le 25 novembre à Abidjan, un don de 20,55 millions de dollars américains au Burundi afin de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 2,7 millions de personnes installées dans trois provinces du nord du pays.

L’appui financier de la Banque au Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B) se compose d’un premier don de 12,83 millions de dollars, issu des ressources du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la Banque et d’un second d’un montant de 7,72 millions de dollars provenant du Pilier 1 de la Facilité d’appui à la transition (FAT).

Le projet, qui doit être déroulé sur une période de cinq ans, entre 2020 et 2025, prévoit notamment la réhabilitation de 1390 hectares de marais, l’aménagement de 3024 hectares de bassins versants et la mise en place de 800 hectares d’irrigation collinaire et de collecte des eaux de pluie. La lutte contre la chenille légionnaire, l’appui à la restauration et au relèvement de la fertilité du sol (engrais), la certification foncière, l’appui à la nutrition au profit de 23 010 ménages et l’achat de 10 800 chèvres et 630 truies ainsi que la construction d’une unité de fabrique d’aliment de bétail et d’une écloserie aquacole de grandes capacités figurent également au nombre des activités du PADCAE-B. De même, le projet intègre les objectifs du Programme technologies pour la transformation de l'agriculture africaine (TAAT) qui vise à déployer des technologies en vue d’augmenter la productivité et les productions agricoles et animales des chaînes de valeur agricole et animale ciblées.

Afin d’accompagner le gouvernement dans son vaste programme de réforme dans le secteur agricole, sept centres communaux agropastoraux seront créés et un appui apporté à la structuration et la professionnalisation des coopératives par la mise en place de 17 égraineuses utilisant l’énergie solaire. En outre, le projet appuiera la formation des agri-multiplicateurs de semences, tout en assurant une production et une distribution de 3 000 plants des nouvelles cultures d'exportation (macadamia et anacarde).

Le projet introduit une innovation en appliquant un système de suivi‑évaluation digitalisé qui permettra une remontée d’informations depuis le terrain jusqu’au niveau central facilitant ainsi le monitoring du projet en temps réel. Enfin, le projet contribuera à la promotion de l’entreprenariat de 3000 jeunes et femmes le long des différents segments des chaînes de valeurs sélectionnés et à travers la formation et la mise en place de fonds d’appui à l’employabilité.

La zone d’intervention du projet PADCAE-B comprend les provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi, au nord du Burundi. Elle s’étend sur dix-huit collines reparties à travers neuf communes : dans la province de Kirundo, Busoni, Vumbi, et Bwambarangwe ; dans la province de Ngozi, Gashikanwa, Kiremba et Tangara ; dans la province de Muyinga, Giteranyi, Gasorwe et Gashoho. Ces trois provinces figurent parmi celles ayant les densités les plus élevées du pays, avec une estimation de 553 habitants au kilomètre carré.

Le projet profitera directement à 138 060 personnes, dont 56% de femmes, et, de façon indirecte, à l’ensemble des 2 743 366 habitants des trois provinces, soit un quart de la population nationale.

« En s’appuyant sur le développement des communautés de base et l'utilisation de technologies ainsi que de systèmes résilients au changement climatique, et en favorisant l’employabilité des jeunes et des femmes dans le secteur agricole, le PADCAE-B contribuera à consolider la résilience du pays en créant les conditions d’une croissance forte et inclusive, en conformité avec les objectifs du gouvernement et du Plan national de développement (2018-2027), soutenus par la stratégie de la Banque au Burundi (DSP 2019-2023) » a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque au Burundi.

Le 30 juin 2020, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Burundi comprenait 19 projets du secteur public en cours d’exécution, totalisant un engagement de 387,39 millions de dollars. La répartition sectorielle du portefeuille était le suivant : transports (58,47%), agriculture (4,24%), énergie (33,03%), secteur social (3,24%), et multisecteur (1,02%).



 

(Agence Ecofin) - Le bilan des manifestations la semaine dernière à Kampala et dans d’autres villes ougandaises contre l’arrestation de Bobi Wine s’est alourdi à 45 morts. Une répression que ne cesse de dénoncer l’opposant, et candidat à la présidentielle dans le pays, face à Yoweri Museveni.

Au moins 45 personnes ont été tuées lors de manifestations qui ont secoué la capitale, Kampala, et d'autres régions de l'Ouganda, après l’arrestation de l’opposant et candidat à la présidentielle, Bobi Wine, a déclaré le lundi 23 novembre le porte-parole de la police ougandaise, Fred Enanga. Sur les 836 personnes arrêtées pendant les manifestations, 362 ont été inculpées, a-t-il ajouté.

« Nous comprenons le droit de manifester, mais […] des gens profitent pour enfreindre la loi », a indiqué M. Enanga, faisant référence à des actes de pillage présumés et aux dommages qui auraient été causés par les manifestants.

La pop star et député de l’opposition, Kyagulanyi Ssentamu, plus connu sous le nom de Bobi Wine, avait été arrêté le 18 novembre, lors d’un rassemblement dans le cadre de sa campagne à Jinja, une ville située au nord du lac Victoria, dans l'est de l'Ouganda. Une interpellation qui intervient une quinzaine de jours après une première arrestation qui avait fait grand bruit dans le pays.

La police ougandaise avait alors prétexté que l’opposant avait violé les mesures restrictives contre la propagation de la covid-19 interdisant aux candidats à la présidentielle d’organiser des rassemblements de masse.

L’annonce de cette arrestation a déclenché de violentes manifestations de ses partisans à Kampala et dans plusieurs autres villes du pays. Bobi Wine a été finalement libéré sous caution après deux jours de garde à vue.

Plusieurs témoins ont rapporté aux médias que des policiers, des militaires et des hommes armés en civil avaient tiré sur les manifestants dans certaines zones urbaines densément peuplées afin d’étouffer la contestation. Des témoignages appuyés par des vidéos abondamment partagées sur les réseaux sociaux.

Selon le porte-parole de la police ougandaise, des enquêtes sont ouvertes sur « un certain nombre d'incidents » de policiers « qui se seraient conduits de manière non professionnelle » pendant les manifestations. Affirmant que certains officiers avaient tiré « en légitime défense » pour tenter de disperser les foules.

« Les vidéos montrant des hommes armés sans uniforme tirant dans les ghettos la semaine dernière sont un spectacle pathétique! Il devrait y avoir justice pour les victimes de ces crimes - maintenant officiellement plus de 50! #StopPoliceBrutalityinuganda », a tweeté Bobi Wine.

Très populaire dans le pays, l’opposant qui fait face, dans le cadre de l’élection présidentielle, à Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 34 ans, ne cesse de décrier les entraves à sa campagne et les brutalités auxquelles sont soumis ses partisans.

« L'armée et la police nous ont empêchés de nous adresser aux habitants du district de Kibaale comme prévu! Ils nous empêchent maintenant de nous rendre dans le district de Hoima! Il est difficile de croire qu'un régime, jadis glorieux, ait aujourd’hui peur du peuple. #WeAreRemovingADictator », s’est-il indigné dans un tweet ce mercredi.

La veille, il avait dénoncé « une violence incroyable » déclenchée par l’armée et la police lors d’un rassemblement de ses partisans à Kasese, ville du sud-ouest de l'Ouganda, causant « plusieurs blessés graves ».

 



 

Officiellement, le Burundi n’a pas d’avion qui vole, depuis 2012. Sa compagnie AIR Burundi est en mode « sous-traitance ». Son embarras vaut donc tout son pesant d’or. C’est d’ailleurs pour cette raison que directeur général de la société burundaise AACB (Autorité de l’aviation civile du Burundi) s’est immédiatement fendu d’une « note » à l’intention de sa hiérarchie pour montrer pattes blanches dans cette affaire.

L’anonyme auteur du vieil adage populaire ne croyait pas si bien dire : «quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Même si elle met plus de temps, la vérité finit toujours par arriver ! ».

C’est précisément ce qui se passe aujourd’hui pour le gang burundais, engagé depuis des lustres dans le trafic illégal des mines d’or et d’autres manœuvres d’enrichissement illicite inavouables. Le mensonge avait pris le dessus et les caciques du régime CNDD-FDD s’en faisaient impunément plein les poches.

Mais depuis quelques mois, le roi est nu. Selon des sources concordantes, un jet privé « burundais » bourré d’or (valeur refuge par excellence) est cloué au sol rwandais après un ennui technique peu après son  décollage de l’est de la RDC.

Officiellement, le Burundi n’a pas d’avion qui vole, depuis 2012. Sa compagnie AIR Burundi est en mode « sous-traitance ». Son embarras vaut donc tout son pesant d’or. C’est d’ailleurs pour cette raison que directeur général de la société burundaise AACB (Autorité de l’aviation civile du Burundi) s’est immédiatement fendu d’une « note » à l’intention de sa hiérarchie pour montrer pattes blanches dans cette affaire.

Dans cette « note relative au faux certificat de transport aérien et l’immatriculation d’aéronefs commis par Gateway Export contre l’Etat du Burundi », Monsieur Emmanuel Habimana reconnait, tout de même, avoir eu à échanger depuis son bureau à Bujumbura avec un délégué de la compagnie aérienne indexée. Mais il étonne par son manque de professionnalisme quand il ose déclarer : « Une personne dont on ne se souvient pas l’identité qui disait qu’elle représentait Gateway export a demandé une audience chez AACB ».

Puis, passant du coq à l’âne, il s’en mêle les pinceaux en évoquant Kigali sans aucun lien avec ses propos : « A notre grande surprise, Gateway export a demandé l’autorisation de survol et d’atterrissage à Kigali pour un aéronef de type Antonov 72- 100 ».

Nous n’avons pas eu la suite réservée à cette note fuitée. Mais certains faits et gestes illustrent bien la colère des autorités burundaises dont on sait qu’elles sont impliquées jusqu’au cou dans ces transactions inavouables. Selon des sources, l’avion en question venait de la RDC et transportait de l’or à vendre à Dubaï.

Parmi les agents secrets du régime burundais, principaux acteurs de cette mafia organisée, se trouvent l’homme d’affaire Jean Marie Rurimirije et un certain Herman Ndayisaba, ancien patron de l’ONG TPO. Ce dernier est déjà détenu à la prison centrale de Mpimba alors que l’autre est dans l’œil du Service des renseignements.

On en saura sans doute davantage dans les jours qui viennent. Surtout que l’ONG Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, OLUCOME, vient de saisir la CIRGL (Conférence internationale pour la région des grands lacs) pour lui demander d’enquêter sur cette affaire.

« Nous avons un grand honneur de nous adresser auprès de votre haute autorité pour vous demander de mettre en place une commission indépendante qui va effectuer des enquêtes indépendantes, l'une sur un aéronef de type ANTONOV 72-100 qui serait immatricule au Burundi sous les marques de nationalité 9U-BBU et une autre sur le trafic illégal des minerais (l'or) dans Ia région des Grands Lacs», a déclaré Gabriel Rufyiri dans une lettre au Secrétaire exécutif de la CIRGL.

« L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) dispose des informations crédibles selon lesquelles une société de droit congolais GATEWAY EXPORT aurait demande une licence d'exploitation aérienne au Burundi en date du 05 aout 2019. Selon le message officiel du Gouvernement burundais, il n'a pas encore donne cette licence d'exploitation à la société Gateway EXPORT. Cependant, les informations à Ia disposition de l'OLUCOME confirment que l'avion opérait sans aucune entrave depuis un certain temps», a-t-il ajouté.

Burundidaily

A la Une - الأربعاء, 25 تشرين2/نوفمبر 2020 00:00

Le Rwanda enregistre un léger déficit des dépenses publiques



 

Le Rwanda a enregistré un déficit budgétaire de 1,7 milliard de Frw au premier trimestre de l’exercice 2020/2021, selon le Ministère des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana, pendant qu’il présentait au Parlement le budget le budget et la mise à jour économique du premier trimestre de cet exercice le lundi 23 Novembre.

« De juillet à septembre 2020, le pays avait prévu de dépenser 887,6 milliards de Frw, mais il a plutôt dépensé 885,9 milliards Frw, en affichant un déficit de 0,2%. Il y a une augmentation des recettes intérieures perçues pour la période revue », a-t-il indiqué.

Au cours de la période de juillet à septembre, le recouvrement des recettes s’est élevé à 465,5 milliards Frw – recettes fiscales et non fiscales – soit un excédent de 12,7% par rapport aux 52,5 milliards Frw.

Sur la base du financement extérieur, le pays a reçu 404,4 milliards de francs suisses de fonds extérieurs contre 406 milliards de francs, soit un déficit de 0,4%. Dans le même temps, le produit intérieur brut (PIB) du Rwanda a baissé de 12,4% d’une année à l’autre.

Le déclin a été occasionné par les mauvaises performances dans les secteurs des transports, du commerce, de l’éducation, de la construction, des exportations, de l’hôtellerie et de la restauration et de l’agriculture, principalement en raison de la pandémie de Covid-19.

Quelques résultats issus de ces dépenses

Le pays a beaucoup dépensé pour l’achat de semences et d’engrais, contribuant ainsi à soutenir l’économie à l’époque de Covid-19.

Le pays a produit 8 500 tonnes de café, dépassant sa prévision de 8 900 tonnes. Plus de 102 000 enfants ont reçu des aliments enrichis pour lutter contre la malnutrition. Les mères enceintes et allaitantes ont reçu les repas nutritifs, toujours selon le Ministre Ndagijimana.

Concernant l’électricité, Ndagijimana a déclaré que plus de 32 000 foyers ont reçu une connexion électrique sur le réseau, tandis que plus de 10 000 foyers étaient connectés à l’énergie solaire. Au milieu de la pandémie, le Rwanda a augmenté les laboratoires de test Covid-19 de un à 12.

Les députés ont salué les efforts du Gouvernement pour contrôler la propagation du virus, tout en exprimant leurs inquiétudes quant à la pénurie de financement face à une économie fragile.

«Qu’arrivera-t-il aux activités qui étaient prévues pendant que l’on a fait face au déficit budgétaire? Seront-elles prise en compte dans le budget révisé ou allons-nous attendre le prochain exercice? », a demandé la Députée Vénéranda Nyirahirwa.

La députée Christine Muhongayire a aussi exprimé sa préoccupation : «Je peux voir que l’économie est toujours en déclin à cause de la pandémie de Covid-19. En tant que responsables de la planification économique, comment comptez-vous rétablir la dynamique de croissance? »

Ndagijimana a répondu : «L’objectif de mobilisation des ressources nationales a été dépassé. Seulement 0,2 pour cent des prêts extérieurs n’ont pas été reçus au premier trimestre; mais il y a de l’espoir qu’ils seront accessibles au cours du prochain trimestre. L’économie nationale devrait reculer de -0,2% en 2020, ce qui est inférieur au déclin économique mondial de -4,4% cette année. Cependant, l’économie devrait reprendre et croître de 5,7% en 2021, 6,8% en 2022, et par le niveau de croissance de la pandémie d’avant Covid-19 de 8% en 2023, si les efforts pour contenir la pandémie sont réussie, dans le monde entier ».

RNA



 

L’ancien président burundais, Pierre Buyoya, a démissionné de son poste de Haut représentant de l’Union africaine au Mali et au Sahel, selon une information RFI.

Condamné avec 18 proches par contumace à la prison à perpétuité au Burundi pour l’assassinat de son successeur et premier président hutu démocratiquement élu du pays, Melchior Ndadaye, en 1993, Pierre Buyoya a démissionné pour consacrer tout son temps à sa défense. Ce crime avait plongé le pays dans une terrible guerre civile qui a fait plus de 300 000 morts en une décennie.

Du côté de l’Union africaine (UA), « le statu quo était devenu intenable », explique une source à RFI. L’ancien président burundais a pris ses responsabilités et a présenté il y a une dizaine de jours sa démission de son poste de Haut représentant de l’UA au Mali et au Sahel.

Officiellement, Pierre Buyoya démissionne pour pouvoir se consacrer totalement à sa défense, mais c’est en réalité une décision prise d’un commun accord avec la Commission de l’Union africaine, afin d’« éviter de mettre dans l’embarras » un organe « qui est avant tout au service des États membres », toujours selon notre source.

Un « procès politique »

« Sa démission a été acceptée avec une grande reconnaissance pour l’excellent travail accompli au nom de l’Union africaine », a réagi un haut responsable au sein de la Commission. L’ancien président burundais est toujours au Mali. Il n’a pas voulu s’exprimer pour le moment, mais il prévoit une conférence de presse d’ici quelques jours « pour expliquer » sa décision.

Pierre Buyoya conteste sa condamnation et dénonce ce qu’il qualifie de « procès politique mené de manière scandaleuse en violation de toutes les règles de droits ».

Il prévoit désormais de quitter très rapidement le Mali où il était en poste depuis huit ans, pour aller s’établir dans un autre pays du continent africain d’où il va se battre pour sa « réhabilitation ».

RFI

A la Une - الثلاثاء, 24 تشرين2/نوفمبر 2020 00:00

2020 : 500 migrants morts entre l’Afrique et les Canaries



 

(Agence Ecofin) - Depuis janvier 2020, alors que plus de 18 000 migrants africains sont arrivés aux îles Canaries en partant des côtes ouest africaines, 500 autres sont morts au cours de la traversée, d’après l’OIM. Ces départs en hausse par rapport à 2019, ont été motivés par les conditions d’insécurité et de pauvreté.

L’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a déclaré le 20 novembre que plus 500 migrants africains qui ont tenté de rejoindre les îles Canaries en Espagne depuis les côtes ouest africaines, sont décédés entre janvier et novembre 2020.

D’après l’organisation, ce chiffre a plus que doublé par rapport à 2019, où elle avait enregistré 210 décès au cours de la même période. La majorité de ces migrants sont originaires des pays d’Afrique de l’ouest, avec le Sénégal comme principal point de départ.

Par ailleurs,  l’OIM a indiqué que plus de 18 000 migrants ouest-africains sont arrivés aux Canaries cette année à travers l'océan Atlantique. Un autre record en comparaison aux 1550 arrivées au cours de la même période de 2019.

Pour justifier ces départs, l’organisation a évoqué deux principales raisons à savoir les violences dans la région du Sahel ou en Côte-d’Ivoire et l’extrême pauvreté. Deux phénomènes qui se sont aggravés ces derniers temps en raison de la pandémie de Covid-19, l’insécurité alimentaire et le changement climatique.

Rappelons que les derniers décès en date sont ceux du 15 novembre où une soixantaine de personnes auraient péri au cours d’un naufrage au large de l’Afrique de l’Ouest.

A la Une - الثلاثاء, 24 تشرين2/نوفمبر 2020 00:00

Emoi en RDC



 

Et nos gorilles alors? C'est en substance le cri du coeur lundi en République démocratique du Congo après la récente diffusion par une chaîne française d'un reportage sur les derniers grands singes des montagnes au Rwanda.

"L'espèce est menacée et ne vit plus qu'au coeur des forêts denses du Rwanda", a déclaré le présentateur-vedette de TF1 Gilles Bouleau en présentant ce sujet diffusé sur la chaîne privée française.

"Il n'en existe qu'un millier sur la planète. Et on ne peut les trouver qu'ici", ajoute le commentaire du reportage tourné dans le parc des Volcans au Rwanda, frontalier de l'Est de la RDC.

"Le journal de 20H00 du 19/11/2020 de TF1 en France ignore-t-il que les 800 gorilles des montagnes sont repartis sur trois pays: l'Ouganda, le Rwanda et la RDC ?", s'est insurgé l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) dans un communiqué.

"Ils ont affirmé que ces primates n'existent qu'au Rwanda. Le parc des Virunga abrite aussi ces gorilles, n'oubliez pas", ajoute l'ICCN, référence à la réserve naturelle située juste de l'autre côté de la frontière, dans la province du Nord-Kivu.

 

Les Congolais ont reçu le soutien de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en RDC Jean-Marc Châtaignier, qui a parlé d'une "erreur incompréhensible". "J'espère que @TF1 corrigera vite sa boulette", ajoute le diplomate européen de nationalité française sur son compte Twitter.

Et l'incontournable ambassadeur des Etats unis à Kinshasa Mike Hammer d'ajouter: "Corrigez-le tout de suite @TF1! (...) Je les ai vus moi-même, ils sont magnifiques!".

Le Rwanda promeut activement ses sites touristiques, en sponsorisant deux clubs de football prestigieux, Arsenal et le Paris Saint-Germain, sous le thème "Visitez le Rwanda".

Contrairement à son grand voisin, le Rwanda a mis en place des facilités d'obtention du visa à l'arrivée à l'aéroport de Kigali ou aux frontières depuis le 1er janvier 2018.

Le Rwanda bénéficie enfin de la paix et de la sécurité sur son territoire alors que les magnifiques sites touristiques des parc des Virunga et de Kahuzi-Biega dans l'Est de la RDC sont en partie menacés par des groupes armés.

AFP

A la Une - الثلاثاء, 24 تشرين2/نوفمبر 2020 00:00

Le Rwanda commencera dans un mois à recourir aux chiens pour tester le COVID-19



 

Le Rwanda commencera dans un mois à recourir aux chiens pour tester le COVID-19 chez des personnes, selon un Accord signé hier entre l’Ambassadeur d’Allemagne au Rwanda, Dr Thomas Kurz, et le Directeur Général du Centre Biomédical du Rwanda (RBC), Dr Sabin Nsanzimana.

« Le Projet est mis en œuvre par la Police du Rwanda qui apprête des chiens à dresser, en collaboration avec une Université Allemande, qui fournit des Experts dresseurs de chiens. Les chiens pourront sentir le COVID-19 à partir des échantillons prélevés sur des gens. Ensuite, l’on confrontera les résultats avec des échantillons examinés dans le laboratoire, en s’assurant qu’ils correspondent. Les personnes examinées resteront sur place en attendant leurs résultats. Le Projet est maintenant en cours. La formation débutera le mois prochain et les tests commenceront au début de l’année prochaine ou à la fin du mois de Décembre de cette année », a-t-il indiqué.

Il a précisé que ce procédé est utilisé maintenant dans quelques pays du monde, comme l’Allemagne et les Émirats Arabes Unis dans la ville de Dubaï.

Le Rwanda est le premier pays africains qui introduit cette innovation sur le continent, et il veut continuer à l’utiliser pour diagnostiquer d’autres maladies comme le diabète ou d’autres épidémies que les gens peuvent avoir sans le savoir.

La méthode est utile pour appuyer le personnel médical fatigué face à une recrudescence des épidémies. 

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