K2 Listing

×

تحذير

JUser: :_load: غير قادر على استدعاء المستخدم برقم التعريف: 788



Selon le HCR, cet appel de fonds pour 2021 vise à «obtenir un soutien essentiel pour pouvoir garantir la fourniture de nourriture, d'abris et de services éducatifs, ainsi que l'accès aux soins de santé et à l'eau, qui sont particulièrement importants dans le cadre des mesures de prévention et de réponse à la pandémie de coronavirus»

L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ainsi que 33 organisations partenaires, ont lancé «un appel de fonds de 222,6 millions de dollars pour pouvoir apporter une aide humanitaire essentielle à plus de 315.000 réfugiés burundais en 2021», a rapporté l'ONU sur son site mardi nuit.

«Un soutien international accru est crucial pour garantir que les réfugiés burundais bénéficient d'une réelle protection et de soins dans les pays voisins», a indiqué Clémentine Nkweta-Salami, Directrice régionale du HCR pour la région de l'Afrique de l'Est, de la Corne de l'Afrique et des Grands Lacs.

La Directrice régionale du HCR a également déclaré que «le fait de mobiliser des ressources est un signe fort qui montre que le monde n'a pas oublié les réfugiés burundais et leurs communautés d'accueil».

Selon le HCR, cet appel de fonds pour 2021 vise à «obtenir un soutien essentiel pour pouvoir garantir la fourniture de nourriture, d'abris et de services éducatifs, ainsi que l'accès aux soins de santé et à l'eau, qui sont particulièrement importants dans le cadre des mesures de prévention et de réponse à la pandémie de coronavirus».

L'Agence onusienne pour les réfugiés a, en outre, rappelé qu'en 2020, «la réponse à la situation des réfugiés burundais était parmi les plus sous-financées au monde, l'appel de fonds de 293 millions de dollars de l'année dernière n'ayant été financé qu'à hauteur de 40%».

D'après le décompte de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCR, plus de 300.000 réfugiés burundais étaient encore éparpillés dans le monde au 31 janvier 2021.

Selon Nestor Bimenyimana, directeur général du rapatriement au ministère burundais de l'Intérieur, au moins 142.000 réfugiés burundais éparpillés dans les pays voisins (Tanzanie, Rwanda, République démocratique du Congo, Ouganda, Kenya...) seront rapatriés cette année.

La plupart de ces réfugiés ont fui le pays en 2015 suite à la crise politique et sécuritaire consécutive à la décision du Président de l'époque Pierre Nkurunziza, de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l'opposition et la société civile.

Au lendemain des élections générales de mai 2020, un intérêt accru pour le retour volontaire a été exprimé par les réfugiés vivant dans plusieurs pays. Au moins 50.000 réfugiés ont regagné leur pays au cours des six derniers mois, selon le ministère de l'Intérieur.

En complicité avec les autorités burundaises, la Tanzanie menace de fermer les camps des réfugiés burundais et accule tous les réfugiés à rentrer, arguant que le Burundi a recouvré la paix.

Burundi Daily



(Agence Ecofin) - Fin 2020, les 20 pays les plus riches de la planète ont révisé leur manière d’assister les pays pauvres en réduisant le poids de leurs dettes publiques. Le nouveau cadre qui en est sorti commence à se mettre en place, mais les avis sur son efficacité sont partagés.

Les pays d'Afrique subsaharienne éligibles à la suspension du remboursement de la dette due aux pays membres du G20 sont attentifs aux discussions que mènent actuellement l'Ethiopie, le Tchad et la Zambie avec ce groupe. Le ministre zambien des Finances, Bwalya Ng’andu, dont le pays fait face à une fragilité en raison de sa dette extérieure a confirmé le 5 février 2021, que des négociations avaient débuté pour tirer profit du cadre commun de traitement de la dette du G20.

Le groupe a mis en place cet instrument censé aller plus loin que l'initiative de suspension de la dette des pays pauvres prise en mars 2020, et permettant que les négociations entre créanciers et débiteurs se passent dans un cadre « plus équitable ». La première initiative a eu des blocages et l'un d'eux était en effet, le fait qu'on reprochait à la Chine, membre du G20, de ne pas être transparente dans son processus.

En plus des créanciers bilatéraux, le nouveau cadre permet aux pays africains débiteurs d'ouvrir des négociations sur des allègements de dette avec les créanciers commerciaux internationaux. Dans le précédent processus, ces derniers étaient simplement invités à apporter leur soutien.

Moody's estime que les implications du nouveau cadre de suspension du service de la dette des pays pauvres par le G20 devront se confronter à la réalité

Selon l'agence de notation américaine, « il semble peu probable que les objectifs des différentes parties aient matériellement changé. Les créanciers publics (bilatéraux et multilatéraux) continuent d'insister sur un traitement équitable de tous les créanciers, y compris ceux du secteur privé ». Les pays débiteurs restent préoccupés par le fait de savoir si activer le mécanisme ne compliquera pas leur accès au marché international des capitaux. Enfin, les créanciers privés restent divisés sur la manière de contribuer à l'initiative.

Les conclusions du processus débuté par ces trois pays seront donc essentielles pour le recours des autres Etats africains à ce cadre commun d'atténuation de la dette internationale. Dans la société civile internationale, on parle déjà d’une opportunité qui n'arrangera toujours pas les affaires des pays pauvres.

Selon Eurodad qui milite pour une dette au service du développement, le nouveau cadre ne parvient pas à annuler la dette des pays qui en ont besoin. Il n'exige pas la participation obligatoire du secteur privé, du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et d'autres banques multilatérales de développement aux efforts d'allégement de la dette. On lui reproche aussi de restreindre le bénéfice de l'initiative aux pays dont la viabilité de la dette sera jugée conforme par le FMI.

La dette africaine fait l'objet de gros débat, et plusieurs analystes même issus du FMI n'hésitent pas à avancer des arguments alarmistes à son propos. En 2020, les pays du monde pour faire face à la covid-19 se sont endettés de plus de 12 000 milliards $ supplémentaires.

L’Afrique n'a pas mobilisé plus de 30 milliards $ dans ce volume. Par ailleurs, l'encours moyen de la dette de la région par rapport à son produit intérieur brut (PIB) est de 57% contre plus de 100% pour plusieurs des pays développés.



Ce chanteur de gospel avait été retrouvé mort dans sa cellule quatre jours après avoir été arrêté pour avoir tenté de traverser la frontière burundaise. Les autorités rwandaises ont conclu à un suicide. De 2014 à 2018, ce rescapé du génocide, longtemps perçu comme un apôtre de la réconciliation, avait passé plus de quatre ans en prison pour conspiration contre le gouvernement. En cause notamment : une de ses chansons dans laquelle il évoquait les crimes commis par les soldats du Front patriotique rwandais (FPR).

Ils n’ont pas fait une enquête indépendante. Tout simplement, ils ont annoncé : il était un peu triste et malheureusement il s’est suicidé. Et pour nous, ce n’est pas une enquête crédible. Kizito était menacé directement par les autorités. Moi-même, j’ai discuté avec Kizito quelques jours avant qu’il ait décidé d’essayer de quitter le pays, encore une fois, il m’a raconté comment il était menacé, comment il était forcé de dénoncer les opposants du Rwanda, de dénoncer les acteurs dans le domaine des droits de l’homme. Il a parlé avec plusieurs gens, moi par exemple, du risque de quitter le pays, mais aussi les conséquences. Et il a dit maintes fois, je suis toujours prêt à retourner en prison, je suis en prison ici à Kigali, mais si je suis attrapé à la frontière, ils vont me mettre en prison encore une fois.

RFI

A la Une - الثلاثاء, 16 شباط/فبراير 2021 10:12

Rwanda: arrestation d'une youtubeuse controversée



C’est un personnage controversé sur les réseaux sociaux rwandais. La très critique Yvonne Idamange a été arrêtée, ce lundi, à Kigali. Dans un pays où la liberté d’expression est assez limitée, la youtubeuse se retrouve accusée d’incitation au trouble à l’ordre public et d’avoir résisté à l’arrestation, blessant un officier de police.

Dans sa première vidéo publiée, il y a une quinzaine jours, Yvonne Idamange se présente comme une rescapée du génocide des Tutsis vivant à Kigali. Une bible posée en évidence à côté d’elle, elle critique principalement les mesures de lutte contre le coronavirus mises en place par le gouvernement et leurs conséquences économiques sur la population rwandaise. Elle assure qu’elle ne peut rester silencieuse alors que ses compatriotes souffrent, et va jusqu’à appeler les généraux du pays à libérer les Rwandais.

Dizaines de milliers de vues

Ses vidéos ont rapidement totalisé des dizaines de milliers de vue et des centaines de commentaires. Yvonne Idamange s’est rapidement attiré le soutien d’une partie l’opposition en exil, mais aussi les critiques de nombreux internautes rwandais, certains appelant même à son arrestation. La semaine dernière, la Commission nationale de lutte contre le génocide avait cité son nom à la radio nationale après avoir publié un communiqué mettant en garde contre des cas de négationnisme et d’incitation à la haine sur les réseaux sociaux.

Vidéo très virulente

Ce lundi, peu avant son arrestation, elle avait publié une dernière vidéo très virulente dans laquelle elle assure que le président Paul Kagame serait mort depuis longtemps. Une fausse rumeur régulièrement relayée sur les réseaux sociaux. Le communiqué de la police indique que ses vidéos sont un mélange de politique, de folie et de propos criminels et qu’elle a blessé un officier avec une bouteille lors de son interpellation.

RFI

A la Une - الثلاثاء, 16 شباط/فبراير 2021 10:09

RDCongo-Rwanda: plan d’action contre les menaces sécuritaires



Des délégations congolaise et rwandaise ont tenu ce week-end à Kigali une réunion sur la sécurité des deux pays, qui font face à des « menaces » communes. Elle s’est terminée par la mise au point de recommandations et d’un plan d’action qui n’ont pas été rendus publics et sont maintenant soumis aux Présidents des deux pays.

La rencontre suit une autre réunion semblable tenue à Kinshasa le mois dernier, conformément aux désirs exprimés par les Présidents du Congo et du Rwanda de maintenir des contacts réguliers sur les questions de sécurité.

La rencontre de deux jours qui s’est clôturée à Kigali dimanche soir a accueilli une délégation congolaise conduite par François Beya, conseiller spécial Sécurité du président Félix Tshisekedi, et une délégation rwandaise menée par le chef d’état-major de l’armée, le général Jean-Bosco Kazura.

Rebelles ougandais et rwandais au Congo

Ce dernier a stigmatisé les « menaces persistantes » contre la sécurité des deux pays voisins. Il s’agit apparemment des rebelles ougandais ADF qui sèment la désolation au Nord-Kivu, dans la région de Beni en particulier, et des groupes rebelles rwandais, issus des génocidaires, qui terrorisent les deux Kivu.

Depuis l’arrivée du président Tshisekedi à la Présidence, l’armée congolaise – avec un appui des militaires rwandais –  a mené des opérations contre les rebelles rwandais au Kivu, qui ont abouti à la mort de plusieurs de leurs chefs et au rapatriement de plusieurs centaines de combattants et de leurs familles, installés à l’est du Congo depuis la défaite des génocidaires rwandais face au Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir à Kigali) en 1994.

Un « défi aux Occidentaux »

Selon le journal rwandais « The New Times », François Beya a déclaré: « Nous sommes venus ici pour défier le monde entier, particulièrement les Occidentaux, qui ne veulent pas que nous parlions et travaillions ensemble. Nous sommes ici pour leur dire que nous sommes un et que nous ne voulons pas de conflit entre nous ».

On ignore quel pays occidental M. Beya visait ainsi. Les Etats-Unis et la plupart des pays européens sont favorables à la paix dans les Grands lacs. Seule la France a eu une attitude moins nette, en raison de son passé de collaboration avec le régime génocidaire rwandais. En revanche, l’entente entre Kigali et Kinshasa est souvent mal comprise par l’opinion congolaise, divers politiciens locaux en mal d’audience choisissant souvent de se lancer dans un discours anti-rwandais pour gagner une popularité facile.

La Libre Afrique

A la Une - الإثنين, 15 شباط/فبراير 2021 09:39

Covid-19: le Rwanda lance sa campagne de vaccination



Le Rwanda a lancé sa campagne de vaccination contre la covid-19, a annoncé dimanche le ministère de la santé. Une première phase qui cible les personnels en première ligne de lutte contre la maladie.

Le pays de Paul Kagame devient le premier pays de l’Afrique de l’ouest a commencé à vacciner ses populations. Les vaccinations ont commencé avec « des vaccins approuvés par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), acquis via des partenariats internationaux, en quantité limitée », a indiqué dimanche le ministère dans un communiqué.

En effet, cette phase initiale sera suivie d’un déploiement plus large, avec des approvisionnements attendus » du dispositif onusien Covax, destiné à aider les pays les plus défavorisés, et de celui de l’Union africaine (UA).

Peuplé de 12 millions d’habitants, le Rwanda a recensé un peu plus de 17.000 cas et 236 morts, après avoir mis en place les mesures parmi les plus strictes d’Afrique contre le Covid-19.

RNA

A la Une - الخميس, 11 شباط/فبراير 2021 10:55

Un bébé encore vivant retrouvé dans les latrines d’une école



Jeté dans les latrines du Groupe Scolaire Karwasa dans le secteur Gacaca situé dans le district de Musanze au nord du Rwanda, un nouveau-né a été retrouvé sain et sauf.

L’enfant a été récupéré hier par les membres de l’organe d’appui à l’administration du District (DASSO, District Administration Security Support Organ) à la suite d’un avertissement de passants qui ont entendu les gémissements innocents du bébé dans les toilettes de l’école.

Le secrétaire exécutif du secteur Gacaca, Anaclet Habinshuti, a déclaré que le bébé a été aussitôt pris en charge par les agents de santé de l’hôpital de Ruhengeri.

«Lorsque les membres du DASSO ont été prévenus hier soir, ils se sont précipités et ont sauvé le bébé. L’enfant a été transporté à l’hôpital et n’a aucun problème de santé. Les institutions compétentes ont ouvert une enquête pour identifier le coupable. Nous n’avons encore identifié aucun suspect », a-t-il déclaré. 

Pour le moment, les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées. La police a d’ores et déjà ouvert une enquête pour identifier le coupable et situer les responsabilités.

RNA



Le nouveau coronavirus est probablement passé des animaux aux humains et il est « extrêmement peu probable » qu’il provienne d’un laboratoire, a déclaré mardi le chef d’une équipe internationale enquêtant sur l’origine de la maladie.

Le Dr Peter Ben Embarek de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’exprimait lors d’une conférence de presse à Wuhan, en Chine, à la fin d’une mission de quatre semaines dans la ville où le nouveau coronavirus est apparu pour la première fois en décembre 2019.

« Nos premiers résultats suggèrent que l’introduction par l’intermédiaire d’une espèce hôte intermédiaire est la voie la plus probable et cela nécessitera plus d’études et des recherches ciblées plus spécifiques », a-t-il déclaré.

L’équipe internationale réunie par l’OMS est composée de 17 experts chinois et d’un nombre égal d’homologues d’autres pays, dans trois domaines : épidémiologie, recherche moléculaire, et l’animal et l’environnement.

L’équipe a visité des hôpitaux et d’autres sites à Wuhan, y compris le marché de Huanan où le virus SARS-CoV-2 a été détecté pour la première fois, et a identifié quatre hypothèses principales sur la façon dont il aurait pu passer aux humains.

« Les résultats suggèrent que l’hypothèse d’un incident de laboratoire est extrêmement peu susceptible d’expliquer l’introduction du virus dans la population humaine, et ce n’est donc pas une hypothèse qui nécessite de futures études dans nos efforts (…) pour comprendre l’origine du virus », a déclaré le Dr Embarek.

Alors que les recherches en cours continuent de suggérer que les chauves-souris sont un réservoir naturel pour le nouveau coronavirus, le Dr Embarek a exclu cette possibilité à Wuhan, car la ville n’est à proximité d’aucun environnement où ces animaux se trouvent.

Le virus aurait pu traverser la chaîne alimentaire

Une hypothèse suggère que le virus aurait pu traverser la chaîne alimentaire, car les produits surgelés peuvent fournir une surface de transmission.

Le Dr Embarek a déclaré que des produits animaux congelés, principalement des fruits de mer, étaient vendus au marché de Huanan, ainsi que des produits fabriqués à partir d’animaux sauvages et d’élevage, dont certains provenaient d’autres régions de Chine ou étaient importés.

« Il est donc possible de continuer à suivre cette voie et d’examiner de plus près la chaîne d’approvisionnement et les animaux qui ont été fournis aux marchés sous forme congelée et sous forme transformée et semi-transformée, ou sous forme brute », a-t-il déclaré.

Cela fait près d’un an que la pandémie de Covid-19 a été déclarée et aujourd’hui il y a plus de 106 millions de cas dans le monde, dont 2,3 millions de décès.

Les enquêtes menées à Wuhan jetteront les bases de la recherche sur l’origine du virus ailleurs, selon le responsable chinois de l’équipe, le Dr Liang Wannian.

Il a déclaré que leur examen d’études non publiées suggère que le virus circulait plus tôt dans d’autres régions.

« Ces études de différents pays suggèrent une circulation du SRAS-CoV-2 précédant la détection initiale des cas de plusieurs semaines », a déclaré le Dr Liang, s’exprimant par l’intermédiaire d’un interprète. « Certains des échantillons suspects positifs ont été détectés encore plus tôt que le premier cas signalé. Cela indique la possibilité qu’une circulation dans d’autres régions n’ait pas été signalée ».

Le Dr Liang a ajouté que la recherche n’avait également trouvé « aucune indication » de transmission du virus à Wuhan avant décembre 2019.

RNA



L’ancienne gouverneure adjointe de la Banque Nationale du Rwanda, Dr Monique Nsanzabaganwa, a été élue samedi vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, a annoncé le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat.

Monique Nsanzabaganwa a recueilli 42 voix lors du vote organisé à l’occasion de la 34eme session ordinaire du Sommet de l’Union africaine qui a entamé ses travaux samedi par visioconférence.

Dans un tweet, le président de la Commission de l’UA qui a été réélu pour un 2eme mandat, a félicité la nouvelle vice-présidente.

L’élection du nouveau leadership de la Commission de l’UA est l’un des moments forts de cette 34 eme session ordinaire du Sommet de l’organisation panafricaine.

La nouvelle Commission de l’Union africaine qui sera issue du 34eme Sommet de l’Union africaine devra parachever la réforme et s’atteler avec célérité à la mise en œuvre des projets phares de l’agenda 2063, avait affirmé dans la journée le Président de la Commission de l’UA.

«La session de cette assemblée aura la particularité historique d’élire le leadership de la Commission. Ainsi refondée, la nouvelle Commission, devra parachever la réforme, répondre sans tarder aux attentes pressentes des Etats et s’atteler avec célérité à la mise en œuvre des projets phares de l’agenda 2063», a souligné Moussa Faki Mahamat lors de la séance d’ouverture de la 34eme session ordinaire du Sommet de l’UA.

Le Reporter



(Agence Ecofin) - Candidat à sa propre succession et seul en lice, Moussa Faki a été réélu à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (CUA) samedi 06 février 2021, alors que Cyril Ramaphosa, président sud-africain transmettait le flambeau de la présidence de l’UA à son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.

Un quasi-plébiscite en faveur  de l’ancien Premier ministre tchadien au cours d’une élection dont le véritable enjeu était le nombre de suffrages exprimés. « J'ai été profondément touché par le vote de confiance historique et écrasant des États membres de l'UA de 51 voix sur 55 en vue de la prolongation de mon mandat à la tête de la Commission de la CUA pour une nouvelle période de 4 ans », a déclaré triomphaliste, celui-ci.

Le président réélu aura comme Vice-président, la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa qui a écrasé ses challengers de Djibouti et de l’Ouganda.

Pendant ce nouveau mandat, le duo tchado-rwandais devrait « veiller à limiter les dégâts du chaos électoral en République centrafricaine ; gérer les répercussions du conflit au Tigré en Ethiopie ; trouver une occasion de s’impliquer en Libye et redonner la priorité aux stratégies politiques au Sahel », apprend-on. La CUA devrait en outre, « soutenir la Somalie pendant ses élections et au-delà ; se réengager pour soutenir la transition au Soudan ; et  attirer l’attention sur les risques sécuritaires inhérents au changement climatique ».

Please publish modules in offcanvas position.