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Après le décès de John Magufuli, la vice-présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, musulmane âgée de 61 ans, va devenir la première cheffe d’Etat de ce pays d’Afrique de l’Est et l’une des rares femmes au pouvoir sur le continent.

Mettant un terme à trois semaines d’absence inexpliquée et à de multiples rumeurs, Mme Hassan a annoncé mercredi soir – d’une voix lente et mesurée, le visage voilé de noir – le décès du président Magufuli, réélu pour un deuxième mandat en octobre dernier.

Originaire de l’archipel semi-autonome de Zanzibar, dont les relations avec la Tanzanie continentale sont historiquement houleuses, Mme Hassan occupera la présidence « pour la période restant du mandat de cinq ans », soit jusqu’en 2025, selon la Constitution tanzanienne.

Connue pour encourager les femmes à poursuivre leurs rêves, cette mère de quatre enfants était déjà la première vice-présidente de l’histoire de son pays, depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 de M. Magufuli, dont elle était la colistière.

« J’ai peut-être l’air polie et je ne crie pas quand je parle, mais la chose la plus importante c’est que tout le monde comprenne ce que je dis et que les choses soient faites comme je le dis », avait-elle déclaré l’année dernière.

Née le 27 janvier 1960 à Zanzibar, au sein d’une famille modeste – père instituteur et mère au foyer -, Mme Hassan est diplômée d’un master en « développement économique communautaire » de l’Université libre de Tanzanie, à Dar es Salaam, et de l’Université du Sud du New Hampshire, aux Etats-Unis.

Visage de la Tanzanie à l’étranger

Elle a débuté sa carrière au sein du gouvernement de Zanzibar, où elle travaille entre 1977 et 1987, occupant dans un premier temps des fonctions administratives puis un poste de responsable du développement.

Toujours à Zanzibar, elle rejoint de 1988 à 1997 le Programme alimentaire mondial en tant que cheffe de projet, puis dirige pendant deux ans l’association des ONG de l’archipel, Angoza.

Sa carrière politique démarre en 2000, lorsqu’elle est nommée membre du Parlement de Zanzibar par le parti présidentiel tanzanien Chama Cha Mapinduzi (CCM), toujours au pouvoir aujourd’hui. Elle fut plus tard élue à l’Assemblée nationale tanzanienne.

Mme Hassan a été plusieurs fois ministre: à Zanzibar (Femmes et Jeunesse, puis Tourisme et Commerce) entre 2000 et 2010, et au niveau national à partir de 2014 comme ministre des Affaires de l’Union, auprès de l’ancien président Jakaya Kikwete.

En tant que vice-présidente, un rôle de l’ombre, elle fut pourtant le visage de la Tanzanie à l’étranger, où elle représentait régulièrement M. Magufuli. En 2019, sous sa tutelle, le ministère de l’Environnement a interdit l’usage des sacs plastiques.

En 2016, des rumeurs voulaient qu’elle ait démissionné en raison de divergences avec le chef de l’Etat. L’information avait été démentie par un communiqué officiel.

Mais l’année dernière, dans un discours tenu en présence de M. Magufuli, elle avait évoqué une certaine incompréhension de son action à l’époque.

Rivalités entre factions

« Lorsque vous avez commencé à travailler en tant que président, beaucoup d’entre nous ne comprenaient pas ce que vous vouliez réellement. Nous ne savions pas où vous vouliez aller. Mais aujourd’hui, nous connaissons tous vos ambitions pour le développement de la Tanzanie », avait-t-elle déclaré.

Mme Hassan va diriger un pays marqué par un virage autoritaire depuis l’arrivée de M. Magufuli au pouvoir.

Attaché à combattre la corruption, le « bulldozer » a lancé de grands projets d’infrastructures mais a aussi muselé l’opposition et mené une répression contre les défenseurs des droits et les médias. En octobre, sa réélection avait été rejetée par l’opposition, qui criait à la fraude.

« A ceux qui s’attendaient à une rupture avec le style Magufuli je dirais : +retenez votre souffle pour le moment+ », a déclaré jeudi l’analyste tanzanien Thabit Jacob, chercheur à l’Université de Roskilde, au Danemark.

Pour lui, la première femme présidente de la Tanzanie gouvernera « avec une base beaucoup plus faible, qui sera contrôlée par le clan Magufuli et les renseignements ».

« Elle aura du mal à construire sa propre base et des rivalités entre factions vont émerger », prédit-il.

Mme Hassan sera l’une des deux femmes au pouvoir en Afrique, avec l’Ethiopienne Sahle-Work Zewde, dont les fonctions sont honorifiques.

La Libre Afrique



Plusieurs agents de l’organisme de tutelle du parc des Virunga, dans l’Est de la République démocratique du Congo, sont visés par une enquête de la justice militaire pour trafic de munitions, a affirmé jeudi cette institution. Dans un communiqué, la direction provinciale de l’Institut congolais pour la conservation de la nature au Nord-Kivu (ICCN) « confirme l’arrestation de plusieurs agents de l’institution » par le procureur militaire de Beni, dont plusieurs médias ont fait état.

L’enquête porte sur « une affaire d’approvisionnement en munitions auprès des FARDC » (armée congolaise), a indiqué l’ICCN, organisme de tutelle des Virunga.

Mais il dément que ce trafic présumé se soit déroulé dans le parc des Virunga ou qu’il ait profité aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), présents dans la région, comme l’affirment des « informations incorrectes » sur les réseaux sociaux.

Selon la radio onusienne Okapi, ces arrestations ont eu lieu le 15 mars à Beni: ce jour-là, « 82 caisses de munitions ont été saisies » dans une maison louée par un responsable local de l’ICCN.

Outre des agents de l’ICCN, trois officiers de l’armée congolaise, des soldats et des civils font partie des personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête, selon la radio.

L’ICCN a demandé que « toute la lumière soit faite sur les tenants et aboutissants de cette affaire », assurant collaborer « activement avec les autorités judiciaires ».

Joyau naturel et touristique protégé, le parc national des Virunga est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Cette réserve créée en 1925 s’étend sur 7.769 km2, parmi les paysages à l’histoire tourmentée de la province du Nord-Kivu, de Goma jusqu’au territoire de Beni, entre montagnes et forêts.

En 2020, 21 écogardes ont été tués dans cette réserve, selon la direction du parc. L’ambassadeur d’Italie à Kinshasa, Luca Attanasio, y a été tué dans une attaque le 22 février.

Sur le tronçon de la route nationale numéro 2 qui longe le parc des Virunga, infesté de groupes armés, les écogardes assurent la sécurité des véhicules qui y passent avec une fréquence de « 120 convois par mois », d’après les responsables.

Depuis décembre, plusieurs attaques attribuées aux combattants des ADF y sont régulièrement rapportées.

AFP



Le président tanzanien John Magufuli, dont l’absence ces derniers jours suscitait l’inquiétude, est décédé de problèmes cardiaques, a annoncé, mercredi, la vice-présidente à la télévision. 

Il n’avait pas été vu en public depuis 18 jours. Le président tanzanien John Magufuli est mort, a annoncé, mercredi 17 mars, à la télévision, la vice-présidente, Samia Suhulu Hassan. 

"C'est avec grand regret que je vous informe qu'aujourd'hui, le 17 mars 2021, à 18 h, nous avons perdu notre courageux leader, le président de la Tanzanie, John Pombe Magufuli", a déclaré Samia Suluhu Hassan.

Elle a précisé que le président est décédé à l'hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental de Dar es Salaam, où il était soigné. John Magufuli est apparu pour la dernière fois en public le 27 février.

Il y a une semaine, le leader de l'opposition Tundu Lissu, en exil en Belgique, a commencé comme d'autres à s'interroger sur l'absence du président, le disant atteint d'une forme sévère de Covid-19, aggravée par des problèmes de santé. 

Lundi, Tundu Lissu avait déclaré sur Twitter que, selon des sources issues du milieu du renseignement, le président "est atteint du Covid, sous assistance respiratoire et paralysé d'un côté, à partir de la taille. Dites aux gens la vérité !"

En février, la Tanzanie, qui se disait "libérée" du Covid-19 grâce aux prières, a connu une vague de décès, officiellement attribués à des pneumonies. Des personnalités de premier rang, dont le vice-président de l'archipel de Zanzibar, Seif Sharif Hamad, ont été touchées.

John Magufuli, surnommé le "Bulldozer", est arrivé au pouvoir en 2015 en promettant de lutter contre la corruption. Mais son premier mandat a aussi été marqué, selon de nombreuses organisations des droits humains, par une dérive autoritaire, des attaques répétées contre l'opposition et le recul des libertés fondamentales. 

Avec AFP



S.E. M. Masahiro IMAI, Ambassadeur du Japon au Rwanda, et M. Paul MURENZI, Représentant légal de l’Association Rwandaise pour le Développement Endogène (ARDE), ont signé aujourd’hui un contrat de subvention pour un projet de construction d’installations d’infrastructures en eau.

Dans le cadre du projet japonais de subvention d’aide à la sécurité humaine de base (GGP), l’Ambassade du Japon fournira $US 81.788 à ARDE qui construira un système de distribution d’eau long de 4,37 km de conduite d’eau, 2 kiosques a eau, 1 réservoir d’eau, 6 vannes chambres, et 2 robinets publics, pour environ 7 900 personnes dans et autour de la cellule Rega, secteur de Bigogwe, district de Nyabihu.

Dans le cadre du GGP, le Gouvernement japonais accorde des subventions aux ONG, aux écoles et aux autorités locales pour leurs projets de développement. Au cours des 22 dernières années, 108 projets dans les domaines de l’éducation, de l’eau et du développement agricole ont été soutenus au Rwanda.

L’Ambassadeur Masahiro Imai a rappelé que l’eau et l’hygiène constituent des priorités pour le Japon. Il a précisé que le Rwanda offre d’autres besoins dans ce secteur et que le Japon continuera à fournir son appui financier pour y apporter des réponses.

Pour Masahiro, le Japon et le Rwanda ont plusieurs similarités concernant l’eau. Les deux pays pont une grande population et ils sont montagneux. Ils n’ont pas de problème d’eau. Seulement, il  y a un manque de moyens de distribution de cette eau.

« C’est dire qu’il y aura d’autres aides financières du Japon en direction du Rwanda en matière d’aménagement de l’alimentation en eau. Pour le projet de formation en construction de routes, on privilégiera aussi les formations techniques des jeunes, et ceci contribuera à réduire le chômage chez les jeunes », a-t-il dit.

Pour Paul Murenzi, Directeur de ARDE, l’eau a beaucoup amélioré les conditions de vie des populations.

« Notons que les 7900 habitants puisent l’eau à 500 mètres de leurs maisons. Pour les habitants à plus de 500 mètres de l’eau, on les estimes à plus de dix mille habitants. On n’inclut pas ici le nombre d’élèves qui profitent de cette eau pour cette période de Covid-19 où il est essentiel de recourir à l’eau pour se protéger », a-t-il fait remarquer.

Il a rappelé qu’ARDE est soutenue par l’Ambassade du Japon depuis 2015. ARDE a pu installer des infrastructures en eau pour trois grands villages rapprochés. Actuellement, la population de ces villages a triplé suite à un flux de déplacement d’habitants venus y habiter parce qu’attirés par la disponibilité permanente de l’eau.

Le même jour, un autre contrat de subvention a été signé entre l’Ambassade du Japon et Mme Yuko YOKOMIZO, Coordinatrice d’un projet pour l’autonomisation routière communautaire (CORE). Dans le cadre des subventions aux projets d’ONG japonaises, ce projet de trois ans améliorera les routes de desserte avec des matériaux disponibles localement dans 16 districts.

Pour ce travail, la technologie japonaise est à base de la main-d’œuvre pour la réparation des routes appelée «Donou» qui sera présentée aux membres de la coopérative ou du groupe local d’entretien des routes. Cette technologie sera ensuite transférée à d’autres membres de la communauté locale. Le gouvernement japonais fournira $US 334 744 pour la première année de ce projet.

Au cours de la cérémonie, de signature, l’Ambassadeur Imai a déclaré qu’il était fier de soutenir les deux projets, qui jouent un rôle important dans l’amélioration du cadre de vie et des conditions des communautés locales au Rwanda.

Il a apprécié le travail des ONG qui non seulement tentent de développer ces domaines, mais mettent également en action le soutien et l’encouragement des populations, et il espère une mise en œuvre réussie des deux projets.

De son côté, Mme Yuko Yokomizo, a informé que 518 jeunes ont été formés dans la construction des routes en utilisant les matériaux locaux.

Agence Rwandaise d'Information



Joe Biden continue de détricoter la politique de son prédécesseur. Mardi 2 février, il a signé trois décrets présidentiels sur l’immigration. Il s’agit, a déclaré le président américain, de rétablir la réputation d’accueil des États-Unis.

« Je ne fais pas de nouvelle loi, j’élimine les mauvaises politiques », lance Joe Biden, masqué, depuis le bureau ovale. Le président veut notamment s’occuper du sort des enfants séparés de leurs familles à leur arrivée aux États-Unis. Pour cela, le premier décret prévoit la mise en place d'un groupe de travail chargé de retrouver les parents des centaines d’enfants dont les familles n’ont pas encore été localisées.

« Nous allons travailler à effacer la honte morale et nationale de la précédente administration, qui a littéralement arraché les enfants des bras de leurs familles, de leurs pères et de leurs mères à la frontière, sans avoir aucun plan, aucun pour que ces enfants, qui sont toujours en détention, puissent retrouver leurs familles. »

Le deuxième décret réinstaure des voies d’immigration légale supprimées par l’administration Trump, et le troisième prévoit de faciliter la naturalisation des migrants présents depuis de longues années sur le sol américain.

Joe Biden bat des records avec le nombre de décrets qu’il a signés depuis son entrée en fonction. Mais pour que son héritage soit pérenne, il lui faudra faire voter des lois. Un texte sur l’immigration a déjà été transmis au Congrès. Mais les élus n’ont pas commencé à l’examiner, et il faudra le vote de sénateurs républicains pour qu’il soit adopté. 

Cette réforme majeure sera pilotée par son ministre de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, dont la nomination a été confirmée ce mardi au Sénat. C’est le premier Américain d’origine hispanique à occuper ce poste.

RFI

A la Une - الأربعاء, 17 آذار/مارس 2021 11:13

Congo, un pays riche mais endetté



L'économie du Congo est basée principalement sur l’exploitation des hydrocarbures et du bois mais le pays est actuellement en récession. 

Le pétrole et le bois sont les deux piliers de l’économie du Congo. Une économie dépendante des variations du prix des matières premières que la récente pandémie de Covid-19 est venue fragiliser davantage. Selon l’économiste Mays Mouissi, les soucis financiers du Congo remontent toutefois bien plus loin.
"Avant la crise liée à la Covid-19, le Congo avait déjà quelques problèmes avec ses finances publiques. Notamment des problèmes liés à son endettement. La dette publique du Congo a beaucoup crû. Et il y a aussi une partie de la dette qui était liée à des contrats pétroliers de la dette chinoise et qui a été cachée. L’endettement du pays est tellement important qu’il absorbe une partie des ressources. Lesquelles ressources ont diminué du fait de la crise pétrolière et de la baisse des prix du pétrole ". explique t-il.

Selon Global Witness la dette du Congo s’élèverait à 12.5 milliards de dollars . Pour Andréa Ngombet, le président du mouvement "Incarner l’espoir", cette dette est le fait d’une minorité au pouvoir. Il dénonce ainsi le détournement des fonds publics.

"C’est une dette improductive qui a servi en fait au train de vie d’une oligarchie et finalement, n’a pas été réellement investie pour générer l’industrialisation. Le paradoxe de la dette congolaise c’est qu’on a transformé les bénéfices pétroliers en montagne de dette " précise t-il.

Du côté du pouvoir on assure qu’une stratégie est mis en place pour relever l’économie du pays.

Patrick-Gabriel Dion le président de la fédération France du Parti congolais du travail (PCT), le parti au pouvoir assure que "le gouvernement est en train de mettre en place une politique de diversification de telle sorte que nous ne puissions plus être dépendant de la recette principale qui est le pétrole. Pour que nous puissions diversifier notre économie, nous appuyer sur d’autres secteurs comme l’agriculture, l’élevage et l’industrie et que nous puissions sortir de cette situation économique chaotique".
Une situation économique sur laquelle les résultats de la prochaine élection présidentielle  auront sans doute un impact.

DW.COM



C’est ce qu'a révélé Modeste Bahati Lukwebo, le successeur d’Alexis Thambwe Mwamba, à la tête de la chambre haute du Parlement. Cette situation financière au Sénat a été portée à la connaissance du président de la République à la veille de la rentrée parlementaire prévue pour demain lundi.

La chambre haute du Parlement est dans une mauvaise posture. Les dettes laissées par l’ancienne équipe sont colossales, selon Modeste Bahati Lukwebo. Le successeur d’Alexis Thambwe Mwamba a évoqué des découverts bancaires et des dettes envers les sénateurs notamment pour les frais de mission, jetons de présence, frais de soins médicaux ou encore d’autres impayés à des fournisseurs.

Au mois de février, le parquet général près la Cour de cassation avait déjà ouvert une procédure judiciaire contre l’ancien président du Sénat pour détournement des fonds publics. Un dossier de poursuite contre Alexis Thambwe Mwamba, alors président du Sénat, concernant des fonds remis à sa résidence par ses collaborateurs après leur retrait à la Banque commerciale du Congo… Des faits susceptibles de constituer une infraction de détournement des deniers public, selon le procureur. Une sénatrice, Bijou Goya Kitenge, avait précédemment interpellé le même Thambwe Mwamba sur le marché de gré à gré, estimé surfacturé pour des travaux d’aménagement des installations du Sénat. Cette affaire avait créé une polémique au sein de la chambre haute du Parlement congolais.

Les anciens collaborateurs d’Alexis Thambwe Mwamba n’ont pas souhaiter répondre aux questions de RFI.

RFI



L'Organisation des journalistes francophones du Rwanda (OPFR)  organise des formations dans quatre écoles primaires de Kigali à des fins d’avoir des élèves qui animent leur propre Journal en Français dont la première parution sera publiée le 20 Mars prochain, lors de la Célébration de la Journée de la Francophonie, selon Mme Jeanne Kandama, président de l’OPFR/Rwanda

« Nous voulons aider la jeunesse à s’exprimer en Français dès le bas âge, qui est un moment propice pour apprendre à parler et écrire correctement le Français. Les quatre écoles dont les élèves suivent des formations pour produire le journal de leur école sont : Green Hills, Ecole Internationale, Ecole Saint Ignace de Kibagabaga, et La Colombière. Le premier numéro du journal verra le jour lors de la Journée de Commémoration de la Francophonie. C’est à cette occasion que les meilleurs articles du Journal seront récompensés », a-t-elle indiqué.

Les journaux continueront à paraître grâce à la collaboration des encadreurs et de l’équipe de l’OPFR. Le présent projet a bénéficié de l’appui de l’Ambassade de France à Kigali, département en charge de l’Eduction.

Les rubriques des articles du Journal se focaliseront sur la santé, environnement, économie, éducation, sport, technologies, culture. Au départ, on sortira l’information sur sa propre école et ses activités en référence aux thèmes retenus.

La formation dispensée a consisté à définir que le journaliste collecte, traite et diffuse une information à des fins d’informer, d’éduquer et de divertir.

Le style sera simple, précis et clair. Le journaliste en herbes qui est l’élève de 5ème et 6ème du primaire s’attachera à susciter l’intérêt en produisant des articles attractifs. Il se limitera à présenter l’essentiel en rappondant aux questions : Quoi ?, Qui ?, Où ?, Quand ? Comment et Pourquoi ?. Le reportage sera équilibré et jamais à sens unique. L’article produit comprendra une moyenne de trois cent mots.

RNA



Au Rwanda, Paul Rusesabagina a annoncé qu’il ne se présentera plus devant les juges. Lors de la sixième audience de son procès, vendredi 12 mars, l’opposant a estimé qu’il ne bénéficie pas d’un procès équitable et refuse donc de continuer à y participer.

Une fois de plus, la Cour a rejeté les objections soulevées par les avocats de Paul Rusesabagina. Ils avaient demandé un délai de six mois supplémentaires pour préparer sa défense et examiner ce dossier, selon eux, particulièrement complexe, étant donné que l’opposant comparaît aux côtés d’une vingtaine d’autres accusés de terrorisme.

« Mon droit à un procès équitable n’est pas respecté. Je ne m’attends à aucune espèce de justice de la part de cette Cour », a rétorqué Paul Rusesabagina, ajoutant qu’il n’assisterait plus aux audiences.

La journée du vendredi 12 mars a également été marquée par de nouvelles accusations de la part de Callixte Nsabimana, ancien porte-parole du groupe armé FLN, également sur le banc des accusés.

Devant les juges, il a expliqué que Paul Rusesabagina était un des financiers de ce groupe rebelle, formé en 2018, qui a, depuis, revendiqué plusieurs attaques dans le sud du Rwanda. Selon lui, Paul Rusesabagina aurait personnellement envoyé 190 000 dollars à des généraux du FLN

RFI



Le président rwandais Paul Kagame a été vacciné contre le Covid-19, a annoncé jeudi la présidence, ce qui en fait le premier chef d'Etat à recevoir le vaccin en Afrique de l'Est, où les campagnes d'immunisation se multiplient. Des photos du chef de l'Etat, âgé de 63 ans, et de son épouse Jeannette recevant le vaccin dans un hôpital de la capitale Kigali ont été diffusées sur le compte Twitter officiel de la présidence rwandaise. Un total de 230.000 Rwandais ont déjà été vaccinés, a précisé la présidence.Le nom du vaccin administré au couple présidentiel n'a pas été précisé. Le pays a reçu 100.000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech et 240.000 doses de celui d'AstraZeneca.Le Rwanda, pays de 12 millions d'habitants, prévoit de vacciner 30% de sa population cette année et 60% d'ici la fin 2022.En février, il est devenu le premier pays d'Afrique de l'Est à vacciner contre la maladie, avec des doses, acquises en nombre limité, de vaccin Moderna, administrées à des publics à risques, comme les employés du secteur de la santé.Le pays a réalisé plus d'un million de tests et détecté près de 20.000 cas, dont 271 décès, depuis le début de la pandémie.Il a imposé certaines des mesures anticoronavirus parmi les plus strictes d'Afrique, avec notamment l'un des premiers confinements complets sur le continent en mars 2020.La capitale Kigali avait été replacée en confinement total en janvier pour une durée de deux semaines, après une augmentation du nombre de cas.Jusqu'à présent, en Afrique de l'Est, le Rwanda, le Kenya et l'Ouganda ont entamé des campagnes de vaccination. L'Ethiopie, pays le plus touché de la région, débutera samedi.

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