Plus d’une semaine après l'annonce des résultats des élections générales, les réseaux sociaux sont toujours bloqués dans le pays. Les autorités avaient décidé de couper tout internet la veille du scrutin du 14 janvier. La connexion avait finalement été rétablie partiellement lundi. WhatsApp, Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux restent en revanche inaccessibles. Un blocage largement contourné par la population.
Malgré le blocage des réseaux sociaux depuis presque deux semaines, de très nombreux internautes ougandais continuent de poster des publications sur Facebook et Twitter grâce à des VPN.
Le ministre des Technologies de l’information et des communications, Peter Ogwang, s’est exprimé dans les médias locaux pour dénoncer l’usage de ces réseaux privés virtuels. Selon lui, les autorités ont les moyens de couper les sites proposant leur téléchargement, et dans un deuxième temps, de bloquer la connexion des personnes qui les utilisent déjà.
Sur Twitter, il a également mis en garde les Ougandais qui contournent les restrictions dans le but d’inciter la population à la violence, en affirmant être lui-même en ligne afin de pouvoir les repérer.
Pour l’instant, aucune date de rétablissement des réseaux sociaux n’a été annoncée. Le porte-parole du gouvernement, Ofwono Opondo, avait déclaré lundi que la remise en service partielle d’internet serait étendue en « fonction des événements lors de la phase initiale d’ouverture ». Il avait alors conseillé aux internautes, « en particulier ceux de l’opposition », de ne pas utiliser la connexion « pour promouvoir des messages de haine et des menaces. »
RFI
L'administration Biden prend forme, deux jours après la prise de fonction du nouveau président américain. Le Congrès américain a confirmé, vendredi 22 janvier, à une large majorité la nomination de l'ex-général Lloyd Austin au poste de ministre de la Défense, faisant ainsi de lui la première personne afro-américaine à diriger le Pentagone.
Lloyd Austin, 67 ans, est le deuxième membre du gouvernement de Joe Biden dont la nomination a reçu le feu vert des élus, après la directrice du Renseignement Avril Haines.
"C'est un honneur et un privilège de devenir le 28e ministre de la Défense de notre pays, et je suis particulièrement fier d'être le premier Afro-Américain à occuper ce poste", a aussitôt tweeté le nouveau ministre. "Maintenant, au travail".
Une nomination largement approuvée
La nomination de l'ex-général de l'armée de Terre, qui a notamment combattu en Irak et en Afghanistan avant de devenir le premier homme de couleur à diriger le commandement central de l'armée américaine (Centcom), a été approuvée au Sénat par 93 voix contre 2.
La veille, les deux chambres du Congrès avaient accordé une dispense au général retraité depuis 2016, au titre d'une réglementation stipulant qu'un ancien militaire doit être à la retraite depuis plus de 7 ans pour devenir ministre de la Défense.
Depuis l'adoption en 1947 de cette règle destinée à assurer un contrôle civil étroit sur les militaires, seules deux dispenses ont été approuvées : la première en 1950 pour George Marshall, qui venait de mettre en œuvre son plan éponyme de reconstruction de l'Europe, et la deuxième pour Jim Mattis en 2016.
Lloyd Austin s'est engagé à lutter contre l'extrémisme au sein de l'armée américaine, après la participation de militaires en civil dans l'assaut contre le Capitole par des partisans de l'ex-président Donald Trump.
"Je ferai tout pour débarrasser nos rangs des racistes et des extrémistes", a-t-il assuré mardi devant la commission des Forces armées du Sénat, alors que 12 soldats de la Garde nationale américaine avaient été écartés du dispositif de sécurité de la cérémonie d'investiture de Joe Biden dans le cadre d'une procédure de recherche d'éventuels liens avec des groupes extrémistes.
La lutte contre le Covid-19 comme priorité
Mais il s'est aussi engagé à faire de la pandémie de Covid-19 sa première priorité. "Elle a tué plus de 400 000 Américains. Ce sont tout simplement des pertes démesurées", a-t-il noté, estimant que le Pentagone pourrait en faire davantage pour lutter contre la maladie.
Lloyd Austin a fait savoir aux élus qu'il avait l'intention de réexaminer les retraits militaires d'Allemagne et de Somalie voulus par Donald Trump, mais il a soutenu le retrait d'Afghanistan. "Je voudrais voir ce conflit s'achever avec un accord négocié", a-t-il dit, jugeant préférable de "se focaliser sur les opérations antiterroristes à l'avenir".
Issu de la prestigieuse académie militaire de West Point, le général Austin s'était reconverti dans l'industrie de la défense, comme nombre de ses prédécesseurs. Il siégeait notamment au conseil d'administration de Raytheon Technologies et il a promis de se désister de toute décision mettant en cause son ancien employeur.
Avec AFP
Plus de 750 ménages vivent en situation difficile à Mabalako et Cantine, deux localités du groupement Baswaga-Madiwe en secteur de Beni-Mbau dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Le président de la société civile de ce groupement, Justin Kavalami, a livré cette information vendredi 22 janvier.
« Ces déplacés sont répartis dans différents sites de campement, par exemple à Cantine. On a au total sept sites de campement. Et ces sites sont dans des maisons inhabitées, soit inachevées. Et les déplacés vivent sans aucune assistance humanitaire », a détaillé Justin Kavalami.
Selon lui, ces déplacés viennent du secteur de Rwenzori depuis le 26 décembre de l’année dernière. Ils ne vivent que de petites assistances récoltées par la population.
« Pour nous la société civile, on a d’abord palé avec les leaders pour la récolte des vivres ménage par ménage. Mais nous trouvons que c’est une assistance d’urgence mais qui ne peut pas durer longtemps », a ajouté Justin Kavalami.
Il a demandé au gouvernement et ses partenaires humanitaires de songer à cette population déplacée.
« Nous allons seulement demander aux différentes autorités de s’impliquer pour assister les déplacés, c’est-à-dire les ONG doivent songer d’abord aux déplacés qui sont dans le groupement Baswagha-Madiwe, vu qu’ils traversent une situation qui est inhumaine », a plaidé Justin Kavalami.
Radio Okapi
Un million de doses de vaccins d’urgence contre la COVID-19 sont attendues au Rwanda en Février prochain et le Gouvernement rwandais a un programme de vacciner 60% de sa population pour deux ans, ce qui lui coûtera $US 124 millions, selon le Directeur Général du Centre Biomédical du Rwanda (RBC), Dr Sabin Nsanzimana.
Un million de doses d’urgence attendues
Selon Nsanzimana, le Rwanda a passé sa commande et le pays est non seulement prêt à recevoir son premier lot de doses de vaccin, mais il est également prêt à commencer immédiatement l’exercice de vaccination. Il a déclaré que les commandes de doses de vaccin avaient été effectuées auprès de différents fabricants car le gouvernement n’achetait pas qu’un seul vaccin spécifique, mais était ouvert à en recevoir tous ceux qui ont été approuvés pour une utilisation scientifique d’urgence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Nous avons commandé un million de doses d’urgence et nous attendons mais de sitôt, nous espérons que d’ici février ou même avant cela, nous pourrons avoir la première série de vaccinations», a-t-il déclaré.
Huit millions de personnes à vacciner
Le plan de vaccination du Rwanda devrait s’étendre sur une période de deux ans. Pour vacciner 60 pour cent de la population totale, le gouvernement aura besoin de 124 millions de dollars. «Ces fonds comprendront bien sûr des vaccins et d’autres éléments logistiques tels que les opérations et d’autres éléments médicaux nécessaires pour compléter l’ensemble. Il s’agit d’un plan de deux ans qui visera à fournir ce vaccin à environ 8 millions de personnes », a-t-il déclaré.
La plupart des vaccins proviennent d’Europe
Nsanzimana a expliqué que la plus grande partie des vaccins que le Rwanda achète sont des fabriqués en Europe. Les vaccins sont distribués sur la base d’un type d’arrangement régional que les fabricants ont conclu avec les continents, y compris l’Afrique.
«Nous travaillons avec la coalition de vaccins Covax où les pays se sont réunis dans un mécanisme qui accélérera l’accès, la production et la négociation des prix. Si vous passez par cette installation Covax, pour une dose qui coûte environ 19 $, vous pouvez l’obtenir à moins de la moitié », dit-il.
Co-dirigé par l’Alliance pour les vaccins (Gavi), la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) et l’OMS, Covax vise à accélérer le développement et la fabrication des vaccins Covid-19 et à garantir un accès juste et équitable à tous les pays du monde.
Dans le cadre de Covax, tous les pays participants, quel que soit leur niveau de revenu, ont un accès égal à ces vaccins une fois qu’ils sont développés. L’objectif initial est de disposer de deux milliards de doses d’ici la fin de 2021.
Nsanzimana dit que le gouvernement a l’intention d’acquérir 20 pour cent de ses vaccins (20 pour cent de notre population totale au Rwanda) via Covax.
«C’est par leur intermédiaire que nous avons acquis le million de Pfizer et nous recherchons d’autres fabricants qui participent également à Covax. Nous recevrons le vaccin par étapes et ce million est la première phase qui est appelée la phase d’urgence », a-t-il dit.
Transport et stockage des vaccins
Nsanzimana dit que la plupart de ces vaccins nécessitent un mécanisme de transport complexe. Ceux qui seront reçus en premier nécessitent moins de soixante-dix degrés Celsius comme condition de stockage. Ils ont différentes manières et exigences pour le transport. Alors que Pfizer et Moderna (dont certains sont en train d’etre obtenus par le Rwanda dans la première phase) exigent des conditions spéciales, d’autres comme le vaccin AstraZeneca fabriqué en Inde n’en ont pas.
Il a dit que quel que soit le cas, le Rwanda est prêt. Il a attribué cela aux cinq congélateurs récemment achetés pouvant aller jusqu’à moins quatre-vingts degrés, ajoutant que le pays en avait d’autres en attente au niveau provincial.
«Nous avions déjà d’autres congélateurs ultra-froids existants dans chaque province et nous avons également acheté de petits contenants qui peuvent aider à transporter les vaccins ultra-froids vers les districts pendant une journée ou même jusqu’à une semaine en cas de routine de vaccination. Vous n’avez pas besoin de maintenir les conditions ultra-froides, mais vous en avez besoin pour quelques jours dans la glace où elles peuvent rester très froides pendant un nombre raisonnable de jours sur un site », a-t-il déclaré.
Qui sera vacciné?
La vaccination devrait être effectuée par étapes. Dans la première phase, le vaccin sera envoyé aux travailleurs de première ligne des soins de santé (mais sans s’y limiter) comme, ceux qui travaillent dans les centres de traitement et les unités de soins intensifs (USI).
Cette phase verra également la vaccination des personnes de plus de 65 ans et de celles dont l’immunité est faible et susceptible d’être facilement compromise, comme les personnes atteintes de cancer, de diabète, de VIH et d’autres maladies graves.
Cependant, Nsanzimana a également expliqué que le gouvernement envisageait également d’autres groupes en raison de leurs vulnérabilités, comme les détenus des établissements pénitentiaires, les personnes dans les camps de réfugiés et le personnel de sécurité qui sont exposés au risque du virus d’une manière ou d’une autre.
«Nous avons des personnes qui vont certainement être priorisées en raison de critères particuliers mais bien sûr, dans tous ces groupes, il y a aussi ceux qui recevront le vaccin avant les autres aussi», a-t-il expliqué.
Comment le vaccin sera-t-il administré?
Le vaccin sera administré par injection dans le bras. Il sera divisé en une dose de deux injections et elles seront administrées à trois semaines d’intervalle. Il existe cependant un vaccin qui peut être administré en une seule fois, mais il est encore à mi-chemin de son développement, mais tous les autres vaccins seront administrés de la même manière.
Patients ex-Covid-19 à considérer
Selon Nsanzimana, bien qu’une personne infectée par Covid puisse développer des anticorps ou une immunité en étant exposée à Covid, il ne peut pas être déterminé combien de temps cela pourrait durer et cela signifie que la personne pourrait être réinfectée. «Nous savons que c’est rare, mais il est possible pour quelqu’un qui a eu Covid de le contracter à nouveau, surtout si vous avez eu une souche et que vous en avez une autre. C’est pourquoi un vaccin peut encore être important pour ceux qui ont été positifs à Covid-19 et ceux qui sont négatifs », a-t-il déclaré.
Les personnes de moins de 16 ans ne sont pas une priorité
Nsanzimana explique que si tout le monde peut prendre ces vaccins, certains ont une limite d’âge à partir de 16 ans. «C’est parce qu’avec Covid, plus vous êtes âgé, plus le risque de contracter le virus est grand. Les jeunes de 16 ans et moins ne sont pas vraiment concernés », dit-il.
Personnel de vaccination déjà formé
Nsanzimana dit que le personnel qui administrera ces vaccins a déjà suivi des cours de vaccination de recyclage pour s’assurer qu’il est prêt à commencer le plus tôt possible.
«Nous avons un personnel très expérimenté jusqu’au niveau des centres de santé dans tout le pays qui a été formé et a reçu une formation de recyclage sur tout ce qui concerne la vaccination et la préparation et nous sommes prêts. Chaque fois que les vaccins atteindront l’aéroport, nous allons décharger et commencer immédiatement à vacciner », a-t-il déclaré. (Fin)
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a nommé Salvator Niyonzima, du Burundi, comme «Coordonnateur résident des Nations Unies au Bénin, avec l'approbation du gouvernement du pays hôte», a annoncé l'ONU jeudi soir via son site.
«Monsieur Salvator Niyonzima a plus de 28 ans d'expérience dans les domaines du développement, de la santé et de l'humanitaire, acquise au sein des Nations Unies et à l'extérieur à travers des postes de direction qu'il a occupés en Afrique de l'Ouest, centrale et australe ainsi que dans la région de l'océan Indien », précise la déclaration.
Aux Nations Unies, Salvator Niyonzima a récemment servi comme Coordonnateur résident au Lesotho après avoir travaillé avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en tant que Directeur de pays au Burkina Faso, au Gabon, à Madagascar (couvrant également les Comores, Maurice et les Seychelles) et en Namibie.
Il a également occupé le poste de conseiller technique au siège de l'ONUSIDA à Genève.
Avant de rejoindre les Nations Unies, M. Niyonzima a servi le gouvernement de son pays en tant que Chef de cabinet au Ministère des finances et Conseiller à la présidence.
Il a également enseigné à l'Université du Burundi et a commencé sa carrière en tant que professeur de français et Directeur adjoint d'un lycée de Bujumbura.
Dans chaque pays représenté, le Coordonnateur-résident de l'ONU fait office de leader de l'équipe-pays des Nations Unies.
Son rôle est de rassembler les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du pays.
BurundiDaily
Le CHAN 2020 se poursuit aujourd’hui avec la deuxième journée dans le Groupe C. Le Maroc pourrait d’ores et déjà valider sa qualification pour le tour suivant.
Tenant du titre, le Maroc veut conserver son titre cette année. Après avoir battu le Togo (1-0) en inaugural, les Lions de l’Atlas seront face au Rwanda ce vendredi. Avec un nouveau succès, la sélection marocaine peut se qualifier pour les quarts de finale. Les Amavubi, après leur match nul, ont l’obligation de résultats cet après-midi afin de garder tout espoir de qualification.
La deuxième affiche de ce jour est l’opposition entre l’Ouganda et le Togo. Les deux sélections sont contraintes à gagner pour garder leur chance jusqu’à la troisième journée au CHAN 2020. Un match donc décisif.
Le programme du jour :
16h GMT : Maroc – Rwanda
19h GMT : Ouganda – Togo.
Africa Top Sports
Ils oscillent entre peur et résignation: à Kampala, capitale de l'Ouganda majoritairement hostile au président Yoweri Museveni, ses opposants n'osent pas manifester pour contester sa réélection, déboussolés par l'assignation à résidence de leur candidat Bobi Wine.
Depuis que l'ancien chanteur de ragga a rejeté les résultats et qualifié l'élection de "mascarade", sa maison est encerclée par les forces de l'ordre et ses partisans semblent paralysés.
"Tout le monde a peur", témoigne une restauratrice du bidonville de Katwe, qui souhaite rester anonyme.Ici comme dans le reste de la capitale, la population a largement voté pour M. Wine et son parti, la Plateforme d'unité nationale (NUP)."Si la police t'identifie comme un soutien de Bobi Wine, ils vont t'arrêter", craint-elle.
A 38 ans, Bobi Wine, de son vrai nom Robert Kyagulanyi, s'est imposé comme le principal espoir d'alternance en Ouganda, face à l'inamovible président Museveni, qui vient d'obtenir à 76 ans un sixième mandat avec 58,6% des voix.
Si le jeune député a appelé ses partisans à rejeter la réélection de l'ex-guérillero, au pouvoir depuis 35 ans, il ne leur a pas demandé de manifester.Son parti promet d'employer tous les moyens légaux pour faire annuler le scrutin.
Maintes fois arrêté depuis 2018, M. Wine n'a pas quitté son domicile depuis l'élection.Les policiers et militaires qui l'encerclent stoppent tous ceux qui souhaitent lui rendre visite, y compris l'ambassadrice des Etats-Unis.
Le gouvernement réfute lui toute tentative de museler l'opposant, et explique vouloir assurer sa "nécessaire protection".
"Huit jours après l'élection, je suis toujours assigné à résidence pour avoir défié et vaincu le général Museveni lors d'une élection qu'il a définitivement truquée !", a tweeté jeudi l'ex-popstar, en assurant que l'Ouganda finira par "être libre."
Mais à Kampala, où son parti a remporté huit des neufs sièges de députés, la population acquise à M. Wine semble déboussolée.
- Apathie -
Certains espèrent que M. Wine appellera à manifester, une fois qu'il sera libre.
"On l'empêche de nous parler.Je suis sûr que s'il pouvait se déplacer, nous serions dans la rue et la commission électorale changerait les résultats", regrette auprès de l'AFP Jonas Ayebazibwe, un marchand ambulant de 26 ans.
D'autres semblent déjà résignés.L'Ouganda est dirigé par M. Museveni depuis 1986: les trois quarts de la population ont moins de 30 ans et n'ont connu que lui au pouvoir.
"En Ouganda, une fois qu'un chef est déclaré, le résultat ne changera pas, peu importe l'ampleur de la contestation.Manifester, c'est une perte de temps", estime Beatrice Namuli, mère au foyer de trois enfants.
S'appuyant sur son parti hégémonique, le Mouvement de résistance nationale (NRM), qui a modifié deux fois la Constitution pour lui permettre de se représenter, M. Museveni a toujours déjoué la contestation.
Lors des quatre élections précédentes, l'ancien leader de l'opposition Kizza Besigye n'a jamais réussi à le détrôner.En 2011, les grandes manifestations contre la hausse des prix de la nourriture et de l'essence ne l'ont pas non plus déstabilisé.
Le président autoritaire dispose d'un appareil sécuritaire dévoué, qui n'hésite pas à tirer à balles réelles.En novembre, 54 personnes ont été tuées par la police lors de manifestations de protestation contre une énième arrestation de M. Wine.
Enfermé chez lui, le jeune rival de M. Museveni assure avoir de nombreuses preuves d'irrégularités, mais la suspension d'internet la semaine dernière a rendu toute publication difficile.
L'accès au réseau a été partiellement rétabli lundi et des vidéos montrant des bourrages d'urnes et des bulletins préremplis commencent à émerger sur les réseaux sociaux.
"Nous examinons sérieusement ces accusations et nous allons enquêter pour évaluer la véracité de ces vidéos", a assuré jeudi la commission électorale sur Twitter.
"Même lorsque Bobi saisira la justice, les résultats ne vont pas changer", reprend Mme Namuli."Mieux vaut attendre que Museveni finisse ses cinq ans, et lorsqu'il reviendra pour le défier, on sera là pour le soutenir."
Après avoir participé à la campagne de M. Wine, Vincent Mukasa regrette l'apathie ambiante.
"Les Ougandais préfèrent attendre avant de prendre parti lorsqu'il y a un problème", peste ce militant de 28 ans."Mais les gens croient en Bobi, s'ils le voyaient dans la rue, même ceux qui ont peur nous rejoindraient."
Africa Radio
Dans un communiqué de presse de ce mardi 19 janvier 2021, le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a annoncé des restrictions de visa pour des officiels tanzaniens qui se sont rendus responsables ou complices des perturbations des élections générales du 28 octobre 2020 en Tanzanie.
Selon le Secrétaire d’Etat, les actions de ces responsables ont bouleversé le processus électoral en enclenchant une trajectoire descendante de la démocratie du pays.
« Les observateurs électoraux et la société civile ont relevé des irrégularités généralisées ainsi que des violations des droits de l'Homme avant, pendant et après les élections. Les candidats de l'opposition étaient régulièrement disqualifiés, harcelés et arrêtés. »
Des irrégularités de vote importantes et généralisées, des perturbations d'Internet, l'intimidation des journalistes et la violence des forces de sécurité, poursuit-il, ont rendu cette élection ni libre ni équitable.
« Les dirigeants de la société civile restent menacés pendant la période post-électorale et les dirigeants de l'opposition ont fui le pays par crainte pour leur sécurité. »
Les Etats-Unis exhortent le gouvernement tanzanien à inverser la tendance et à prendre des mesures contre ces responsables des élections défectueuses, de la violence et de l’intimidation.
« Les États-Unis continueront à suivre de près l'évolution de la situation en Tanzanie et n'hésiteront pas à prendre des mesures supplémentaires contre les individus complices de la sape de la démocratie et de violation des droits de l'homme. »
Et de souligner que les actions d’aujourd’hui ne sont pas dirigées contre le peuple tanzanien.
« Nous félicitons les Tanzaniens qui ont participé aux élections de manière pacifique et de bonne foi, et nous travaillerons avec tous ceux qui se sont engagés à faire progresser la démocratie, les droits de l'homme et la prospérité mutuelle. »
Steve Baragafise |Phare Africa Bujumbura
En collaboration avec le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Education (MINEDUC) informe que les écoles maternelles, primaires et secondaires de la Mairie de la Ville de Kigali (MVK) sont fermées à partir de ce Lundi le 18 Janvier dans le but de faire face à la recrudescence du COVID-19, selon un communiqué du MINEDUC publié cet après-midi.
Le MINEDUC ajoute que les écoles sont exhortées à continuer à dispenser l’enseignement de façon digitale. Ce communiqué concerne toutes les écoles publiques et privées.
Le même communiqué précise que toutes les écoles à l’exception de l’Université sont temporairement fermées et seront rouvertes deux semaines après une analyse préliminaire des informations sanitaires.
Les élèves internes dans les écoles de la MVK restent à l’école et ils continueront à bénéficier des services essentiels.
Le MINEDUC souligne que toutes les écoles en dehors de la MVK continueront à étudier comme d’habitude, toujours dans le respect des stratégies de lutte contre le COVID-19
(Agence Ecofin) - L’électrification rurale en Afrique demeure l’un des plus grands défis pour le bien-être des populations. En RDC par exemple, seulement 1 % des villages sont électrifiés, ce qui pose problème pour les services basiques tels que les soins sanitaires.
La République démocratique du Congo prévoit d’électrifier 40 centres de santé et six hôpitaux de la province de Kwilu au solaire en 2021. Les installations sanitaires ont été identifiées par le ministère du Développement rural.
Elles sont réparties dans les cinq territoires de la province et dans la ville de Kikwit.
« Ce projet est déjà financé à 60 % par un partenaire sud-africain. Le gouvernement provincial de Kwilu a accepté d’ajouter les 40 % restants. », a affirmé Junior Mbembe Pepe, coordonnateur provincial au ministère. Le coût du projet a été estimé à 1,37 million $. Sa réalisation permettra aux populations de bénéficier de soins sanitaires de meilleure qualité.
La RDC a l’un des taux d’électrification les plus bas du continent. Selon la Banque africaine de développement, seuls 6 % de la population avait accès à l’électricité en 2019. Ce taux s’établit à 30 % dans les villes pour seulement 1 % dans les zones rurales.