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Deux semaines après en avoir pris le contrôle, les rebelles centrafricains qui mènent depuis décembre une offensive contre le régime du président Faustin Archange Touadéra ont quitté la ville de Bangassou, à 750 km à l'est de la capitale Bangui, après un ultimatum de l’ONU.

Les rebelles "ont abandonné les positions qu’ils occupaient (depuis le 3 janvier, NDLR) et fui la ville dans la nuit de vendredi à samedi" après avoir reçu un ultimatum de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a déclaré samedi soir Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.

La force de l'ONU "reste en alerte pour prévenir toute action des groupes armés visant la population civile, l’autorité de l’Etat et les Casques bleus ou le retour des rebelles dans la ville", a-t-il souligné.

"Des incidents impliquant des tentatives de pillages ont eu lieu dans la soirée et le matin (vendredi et samedi, NDLR), et la force est intervenue pour y mettre fin.La situation est calme et sous contrôle, et les positions initialement occupées par les éléments armés ne le sont plus", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole de la composante militaire de la Minusca.

"Le pillage de la ville de Bangassou par les rebelles (...) avant leur retrait à l’arrivée des renforts constitués des éléments du contingent rwandais de la Minusca est révélateur d’un des objectifs de ces mercenaires étrangers: piller nos richesses et les biens de notre peuple", a fustigé sur Facebook le premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada.

Le 17 décembre, les six plus puissants des groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), puis ont annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.

Ils se sont jusqu'alors heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées - l'armée centrafricaine, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de près de 12.000 soldats et des centaines de militaires rwandais et de paramilitaires russes dépêchés par leurs pays, au début de l'offensive rebelle, à la rescousse de M. Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu mais à l'issu d'un scrutin pour lequel moins d'un électeur inscrit sur deux a pu se rendre dans les bureaux de vote en raison de l'insécurité dans tout le pays en dehors de Bangui.Ce que l'opposition invoque pour réclamer l'annulation de la présidentielle, en plus de "fraudes massives", selon elle.

La Cour constitutionnelle doit valider ou rejeter le résultat de l'élection d'ici le 19 janvier.

- Offensive sur Bangui -

Après l'offensive des groupes armés, de nombreux habitants de Bangassou s'étaient réfugiés en République démocratique du Congo.

"C’est une grande joie", a déclaré à l'AFP Juan Jose Aguirre, évêque de Bangassou, à la suite de la reprise de la ville par la Minusca."Après treize jours à dormir à la belle étoile, les gens vont pouvoir rentrer chez eux", a-t-il ajouté.

Lors de l'attaque de Bangassou - la 5e ville de Centrafrique avec environ 30.000 habitants -, "les corps de cinq éléments armés ont été retrouvés", avait twitté la Minusca, sans plus de précisions.Une quinzaine de blessés avaient été transportés par Médecins sans frontières.

Depuis la mi-décembre, les rebelles se livrent à des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale.Mais mercredi, environ 200 membres des groupes armés ont tenté deux incursions simultanées aux portes de Bangui.Ces assauts ont été repoussés à l'issue de combats qui ont fait une trentaine de morts parmi les rebelles, selon le gouvernement et des sources onusiennes, et un Casque bleu rwandais a été tué.

Vendredi, un Casque bleu burundais a été tué dans une embuscade d'"élément armés des groupes coalisés" près de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, au cours d'une "opération de sécurisation" des environs de cette ville par des Casques bleus burundais et bangladais, a annoncé la Minusca dans un communiqué.Deux soldats bangladais ont été légèrement blessés.

Depuis décembre, quelque 60.000 Centrafricains ont fui les violences, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève.Pour la seule journée du 13 janvier, ce sont 10.000 personnes qui ont traversé le fleuve Oubangui pour trouver refuge en République démocratique du Congo.

Le HCR "appelle à une cessation immédiate de toutes les violence en République centrafricaine" (RCA) et "au retour immédiat de toutes les parties à un dialogue significatif et à des progrès vers la paix".

Africa Radio

A la Une - الأحد, 17 كانون2/يناير 2021 11:41

Ouganda : Yoweri Museveni réélu pour un sixième mandat



Au pouvoir en Ouganda depuis 35 ans, Yoweri Museveni a été réélu pour un sixième mandat. Une réélection contestée par son principal rival, Bobi Wine, qui dénonce « une mascarade ».

Yoweri Museveni, à la tête du pays depuis 1986, a été réélu samedi pour un sixième mandat avec 58,64% des voix, a annoncé la commission électorale, sur fond d’accusations de fraude de son principal adversaire, Bobi Wine. Principal rival de l’ex-guérillero, ce dernier a obtenu 34,83% des voix, selon la commission.

La participation a été de 57,22% pour ce scrutin sous haute surveillance, durant lequel les autorités ont suspendu l’accès à internet et aux réseaux sociaux.

Bobi Wine – Robert Kyagulanyi de son vrai nom – a contesté les résultats du scrutin dès vendredi, en dénonçant « une mascarade complète » et en estimant avoir « largement remporté » l’élection.

Le domicile de Bobi Wine encerclé

Le député de 38 ans et ex-chanteur, populaire auprès de la jeunesse ougandaise, a dénoncé des fraudes massives – des bourrages d’urnes, des bulletins préremplis, des électeurs n’ayant reçu des bulletins que pour les législatives ou des agressions contre les observateurs de son parti, parfois chassés des bureaux de vote. Depuis vendredi soir, des soldats encerclent son domicile, en périphérie de la capitale, Kampala.

Les élections se sont déroulées à l’issue d’une campagne particulièrement violente, marquée par le harcèlement et les arrestations de membres de l’opposition, des agressions contre les médias et la mort d’au moins 54 personnes dans des émeutes après une énième arrestation de Bobi Wine, dont la campagne a été largement entravée au nom des restrictions anti-Covid.

Le scrutin s’est déroulé dans un calme apparent jeudi, mais sous la forte et oppressante présence de policiers anti-émeutes et de militaires, et sur fond de coupure d’internet, entrée samedi dans son 4e jour.

Jeune Afrique



Le candidat de l’opposition ougandaise Bobi Wine, principal adversaire de l’inamovible Yoweri Museveni, a revendiqué vendredi la victoire lors de la présidentielle de la veille, dont les premiers résultats officiels accordent une large avance au président sortant.

Lors d’une conférence de presse en périphérie de Kampala, où les réseaux sociaux sont suspendus et où l’accès à internet est fortement perturbé, M. Wine a « rejeté » ces premiers résultats, dénonçant « une véritable mascarade » et affirmant avoir « largement vaincu » M. Museveni, qui brigue un sixième mandat.

Quelques heures plus tard, des soldats ont encerclé son domicile, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le député de 38 ans a assuré se « sentir menacé »: certains militaires ont pénétré dans son jardin et l’ont braqué en silence avec un pistolet, selon lui.

Le porte-parole adjoint de l’armée, Deo Akiiki, a affirmé que les soldats étaient là pour assurer la sécurité et avaient arrêté trois personnes qui tentaient « d’accéder à la maison » du député.

Selon des résultats provisoires, le nouveau parti d’unité nationale de Wine est en passe de devenir la principale opposition au parlement

« Nous avons certainement remporté l’élection et nous l’avons largement remportée », a affirmé plus tôt l’ancien chanteur de ragga face à la presse. Le scrutin a fait l’objet du « pire trucage jamais connu » en Ouganda, selon lui. Il promet de fournir des preuves vidéos une fois l’accès à internet rétabli.

Il a déclaré avoir connaissance de milliers d’irrégularités, citant des bulletins préremplis, des électeurs influencés ou n’ayant reçu de bulletin que pour les législatives et pas pour la présidentielle, ou encore des urnes ouvertes et bourrées dans certains districts.

Populaire auprès de la jeunesse urbaine ougandaise, l’opposant a promis qu’il dévoilerait une stratégie dans les prochaines heures.

La commission électorale a elle rejeté ces accusations de fraude, et demander à M. Wine, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, de « démontrer au pays de quelle manière (…) les résultats sont truqués ».

– Au moins 54 morts –

En attendant les résultats complets, prévus « d’ici samedi » après-midi, les premiers dépouillements donnent une large avance au président sortant, Yoweri Museveni, qui dirige l’Ouganda depuis 1986.

Les trois quarts des 44 millions d’Ougandais ont moins de 30 ans et n’ont jamais connu que lui au pouvoir.

Le leader autoritaire de 76 ans est en tête avec 62,74% des voix, contre 29,34% pour M. Wine, selon un décompte donné en fin d’après-midi, basé sur la moitié des 34.600 bureaux de vote du pays.

Patrick Amuriat, un autre candidat de l’opposition, cumule 4,11% des suffrages. Aucun des huit autres prétendants en lice n’atteint la barre des 1%.

Quelque 18 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes jeudi, pour conclure une campagne présidentielle particulièrement violente. En novembre, au moins 54 personnes ont été tuées par la police lors de violences déclenchées par une énième arrestation de M. Wine, maintes fois appréhendé depuis 2018.

Si le scrutin de jeudi s’est « généralement déroulé dans le calme dans tout le pays » selon la commission électorale et la police, Bobi Wine a lui dénoncé des « violences ».

Un diplomate installé à Kampala a déclaré vendredi à l’AFP sous couvert de l’anonymat que des violences isolées avaient eu lieu, ainsi que de nombreuses irrégularités, mais qu’aucun signe de manipulation massive du vote n’avait été constaté.

– Président autoritaire –

Les Etats-Unis, l’Union européenne, les Nations unies et des organisations de défense des droits ont exprimé leur inquiétude sur l’intégrité et la transparence de l’élection.

Une seule organisation étrangère, l’Union africaine, a envoyé des observateurs. Les Etats-Unis ont eux annulé l’envoi d’une mission d’observation, devant le refus des autorités ougandaises d’accueillir nombre de ses membres.

Après une campagne sous haute tension, le rejet des résultats par M. Wine pourrait inciter ses partisans à descendre dans la rue et fait craindre des violences. Le président Museveni a averti que contester violemment les résultats serait considéré comme une « trahison ».

Le dirigeant règne sur l’Ouganda depuis 35 ans. D’abord applaudi comme un leader moderne après les horreurs des régimes d’Idi Amin Dada et Milton Obote, il s’est progressivement mué en président autoritaire, écrasant toute opposition.

Son parti hégémonique, le Mouvement de résistance nationale, a modifié deux fois la constitution pour lui permettre de rester au pouvoir. Toujours réélu au premier tour, à chaque fois avec des soupçons de fraude, M. Museveni fait figure de favori: en Afrique, seuls Teodoro Obiang Nguema en Guinée Equatoriale et Paul Biya au Cameroun ont passé plus de temps au pouvoir sans interruption.

Le choc générationnel avec Bobi Wine, deux fois plus jeune que lui, ne semble pas l’inquiéter. Pendant que son rival faisait campagne en casque lourd et gilet pare-balles, « M7 » comptait ouvertement les jours le séparant d’une nouvelle victoire.

AFP



Un Casque bleu burundais a été tué vendredi en Centrafrique, le 5e soldat de la mission de  l'ONU (Minusca) depuis le début, il y a un mois, d'une offensive de rebelles contre le régime du président Faustin Archange Touadéra, a annoncé l'ONU.

Il a péri dans une embuscade d'"éléments armés des groupes coalisés" près de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, au cours d'une "opération de sécurisation" des environs de cette ville par des Casques bleus burundais et bangladais, a annoncé la Minusca dans un communiqué. Deux soldats bangladais ont été légèrement blessés.

Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "fermement les attaques perpétrées aujourd'hui par des éléments présumés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ayant visé un convoi" des Casques bleus. Il "réitère sa profonde préoccupation face aux efforts continus de déstabilisation faits par les groupes armés à travers le pays" et "appelle toutes les parties à immédiatement cesser la violence et à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques", précise-t-il dans son communiqué. 

Dans une déclaration séparée, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné dans les termes les plus forts les attaques contre la Minusca". Cette condamnation est exprimée aussi à l'égard de "toutes les attaques, provocations et incitations à la violence contre la Minusca par des groupes armés et d'autres auteurs", précise leur déclaration adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil. 

Le 17 décembre, les six plus puissants des groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont coalisés, puis on annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.

Ils se sont jusqu'alors heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées -outre l'armée centrafricaine, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de près de 12.000 soldats et des centaines de militaires rwandais et de paramilitaires russes dépêchés par leurs pays, au début de l'offensive rebelle, à la rescousse du pouvoir de M. Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu mais à l'issu d'un scrutin pour lequel moins d'un électeur inscrit sur deux a eu l'occasion de pouvoir se rendre dans les bureaux de vote en raison de l'insécurité dans tout le pays en dehors de Bangui. Ce que l'opposition invoque pour réclamer l'annulation de la présidentielle, en plus de "fraudes massives", selon elle.

La Cour constitutionnelle doit valider ou rejeter le résultat de l'élection avant le 19 janvier. 

Les rebelles se livrent, depuis près d'un mois, à des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale mais, mercredi, environ 200 d'entre eux ont tenté deux incursions simultanées aux portes de Bangui. Ces assauts ont été repoussés à l'issue d'intenses combats qui ont fait une trentaine de morts parmi les rebelles, selon le gouvernement et des sources onusiennes, et un Casque bleu rwandais a été tué.

Le 25 décembre déjà, trois soldats rwandais de la Minusca avaient péri dans une attaque des rebelles à Dékoa, à 250 km au nord de Bangui.

AFP



Le fortes pluies sont attendues dans plusieurs parties du Rwanda du 13 au 16 janvier 2021avec des risques d’inondations et d’autres catastrophes telles que les glissements de terrain, a annoncé le Service météorologique du Rwanda dans ses prévisions.

«Météo Rwanda souhaite informer ses estimés parties prenantes et utilisateurs finaux qu’une augmentation des précipitations est attendue du 13 au 16 janvier 2021.», indique le Service météorologique dans un communiqué publié le 13 janvier.

«Le sud-ouest de la province du Sud et de la province de l’Ouest devraient recevoir des précipitations accrues allant de 20 à 55 mm par jour au cours des trois prochains jours», poursuit  Météo Rwanda qui appelle les Rwandais à la prudence.

Les prévisions susmentionnées indiquent en outre qu’une augmentation des précipitations est prévue entre le 13 et le 15, en particulier dans la partie occidentale du Rwanda.

En raison de l’accumulation des précipitations et des pluies attendues dans les trois jours, Meteo Rwanda appelle à des mesures d’urgence pour éviter les probabilités d’impacts négatifs associés à une augmentation des précipitations, en particulier dans les zones sujettes aux catastrophes.

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الجمعة, 15 كانون2/يناير 2021 11:23

Une Guinéenne nouvelle émissaire de l’ONU en RDC



Une Guinéenne, Bintou Keita, a été nommée émissaire de l’ONU en République démocratique du Congo, pour gérer l’une des plus importantes et difficiles opérations de Casques bleus menées par l’Organisation dans le monde, ont annoncé jeudi les Nations unies. Née en 1958, Bintou Keita était jusqu’à présent sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, après avoir été adjointe aux Opérations de maintien de la paix (2017). Elle a rejoint les Nations unies en 1989 et a notamment occupé des fonctions au Darfour (2015) et au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).

Elle succédera en février à l’Algérienne Leila Zerrougui qui aura fait trois ans de mission en RDCongo. Selon des diplomates, la fonction d’émissaire dans ce pays est particulièrement exigeante et fatigante.

La Mission de paix Monusco compte environ 15.000 Casques bleus, avec un budget annuel atteignant plus d’un milliard de dollars. Son mandat a été renouvelé en décembre par le Conseil de sécurité de l’ONU pour un an avec une amorce prudente de désengagement étalé sur plusieurs années, sans échéance de fin établie.

La Libre Afrique



La Mission de Maintien de la Paix en République Centrafricaine (MINUSCA) condamne dans les termes les plus forts l’attaque lancée ce mercredi matin par les groupes armés dans la périphérie de la ville de Bangui, et qui a causé la mort d’un casque bleu rwandais, pendant qu’un autre a été blessé.

L’attaque a été repoussée par les casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines. 

Au cours de cette attaque coordonnée, les éléments armés ont directement ciblé les casques bleus déployés sur ces différents axes menant à la capitale.

Ces derniers, avec les prompts renforts en troupes et l’appui fourni par des hélicoptères, ont pu contenir et repousser les assaillants dans une action conjointe avec les forces armées centrafricaines. Les éléments des groupes armés ont subi des pertes en vies humaines, certains ont été arrêtés et des armes saisies.

La MINUSCA déplore la perte d’un casque bleu, tandis qu’un autre a été blessé.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, s’incline devant la mémoire de ce casque bleu tombé au service de la paix dans le pays et exprime ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu’au contingent et au gouvernement rwandais.

La MINUSCA condamne fermement les attaques des groupes armés coalisés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques notamment l’ancien président François Bozizé.

La Mission les rend responsables des conséquences de ces violences sur les populations civiles et souligne que les attaques contre les casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre et poursuivies en justice.

Le Représentant spécial qui est en contact permanent avec les autorités centrafricaines et avec toutes les parties engagées en faveurs du dialogue et du rejet de la violence, rappelle la détermination de la MINUSCA à exécuter son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation du processus électoral.

Un autre soldat rwandais de la MINUSCA a été tué dans une embuscade en RCA en Juillet de l’année dernière.

La RCA en difficulté a organisé le mois dernier une élection qui a vu le président sortant Faustin-Archange Touadera réélu lors du scrutin du 27 Décembre, recueillant plus de 53% des voix au premier tour, selon les résultats provisoires annoncés par la commission électorale en date du sur 05 Janvier dernier.

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الأربعاء, 13 كانون2/يناير 2021 11:57

Covid-19: la RDC a franchi la barre des 20.000 cas



La République démocratique du Congo "a dépassé la barre des vingt mille cas de coronavirus", a indiqué mercredi le comité chargé de la lutte contre cette pandémie dont les premiers cas ont été diagnostiqués en mars 2020 à Kinshasa. "Depuis le début de l'épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul des cas est de 20.003. Au total, il y a eu 626 décès et 14.767 personnes guéries", a détaillé le Comité multisectoriel dédié à la riposte à la pandémie du Covid-19 en RDC. L'épidémie touche 22 provinces sur les 26 que compte le pays, ajoute ce comité dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique daté de mardi.

A cette date, la RDC a enregistré 296 nouveaux cas de contamination par le coronavirus dont 273 dans la capitale Kinshasa, considérée comme "épicentre de la Covid-19 en RDC (79%)", d'après l'Organisation mondiale de santé (OMS).L'équipe de riposte s'est à nouveau inquiétée du fait que "les coupures d'électricité se prolongent dans les différents centres de traitement Covid-19".Selon l'OMS, "l'évolution de la Covid-19 en RDC est marquée par une augmentation des cas au cours de la semaine épidémiologique 53 (du 28 décembre 2020 au 03 janvier 2021), période liée aux fêtes de fin de l'année 2020 et du début de celle de 2021".En raison de l'arrivée d'une deuxième vague de cas dans le pays, les autorités ont décrété un couvre-feu sur l'ensemble du territoire national de 21H00 à 5H00 depuis bientôt un mois. Les écoles et les universités sont fermées.

Radio Africa



La campagne électorale s'est achevée mardi soir en Ouganda, avant les élections générales prévues ce jeudi 14 janvier. Mardi dans la journée, les différents partis ont exprimé un dernier message à leurs partisans avant le scruti

« Allez voter massivement ». Tel est l'appel lancé par tous les candidats ce mardi, pour le dernier jour de campagne. Le président sortant, Yoweri Museveni, a appelé tous les citoyens au calme pour le jour de l’élection.

Au pouvoir depuis 1986, Yoweri Museveni brigue un sixième mandat. Il sera opposé à 10 autres candidats, dont Bobi Wine, chanteur devenu député et maintenant principal candidat de l’opposition.

Le chef de l’Etat a assuré que les forces de l’ordre étaient en place pour que les Ougandais puissent se rendre aux urnes en sécurité, malgré, d’après lui, certaines intimidations menées par des militants de l’opposition.

De leur côté, les trois autres principaux candidats, Bobi Wine de la Plateforme d’unité nationale, Patrick Amuriat du Forum pour le changement démocratique, et Mugisha Muntu, de l’Agence pour une transformation nationale, ont tenu une conférence de presse conjointe mardi matin.

En plus d’encourager leurs partisans à aller voter jeudi, ils les ont appelés à rester proches des bureaux de vote afin de s’assurer que leur voix est bien comptée. Objectif selon eux : protéger les votes, et empêcher de possibles tentatives de fraudes électorales.

Les autorités ougandaises ont par ailleurs demandé ce mardi aux opérateurs téléphoniques de couper les réseaux sociaux dans le pays. Le président Museveni, dans son allocution, s’est excusé pour la mesure, mais a affirmé n’avoir pas eu le choix après la fermeture de dizaines de comptes pro-régime par Facebook.

RFI



Paris abrite, ce lundi, le deuxième sommet " One Planet Summit" consacré à la biodiversité.

En raison de la pandémie de COVID-19, ce sommet de Paris pour la biodiversité se déroule en visioconférence.

A la tête d’un grand pays forestier aux multiples enjeux, le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été invité par son homologue français  Emmanuel Macron pour participer  à  cet échange sur la problématique de la déforestation.

Dans son allocution, le Chef de l'Etat Tshisekedi a  rappelé  les engagements importants  pris par son pays, la RDC, en faveur  de la préservation  des forets tropicales.

Il s'agit des engagements  au plan juridique, politique  et social.

Au plan juridique, la RDC a promulgué un code forestier qui pose les principes fondamentaux en matière de gestion et de la protection des forêts.

Dans le même  souci, il a créé  l'Agence Congolaise de Transition Écologique et du Développement Durable ( ACTEDD) dont la mission est entre autre d'impulser les réformes des politiques publiques en faveur de la transition écologique.

Ensuite, la RDC a adopté des politiques visant à concrétiser les objectifs du développement  durable notamment le 15 ème objectif qui vise à " préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la diversification, encourager et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l'approvisionnement de la biodiversité ".

Avec une couverture  estimée à  155 millions d'hectares représentant près de 10 % des forêts tropicales mondiales et plus de 47 % de celles d'Afrique et qui aligne une biodiversité caractérisée par un complexe végétal imposant et de faciès variés  et rares , a mis en place des politiques protectrices de cette  importante richesse biologique.

Devant ses homologues, le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo  a réitéré l'engagement de l'adhésion de la RDC à l'Alliance pour la préservation des forêts tropicales lancée à New York en septembre 2019.

Dieudonné Mango | Phare Africa à Goma 

 

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