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A la Une - الثلاثاء, 15 كانون1/ديسمبر 2020 00:00

RDC: six morts et un journaliste enlevé dans une incursion dans l’Est



 

Six personnes ont été tuées samedi et plusieurs enlevées, dont un journaliste, dans l’est de la République démocratique du Congo, lors d’une attaque attribuée au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), ont indiqué samedi des sources locales. Six personnes ont été tuées dans cette attaque en territoire de Beni, d’après l’administrateur du territoire (responsable politico-administratif), Donat Kibwana, et des organisations de la société civile.

Les ADF sont accusés d’avoir tué plus de 800 civils depuis novembre 2019 dans cette partie du Nord-Kivu près de l’Ouganda. « Les attaques du groupe armé ADF peuvent constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre », ont estimé les Nations unies le 6 juillet.

Plusieurs personnes dont un journaliste de la radio communautaire Voice of Rowenzori ont également été enlevées lors de cette attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi (24 civils enlevés), d’après ces mêmes sources.

Les ADF sont à l’origine des rebelles ougandais musulmans. Ils se sont installés dans l’est de la RDC au milieu des années 90. Ils ont cessé d’attaquer l’Ouganda voisin depuis des années et vivent de trafic dans la région, en terrorisant les civils.

La Libre Afrique



 

Rémy Bigerumusase, député de Kirundo (nord du Burundi), a tenu des propos visant les réfugiés rentrés récemment du Rwanda. « Ils veulent détruire leur pays », a-t-il répété dans différentes rencontres tenues ces dernières semaines. Le représentant du Service National de Renseignement (SNR) a depuis repris le discours du parlementaire. Ce qui inquiète les Burundais qui ont opté pour le rapatriement volontaire.  

Un groupe de rapatriés du Rwanda – avec lequel le Collectif SOS Médias Burundi est en contact – ne cache pas son inquiétude. “Le député a dit ça lors d’une descente dans la commune de Bugabira, c’était en novembre. Selon lui, certains d’entre nous ont l’objectif de détruire le pays au lieu de le construire”, relatent-ils. “C’est un discours qui divise. Il ne nous considère pas comme les autres rapatriés comme ceux des camps en Tanzanie “, déplore un ex-réfugié.

Le député Bigerumusase a clairement demandé aux autorités une surveillance particulière pour les rapatriés en question, relatent d’autres sources. Pour le responsable local du renseignement, les rapatriés du camp de Mahama (Rwanda) sont des militaires “surtout des hommes”, a-t-il fait remarquer lors d’une réunion de sécurité fin novembre. “Les chefs collinaires doivent fournir des rapports régulièrement concernant des cas suspects et mieux collaborer avec la police locale”, a-t-il insisté.

La province de Kirundo compte à elle seule au moins 90 % de rapatriés en provenance du camp de Mahama, selon les estimations. Depuis le 27 août 2020, 1.963 Burundais ont d’ores et déjà regagné volontairement le bercail après cinq ans d’exil au Rwanda. Le HCR au Rwanda fait savoir que ce rapatriement se poursuivra dans les jours à venir.

Le processus de rapatriement s’effectue dans un contexte tendu entre les deux pays. Le 26 juillet 2020, un groupe de 331 réfugiés basés au camp de réfugiés de Mahama situé au sud-est du Rwanda avait adressé une pétition au président Ndayishimiye pour qu’il leur assiste dans leur volonté de regagner leur patrie.

“Nous vous demandons, Excellence Mr le président de la République du Burundi, de nous rapatrier dans la dignité et la légalité en tant que vos enfants. Nous avons fui le 3ème mandat, il n’est plus d’actualité, la crise politique n’est pas là. Les manifestations ou le mouvement insurrectionnel ont été maitrisés. Donc rien ne peut justifier que nous restions en exil avec toutes ces conditions de vie intenables”, lit-on dans cette pétition.

Réagissant à cette demande, le nouveau Chef de l’État burundais avait accusé le Rwanda de “prendre en otage” les réfugiés burundais pour servir ses intérêts géopolitiques. Le Président Ndayishimiye avait fait part de sa préoccupation sur le fait que certains réfugiés se trouvant au Rwanda souhaitent rentrer,  mais que  les autorités rwandaises leur refusent cette chance.

Dans un discours prononcé lors d’une descente à Busoni, province Kirundo frontalière avec le Rwanda, le Président Ndayishimiye avait en outre indiqué que son pays n’aura pas de relations avec “un État hypocrite” qui prend en otage des réfugiés et qui héberge des malfaiteurs.

Son prédécesseur à la tête du Burundi Feu Pierre Nkurunziza avait accusé à plusieurs reprises le Rwanda de recruter, d’entraîner des réfugiés du Burundi voisin, et de les enrôler dans une opposition armée contre son régime. Des accusations rejetées par le Rwanda qui avait menacé en 2016 de renvoyer les réfugiés burundais qui sont sur son sol vers d’autres pays.

S’exprimant devant la presse, le chef de la diplomatie rwandaise Vincent Biruta avait déclaré que “ces informations sont absurdes et ne reflètent pas la réalité”, ajoutant que Kigali est disposé à prendre part aux efforts visant à garantir un retour digne des réfugiés burundais dans leur pays natal, en coopération avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).

Le Rwanda accueille actuellement près de 72.000 réfugiés burundais dont plus de 90% sont dans le seul camp de Mahama. Ils ont fui leur pays lors du déclenchement des troubles liés au troisième mandat controversé de feu Président Pierre Nkurunziza en 2015.

De 2015 à mars 2020, lorsque le Rwanda a fermé ses frontières en raison de la pandémie de COVID-19, 5922 réfugiés étaient déjà retournés volontairement au Burundi, en rendant leurs documents de statut de réfugié aux postes frontières rwandais.

Les réfugiés qui souhaitent rentrer chez eux contactent les équipes de protection du HCR dans le camp de Mahama et Kigali pour obtenir des informations sur le processus de rapatriement et exprimer leur volonté de rapatrier sur une base individuelle.

Le rapatriement est basé sur un principe de volontariat. La décision de retour est une décision individuelle et seuls les réfugiés qui prennent librement cette décision et expriment leur volonté de retourner au Burundi sont assistés.

Agence Rwandaise d'Information



 

Plus de 9 600 bars ont été fermés au Rwanda depuis Juillet pour avoir violé les directives de lutte contre le COVID-19, selon le Ministre de l’Administration Locale (MINALOC), le Prof. Shyaka Anastase, lors d’ conférence de presse avec d’autres responsables sur la montée de la pandémie dans le pays.

«De Juillet de cette année au Samedi 12 Décembre 2020, nous avons constaté que plus de  9600 bars ont été fermés dans le pays pour non-respect des mesures de lutte contre le COVID-19. Pour ce seul mois de Décembre,  347  bars ont été fermés dans le pays. La question des bars est un problème aiguë, car ces bars ne respectent les stratégies de lutte en vigueur contre le COVID-19 », a-t-il indiqué.

Les chiffres sont en augmentation  parce que les bars ont été transformés en restaurants-bars où il est permis de manger en buvant, en se considérant qu’ils sont toujours dans la légalité. 

Finalement les gens boivent et finissent par oublier de respecter les stratégies de distanciation d’un mètre et du port des masques.

Le Ministre Shyaka a également souligné qu’il était important que les mesures visant à protéger les gens contre l’épidémie soient intensifiées, car ce que veulent les marchands d’alcool, c’est seulement gagner plus d’argent.

«Le marchand d’alcool est plus soucieux de gagner plus que de regarder sa propre santé et celle de ses clients, car on arrive au point où l’on trouve une tasse de thé devenu un verre de whisky ou de bière. Il nous est simplement venu à l’esprit que certains Rwandais avaient soif d’alcool,  mais ont oublié les dangers que le Covid-19 pouvait causer ».

« Les autorités, comme la Police, punissent mais le comportement ne disparaît pas », a-t-il dit.

« Il est donc nécessaire de coopérer de tous les horizons, d’examiner les problèmes pour décourager le processus, car les bars continuent de fonctionner. Vous n’empêcherez pas les gens qui ont déjà bu quatre ou cinq bouteilles  de se toucher ou de s’embrasser. Les bars sont un problème qui doit être pris au sérieux ».

La question des bars a également été reprise par le porte-parole de la Police Nationale, le CP John Bosco Kabera, qui affirme que les chiffres sont toujours en hausse.

« Il y a des restaurants qui sont devenus des bars, vous pouvez y entrer et vous trouverez  des gens pleins, ils mettent des bouteilles de bière devant eux dans des emballages, et ils boivent la bière dans des tasses de thé », a-t-il dit.

Agence Rwandaise d'Information



 

(Agence Ecofin) - Alors que l’ouverture des visas a été définie comme un élément déterminant dans le cadre de la ZLECA, seuls les Seychelles, la Gambie et le Bénin permettent aux voyageurs africains d'entrer sans visa sur leur territoire. 44% des pays ont adopté le eVisa et 46% restent fermés aux continentaux.  

La Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement ont publié le 10 décembre leur rapport conjoint «Visa Openness Index Report 2020» qui mesure le niveau d’ouverture des frontières des pays africains aux voyageurs.

D’après le rapport, les Seychelles, le Bénin et la Gambie sont les trois seuls pays du continent qui autorisent l’entrée sur leurs territoires aux Africains sans visa. Même si dans cette catégorie la liste reste courte, de manière générale, le rapport note une évolution importante en ce qui concerne l’ouverture des frontières.  

Désormais 54 % des pays africains sont accessibles aux voyageurs locaux sans visa ou avec un visa obtenu à l’arrivée. Un pourcentage à la hausse par rapport aux 49% de 2019. Cette évolution est principalement due à la hausse du nombre de pays ayant adopté les visas électroniques. 24 pays proposent des eVisas en Afrique soit 44%.

Par ailleurs, malgré les avancées réalisées, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46% des pays du continent. Une situation qui pourrait être considérée comme un frein à l’intégration économique.  En effet, l’ouverture des visas a été définie comme étant un élément déterminant pour la libre circulation des personnes, des biens et des services, impérative dans le cadre de  la Zone de libre-échange continentale africaine.

 



 

Les réfugiés burundais vivant en Tanzanie demandent «un 2ème pays d’asile» pour leur réinstallation, a-t-on appris d’une lettre adressée à la fois à Philippo Grandi, Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, à Antonio Guterres, SG de l’ONU et à Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch.

La Tanzanie n’est plus disposée à garder les réfugiés burundais sur son territoire…Monsieur Sudi Mwakibasi, Directeur des Services aux réfugiés au Ministère tanzanien des Intérieures a déclaré qu’à la fin de 2021, la Tanzanie n’aura plus de réfugiés burundais sur son sol.

«Cela signifie que le statut de réfugiés nous a été enlevé et que nous n’attendons plus que le rapatriement forcé ».

Ni le HCR, ni la Tanzanie n’ont encore réagi à cette requête.

Il y a une semaine, l'organisation de défense de droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) demandait aux autorités tanzaniennes de mener des enquêtes sur la disparition forcée, les tortures et les détentions illégales dont sont victimes les réfugiés burundais.

« 'Le gouvernement tanzanien devrait de manière urgente et impartiale enquêter sur les allégations selon lesquelles des Burundais ont été enlevés, torturés et remis illégalement aux autorités burundaises, et s'assurer que les responsables soient traduits en justice », a déclaré Mausi Segum, directrice de la division Afrique de HRW sur son site officiel.

Cette organisation affirme avoir répertorié au moins 18 réfugiés et demandeurs d'asile burundais victimes de graves abus, depuis la fin de l'année 2019. Selon HRW, le sort de plusieurs victimes des disparitions forcées reste toujours inconnu.

«Il est possible que d'autres Burundais aient subi des abus similaires »', a-t-elle indiqué.

Et de préciser qu'entre octobre 2019 et août 2020, au moins 11 Burundais ont été portés disparus, torturés et détenus arbitrairement. « 'Et ce, durant plusieurs semaines dans des conditions déplorables dans un poste de la police à Kibondo, région de Kigoma »'.

Selon les données du HCR, au 31 octobre 2020, plus de 150 mille réfugiés burundais se trouvaient dans les trois camps de réfugiés tanzaniens à savoir Nduta, Nyarugusu et Mtendeli. La majorité a fui la crise de 2015 liée au 3eme mandat contesté de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza.

BurundiDaily

A la Une - الأربعاء, 09 كانون1/ديسمبر 2020 00:00

Au Rwanda, le succès d'une application de livraison de nourriture



 

L’application de livraison de nourriture Vuba Vuba au Rwanda surfe sur l’engouement pour le e-commerce renforcé par la pandémie de coronavirus. Lancée il y a environ un an en janvier 2020, Vuba Vuba, qui veut dire « rapidement » en kinyarwanda, la langue nationale, a déjà enregistré près de 200 restaurants, opère dans deux villes rwandaises et livre jusqu'à 600 repas par jours. Alors que Jumia a quitté le petit marché rwandais fin 2019 et que Uber est toujours absent du Rwanda, les applications locales prennent leur essor.

T-shirt vert portant le logo de Vuba Vuba, trois livreurs à moto patientent au comptoir du restaurant Meze Fresh. Il n’est pas encore midi et l’enseigne a déjà reçu plus d’une dizaine de commandes via l’application. Un système qui a sauvé le restaurant en pleine pandémie de coronavirus.

« Mon restaurant et les autres ayant recours aux applications de livraison, nous étions les seuls à travailler pendant le confinement, tandis que les autres étaient dans une situation difficile. C’est pour ça que l’application a attiré beaucoup de restaurants pendant le confinement. Il y avait des gens qui venaient me demander des conseils sur comment je travaillais avec Vuba Vuba », raconte Désiré Ngamije, le manager.

Aujourd'hui, Meze Fresh prépare chaque jour environ 50 commandes Vuba Vuba, l’application de loin la plus populaire parmi ses clients. Un succès qui serait dû à l’expertise de l’équipe, composée d’anciens de la start-up nigériane Jumia.

« Je peux dire que c’est plus adapté au marché local parce que ça a été à 100% développé localement, en prenant en considération l’état du réseau par exemple, fait valoir Albert Munyabugingo, directeur de Vuba Vuba. S’il y a moins de réseau, cela n’affecte pas les fonctionnalités de l’application. Au Rwanda et dans toute l'Afrique, on est vraiment apte à développer notre propre technologie. »

Le client paye un euro la livraison et Vuba Vuba prend un pourcentage du prix du repas discuté avec les différentes enseignes, précise Albert Munyabugingo : « Un peu avant le confinement, je dirais qu’on était vraiment 100% restaurant [avec une consommation sur place]. Mais avec le confinement, on a un peu élargi le business modèle, en commençant à vendre des fruits et des légumes venus du marché de Kimironko, un des plus grands marchés du Rwanda. »

Marchés mais aussi supermarchés, smartphones, alcool et même bouquets de fleur : on trouve maintenant presque tout sur Vuba Vuba. Une aubaine pour les chauffeurs de taxi-motos de Kigali. Une centaine d'entre eux, embauchés par la start-up, se sont reconvertis en livreurs. « Le salaire ici à Vuba Vuba est plus élevé qu’un salaire de taxi-moto qui travaille dans les rues. Ici, je peux gagner environ 200 euros par mois », remarque Faustin Bavugamenshi.

De l’avis de l’équipe de Vuba Vuba, l’année 2020 a aura été une année pivot pour le secteur du e-commerce au Rwanda. Le pays compterait aujourd'hui une vingtaine d’applications de vente en ligne.

AFP



 

C’est la fin d’une longue saga dans le canton de Vaud, en Suisse: l’ancienne villa de l’ex-dictateur congolais Mobutu et son domaine à Savigny ont été vendus à une société anonyme. La propriété avait été rachetée aux enchères en 2016 pour quelque six millions de francs (environ 5,6 millions d’euros) par UBS.

« UBS a vendu l’objet à une société anonyme à un prix satisfaisant », a indiqué samedi à Keystone-ATS Jean-Raphaël Fontannaz, porte-parole de la banque, confirmant une information du quotidien 24 heures parue le même jour. Il n’a pas voulu préciser le montant exact de la transaction. La vente date déjà de quelque temps, a-t-il simplement ajouté.

Si l’identité du nouveau propriétaire du Domaine des Miguettes – imposante maison de maître qui a autrefois appartenu à l’ex-dictateur africain Mobutu Sese Seko – reste un mystère, un nom ressort néanmoins dans ce dossier: le promoteur et homme d’affaires genevois Ronald Zacharias. « En tant que professionnel de l’immobilier, j’assume la direction des travaux pour le compte de la société anonyme dont les actionnaires et les ayants droit souhaitent rester discrets », a-t-il expliqué à 24 heures.

Dans le quotidien vaudois, M. Zacharias affirme que « le prix d’achat est plus près de celui consenti par UBS pour récupérer le bien que de celui estimé par l’Office des poursuites ». Estimé à 18 millions de francs(16,7 millions d’euros) en 2016 par l’Office vaudois des poursuites, l’ensemble de la propriété avait été racheté, lors d’enchères à Cully, pour 6.054.000 francs (quelque 5,6 millions d’euros) par UBS.

Selon 24 heures, qui cite toujours le promoteur genevois, après les gros travaux de rénovation en cours, le domaine pourrait être vendu ou loué. La propriété représente environ 700 m2 de surface habitable et environ 60.000 m2 de jardins et forêt.

Située sur les hauteurs de Lausanne, l’imposante villa avait été rachetée en 2001 par un couple. Les époux avaient alors déboursé un montant relativement modeste pour l’acquérir: 3,1 millions de francs (environ 2,9 millions d’euros). Mais ils y avaient investi plusieurs millions en rénovations.

Avant cela, elle avait donc appartenu à l’ancien président congolais décédé en septembre 1997 au Maroc des suites d’un cancer de la prostate. M. Mobutu a régné sans partage sur l’ex-Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo (RDC), durant plus de 30 ans.

La maison de Savigny avait été mise sous séquestre quelques mois avant sa mort, sur la base d’une demande d’entraide judiciaire de son pays. Par la suite, le mobilier de la villa et des voitures avaient été vendus.

Au final, la Suisse avait retrouvé et bloqué 8,3 millions de francs (quelque 7,6 millions d’euros) de M. Mobutu. La RDC n’ayant pas été en mesure de conduire une procédure judiciaire respectant les règles de l’État de droit, à la fin de la période de blocage, l’argent avait été libéré et restitué aux héritiers du dictateur.

La Libre Afrique

A la Une - الثلاثاء, 08 كانون1/ديسمبر 2020 00:00

La RDC s'enfonce dans la crise politique, l'ONU s'inquiète



 

La République démocratique du Congo, immense pays instable au coeur de l'Afrique, s'enfonce dans la crise politique, matérialisée par des violences à l'intérieur du Parlement, au lendemain de l'annonce par le chef de l'Etat de la fin de la coalition au pouvoir.

Signe qui ne trompe pas: la communauté internationale s'inquiète de nouveau pour le pays, qui "ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave", a prévenu l'émissaire de l'ONU pour la RDC, Leïla Zerrougui. 

Le Conseil de sécurité doit se prononcer d'ici le 20 décembre sur l'avenir de sa Mission au Congo (Monusco), présente depuis plus de 20 ans.

A Kinshasa, des députés ont saccagé lundi le mobilier - chaises et pupitres - à la tribune de la salle des séances dans l'Assemblée, où le bureau avait convoqué une séance plénière sur la gestion des entreprises publiques d'eau et d'électricité.

Mais l'heure n'est plus aux affaires courantes en RDC, plus grand pays d'Afrique subsaharienne déjà paralysé par des conflits sans fin et très meurtriers pour les civils dans sa partie Est (Kivu, Ituri), aux richesses minérales très convoitées, et à la corruption systémique.

Le président Félix Tshisekedi a annoncé dimanche la fin de la coalition au pouvoir qu'il formait depuis janvier 2019 avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila.

M. Tshisekedi a aussi annoncé qu'il souhaitait trouver une nouvelle majorité, faute de quoi il se réservait la possibilité de dissoudre l'Assemblée.

Dans l'après-midi, il a reçu à sa demande le Premier ministre pro-Kabila, Sylvestre Ilunga, ont indiqué les services du chef du gouvernement.

L'échange a porté sur "la démission du Premier ministre", a déclaré un conseiller du président à l'AFP, ajoutant: "Comment va-t-il travailler sans avoir la confiance du chef de l'Etat?".

"Après une audience de près d'une heure avec le chef de l'Etat, le Premier ministre Ilunga préside en ce moment une réunion du comité multisectoriel de lutte contre la pandémie à Covid-19", ont indiqué les services du Premier ministre sur Twitter en début de soirée.

- Accord secret -

"Violation flagrante et intentionnelle de la Constitution", "coup d'Etat constitutionnel", "régime dictatorial au service d'un pouvoir personnel": la majorité parlementaire Front commun pour le Congo (FCC) a condamné les décisions "unilatérales" annoncées dimanche par le président.

Le FCC va demander à son "autorité morale", Joseph Kabila, de "donner sa part de vérité" sur la crise au sommet de l'Etat.

Qu'il semble loin le temps des espoirs et de l'euphorie du 24 janvier 2019, quand le président Kabila remettait les insignes du pouvoir à Félix Tshisekedi, après 18 ans à la tête de l'Etat.

Soulagés, les Congolais et leurs "partenaires" saluaient la première transition pacifique dans l'histoire agitée du Congo.

Au préalable, MM.Tshisekedi et Kabila avaient signé un accord secret de coalition, en lien avec le résultat officiel des élections organisés le 30 décembre 2018, avec deux ans de retard.

M. Tshisekedi avait remporté la présidentielle et M. Kabila gardait le contrôle du Parlement, selon ces résultats proclamés avant même la fin du dépouillement des bulletins de vote aux législatives dans certains endroits comme à Goma (Est).Des résultats contestés par une partie de l'opposition, et même remis en cause pendant quelques jours par l'Union africaine (UA) et la France.

Cette coalition a volé en éclats après des mois de crise et de tensions, et les "consultations" menées par le chef de l'Etat en novembre.

Vent debout contre M. Tshisekedi, le FCC pro-Kabila a rappelé lundi qu'il avait "une majorité absolue issue des élections de 338 députés sur 500".

En face, la plate-forme Cap pour le changement (Cach) de Félix Tshisekedi a lancé il y a plusieurs jours une pétition pour la démission du bureau de l'Assemblée nationale et de sa présidente, la très pro-Kabila Jeanine Mabunda.

Selon des témoignages recueillis par l'AFP, ce sont des députés du parti de M. Tshisekedi qui ont fait le coup de poing lundi dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.

"La séance plénière de ce lundi 7 décembre est reportée à une date ultérieure", a indiqué le bureau de l'Assemblée, en dénonçant "la destruction" du mobilier ainsi "la présence de gardes du corps armés non contrôlés par les services de l'Assemblée nationale".

AFP

A la Une - الأحد, 06 كانون1/ديسمبر 2020 00:00

ONU: Le Conseil de sécurité retire le Burundi de son agenda politique



 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a retiré le Burundi de son agenda politique. La décision annoncé le vendredi 4 décembre fait suite à plusieurs requêtes de Bujumbura qui refuse de renouveler la mission spéciale de l’ONU dans le pays.

Dans un communiqué daté du 4 décembre, le conseil de sécurité des Nations Unies a retiré le Burundi de son agenda politique. Selon cet organe exécutif de l’ONU, « les élections globalement pacifiques ont marqué une nouvelle phase » dans ce pays en proie à l’insécurité.

En clair, il n’y aura plus de rapports délivrés au Conseil de sécurité tous les trois mois sur le Burundi. Désormais, le secrétaire général Antonio Guterres devra couvrir le pays dans le cadre de ses rapports réguliers sur la région des Grands Lacs et l’Afrique centrale.

En effet, cette annonce intervient quelques jours après le refus des autorités Burundaises de renouveler pour une année le mandat du bureau spécial des Nations Unies dans le pays.

Ce qui peut être considéré comme un échec pour le conseil de sécurité est une victoire diplomatique pour les autorités burundaises. Sur Twitter, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement accueille en tout cas la nouvelle avec « enthousiasme ». Albert Shingiro a adressé ses « profonds remerciements aux pays membres du Conseil qui ont appuyé la demande légitime du Burundi ».

Info Africain

 



                                                             Ambassade du Japon à Kigali

L'Ambassade du Japon a fourni, 19 au Rwanda, 19 par le biais de l’OMS, du matériel fait de caméras et de lavabos construits pour lutter contre le COVID-19 d’une valeur d’un milliard Frw. Les lavabos ont été construits sur six frontières et dans des hôpitaux comme Bushenge, Gihundwe et Nemba dans des centres qui accueillent les personnes suspectes d’avoir contaminé COVID-19.

La population témoigne que des infrastructures construites avant le COVID-19 pour lutter contre Ebola ont été utiles aussi pour se protéger contre le COVID-19.

«Se laver les mains et éviter de toucher n’importe où, aux portières des bus, etc., tout cela fait partie d’une série de stratégies pour éviter l’Ebola et le COVID-19. De même, la prise de la température est importante : quand on a 38 degrés ou plus, on est un cas suspect, et l’on est l’objet d’un suivi médical. Si la température continue de s’élever, l’on est soumis à un test au COVID-19», témoigne un membre du personnel de la santé.

Pour le Ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije, l’appui du Japon vient s’ajouter à d’autres infrastructures construites par le Gouvernement rwandais pour faire face à la pandémie, certes en hausse ces jours, notamment dans les prisons. Mais des mesures continuent d’être renforcées pour contrer la montée du COVID-19.

Interrogé sur l’éventualité d’achat de vaccins par le Rwanda, le Ministre Ngamije a précisé qu’il y a actuellement trois vaccins qui donnent l’espoir, et que le Rwanda est prêt à en faire la demande au cas où ces trois vaccins sont confirmés par les autorités sanitaires compétentes en la matière.

Le Rwanda est prêt à remplir les formulaires, demander les vaccins de son choix, ainsi que la quantité souhaitée, et partant, envoyer cette demande avant le 07 Décembre 2020.

« Nous sommes préparés à recevoir et conserver ces vaccins dans les frigos, conformément aux normes de températures correspondant à chaque sorte de vaccin. Trois catégories de personnes sont prioritaires pour recevoir les vaccins, à savoir : le personnel médical, les personnes âgées de plus de 65 ans, et les personnes atteintes de maladies non transmissibles », a indiqué le Ministre Ngamije.

La Représentante de l’OMS au Rwanda, Kasonde Mulenda Mwinga, a rappelé qu’il faut rester vigilant face au COVID-19. L’Afrique représente 2,4 % d’infections dues au COVID-19 dans le monde. Les mortalités en Afrique représentent 2,3 % des décès dans le monde, soit un total de 32 mille décès sur 1,4 millions de personnes infectées.

« L’OMS collaborera avec le Rwanda pour contrer la pandémie.  L’OMS a déjà fourni divers appui, dont des formations du personnel pour faire face à la pandémie », a fait remarquer Dr Kasonde Mwinga.

RNA

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