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Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, devient ce week-end président pour un an de l’Union africaine (UA). Il prendra ses fonctions lors du sommet de l’organisation à Addis Abeba. C’est la première fois que l’ancienne colonie belge est ainsi mise en lumière depuis 1967; Mobutu avait, cette année-là, présidé l’Organisation de l’unité africaine, l’ancien nom de l’UA. M. Tshisekedi accède à cette fonction avec l’image d’un homme qui ne respecte pas les accords qu’il signe, ni les lois de son pays.

C’est vraisemblablement la perspective d’accéder à la présidence de l’UA qui a poussé Félix Tshisekedi à accélérer sa révolution de palais au sein de la coalition qui le liait à Joseph Kabila, l’homme qui l’avait fait roi. Il y est parvenu par une succession de violations des lois et règlements du Congo. A présent calife à la place du calife, il peut se présenter à ses pairs africains, pour prendre leur tête, sans plus se sentir une marionnette aux mains de son prédecesseur. Si le non respect de l’Etat de droit est courant chez ses pairs africains, il pâtit de son image d’homme qui ne respecte pas les accords qu’il signe depuis qu’il a renié, moins de deux jours après l’avoir signé, un engagement électoral avec l’opposition en 2018.

L’avenir dira si Félix Tshisekedi peut mener de front la bataille pour affirmer son autorité au Congo, avec une « Union sacrée » dominée par les transfuges kabilistes, et conduire les destinées de l’Afrique. Ce n’est qu’à la veille de son accession à la présidence tournante de l’organisation panafricaine que le Congo a voté la ratification de l’accord créant la ZLECA (Zone de libre échange continentale africaine) qui aurait dû être mise en place par l’UA le 1er juillet dernier.

Neuf « piliers »

Le programme de Kinshasa pour l’UA est ambitieux. Il repose sur neuf « piliers »: lutter contre le Covid-19, dont la deuxième vague frappe le continent plus fort que la première, tout en restant très en-deça des dégâts occasionnés par le coronavirus en Europe et dans les Amériques; promouvoir une Afrique « responsable, consciente de son Histoire, de son potentiel artistique et de la richesse de son patrimoine culturel »; promouvoir la paix et la sécurité (alors que le continent est le théâtre d’une guerre civile en Libye, de violences djihadistes et communautaires au Sahel et au Nigeria, d’une rébellion du Tigray contre Addis Abeba, d’une rébellion des anglophones au Cameroun, d’un accroissement des violences djihadistes au Mozambique; de violences récurrentes à l’est de la RDC); appuyer l’intégration africaine (alors que la RDC a du mal à jouer son rôle au sein de la CEPGL); « accélérer » la construction du barrage Grand Inga (dont on ne voit encore rien et qui est sans cesse retardée par des désaccords entre investisseurs et Kinshasa); promouvoir le développement du « capital humain africain »; lutter contre les violences basées sur le genre et pour la parité dans les instances africaines de décision; promouvoir l’Etat de droit; soutenir la lutte contre le changement climatique.

La Libre Afrique



La coordination onusienne des affaires humanitaires en RDC s'inquiète. En 2021, les violences dans la zone orientale du pays et l’afflux des réfugiés sur le territoire congolais font exploser les besoins des populations. Les pays donateurs et la communauté internationale mobilisent trop peu de moyens pour alléger la souffrance des habitants de ces régions.

Il faudra 1,9 milliard de dollars américains pour permettre aux ONG nationales, internationales et agences des Nations unies de face faire à la crise et d'aider près de 20 millions de personnes qui ont un besoin d’assistance et de protection.

Dans son communiqué, le coordonnateur humanitaire s’inquiète d’autant plus que l’insécurité alimentaire « a atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré ». Près d’un quart de la population sera confronté à une insécurité alimentaire « sévère et aiguë dans les 6 premiers mois de cette année » affirme-t-il.

5 millions de déplacés internes

Si la crise est aussi majeure, ce n’est pas uniquement à cause des conflits armés, il y a les catastrophes naturelles, les épidémies, et l’impact socio-économique du Covid-19. Le tout, dans un environnement délétère marqué par un manque structurel d’accès aux services essentiels.

La RDC enregistre plus de 5 millions de déplacées internes sans compter les 527 000 réfugiés. Les enfants en bas âges représentent près d’un cinquième des personnes souffrant de malnutrition aiguë.

Pour le coordinateur humanitaire la situation « pourrait empirer si une assistance n’était pas fournie rapidement pour satisfaire les besoins fondamentaux des plus vulnérables ». Le problème est que les bailleurs mobilisent de moins en moins de moyens. En 2020, seulement 36 % du budget sur 1,8 milliard ont été mobilisés.

RFI



Le chef de la diplomatie rwandaise, Vicente Biruta, s’est entretenu ce jeudi 4 février avec la Vice-première ministre et Ministre belge des Affaires étrangères Sophie WilmeÌs.

«Merci Sophie_Wilmes pour l’excellente conversation cet après-midi. Je me réjouis de travailler avec vous au renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et la Belgique et de notre coopération multilatérale dans le cadre du partenariat UA-UE », a indiqué Vicente Biruta sur son compte tweeter.

Le Rwanda entretien des relations historiques et de longue durée avec la Belgique, son ancienne puissance coloniale. Ces dernières années, les deux pays affichent une volonté de renforcer nos relations en mettant l’accent sur le commerce et l’investissement.

La promotion de la coopération économique figure en tête des programmes de coopération bilatérale. Selon les statistiques du RDB (Rwanda Developement Board), la Belgique fait partie des cinq premiers pays européens dont les investissements engagés au Rwanda ont la plus grande valeur ajoutée qualitative.

La valeur totale des investissements enregistrés par la Belgique équivaut à 102,8 millions de dollars, ce qui devrait permettre de créer un total de 1 122 emplois. Les secteurs clés sont l’agroalimentaire, le tourisme, les services, l’énergie et les mines.  

Au cours des deux dernières années, d’importantes missions économiques belges (plus de 52 entreprises) ont visité le Rwanda et une nouvelle mission était prévue au Rwanda en novembre de cette année.

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الأربعاء, 03 شباط/فبراير 2021 20:46

Burundi -UE : MAP-Burundi Buhire écrit à Ursula VON DER LEYEN



Dans une lettre envoyée ce mardi à Ursula VON DER LEYEN, présidente de la Commission Européenne, le mouvement MAP-BURUNDI BUHIRE estime que « ce n’est pas le bon moment pour rétablir les rapports de coopération » entre l’UE et le Gouvernement du Burundi.

Selon ce Mouvement d’Actions Patriotiques, il existe encore au Burundi des violations massives des droits de l’homme qui s’accompagnent par «  des discours de la haine et des messages divisionnistes des hauts responsables du parti au pouvoir, envers les populations non-membres du CNDD-FDD, en particulier, les Tutsi » et aucun acte concret n’est posé par le gouvernement burundais qui reste sur ses déclarations d’intention sans jamais « poser des gestes concrets visant à restaurer la confiance des burundais et de la communauté internationale ».

Lire la lettre en intégralité ici

A la Une - الأربعاء, 03 شباط/فبراير 2021 10:35

Rwanda: Deux présumés trafiquants de drogue arrêtés à Kayonza



La police rwandaise a arrêté deux hommes dans le district de Kayonza, soupçonnés de trafic et de fourniture de stupéfiants dans le pays.

Théogène Ngezahoguhora, 22 ans, et Osia Mazimpaka, 41 ans, ont été arrêtés samedi 30 janvier dans le secteur de Mukarange, cellule Nyagatovu, village d’Akabeza avec 14 kg de cannabis. L’inspecteur en chef de la police (CIP) Hamdun Twizeyimana, le porte-parole de la police pour la région de l’Est, a déclaré que les informations avaient été fournies par un résident qui connaissait la pratique criminelle du duo.

«Normalement, Mazimpaka est un motocycliste commercial opérant dans le secteur de Ndego. La police a reçu des informations plus tôt dans la journée selon lesquelles Mazimpaka avait fourni à Ngezahoguhora une quantité inconnue de cannabis. Des policiers ont arrêté Ngezahoguhora à son domicile. Il a conduit les policiers dans une autre maison où il cachait les stupéfiants et où les 14 kg de cannabis avaient été récupérés », a déclaré CIP Twizeyimana.

Il a ajouté que Ngezahoguhora a ensuite conduit des agents à Ndego, également dans le district de Kayonza, où son fournisseur présumé, Mazimpaka, a été arrêté.

“Les suspects n’ont pas encore révélé l’origine des stupéfiants, mais nous recherchons toujours une autre personne, qui occupait la maison où les stupéfiants ont été récupérés”, a expliqué le porte-parole.

Il a remercié le résident, qui a signalé l’acte criminel et conduit à l’arrestation des trafiquants de drogue présumés. Mazimpaka et Ngezahoguhora ont été remis au Bureau d’Investigation du Rwanda (RIB) à la station de Mukarange

RNA



Kinshasa, lundi 1er février (Phare Africa) 
Quatre ans après  sa mort à  Bruxelles  à  l'age de 84 ans, la République Démocratique  du Congo s'est  souvenue  du Patriarche  Etienne Tshisekedi wa Mulumba ce lundi 1er février. 
 Le 4 ème  anniversaire  de la disparition  du Sphinx  de Limete  a été  marquée  par une célébration eucharistique  célébrée  au mausolée  où  repose pour l'éternité  sa sépulture. 
Moment  de vive émotion pour le Président  de la république Félix Tshisekedi, Maman Marthe Kasalu , la veuve Étienne Tshisekedi  et mère  du Chef  de l'Etat ainsi que les enfants Tshisekedi venus  se recueillir  devant la tombe de celui qui reste une icône  de la démocratie  en République Démocratique du Congo. 
Au cours de sa messe d'action de grâce, Mgr Carlos Ndaka, Évêque Auxiliaire  de Kinshasa a  rappelé  les valeurs portées par Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba. 
C'est à  juste titre  qu'il est considéré  comme le Père  de la démocratie. 
Sa longue  lutte pacifique  pour l'instauration de la démocratie  et l'état  de droit en RDC  a connu  son épilogue  avec l'alternance  obtenue en décembre  2018.
Deux prises de parole ont marqué  cette commémoration : celle du Chef de la maison civile, du Chef de l'Etat Dr Bruno Miteyo ainsi que l'allocation du Président ai de l'UDPS  Jean-marc Kabund. 
Dans son discours de circonstance, Bruno Miteyo Nyenge, Chef de la Maison civile du Chef de l' État, paraphrasant  Mgr Gérard Mulumba Kalemba, frère aîné d'Étienne Tshisekedi, a déclaré que "le temps est donc venu pour nous de comprendre le vrai sens des doigts de victoire de la non-violence sur la violence, car il avait pu supporter la torture, la prison, les relégations, les souffrances physiques et psychologiques. Et, il est parti avec le peuple congolais dans son coeur, c'est dans cette foi que nous retrouvons le sens de son slogan qu'il nous a laissé en testament, " le peuple d'abord".
Avec Étienne Tshisekedi, a encore dit le Chef de la Maison civile du Chef de l'État, nous avions appris à braver la peur, à supporter les souffrances de toutes sortes, même la mort, lorsqu'il s'agit d'une juste cause, d'un vrai ideal. 
Jean-Marc Kabund a Kabund, Président a.i de l'UDPS a invité le peuple  congolais  a prendre exemple sur Dr Etienne Tshisekedi. 
Il a retracé  la vie du co-fondateur de son parti, l'UDPS, fille aînée de l'opposition congolaise. 
Étienne Tshisekedi, dont la vie était un apostolat, fait partie du patrimoine mondial du courage,  a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il est l'incarnation même de notre dignité et il forçait l'admiration de tous, même de ceux-là   qui le combattaient. 
Prenant à son tour la parole aux noms des petits enfants de feu
Étienne Tshisekedi, Fanny Tshisekedi, fille aînée du Président Félix Antoine Tshisekedi a déclaré que leur Pépé était très attentionné à ses petits enfants, il était gentil et les traitait avec beaucoup d'amour et d'affection.
 Né à Luluabourg, actuel Kananga, dans le Kasaï central, le 14 décembre 1932, Étienne Tshisekedi wa Mulumba est décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, en Belgique.
 Marié à Marthe Kasalu, il est père de plusieurs enfants dont le 5 ème, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est aujourd'hui le 5 ème Président de la République démocratique du Congo.
 En 1961, Étienne Tshisekedi obtient son diplôme de Droit à l'Université Lovanium, aujourd'hui Université de Kinshasa, devenant ainsi le premier docteur congolais en Droit. 
De 1961 à 1965, il sera le recteur de l'Ecole nationale de droit et d'administration( ENDA). En décembre 1980, avec douze autres parlementaires, Tshisekedi rédige une lettre ouverte de 52 pages adressée à Mobutu pour dénoncer son régime. En 1982, il est confondateur de l'UDPS. Le 15 août 1992, il sera élu par la Conférence nationale souveraine (CNS) Premier ministre de la transition. 
Étienne Tshisekedi est mort la veille de la date prévue pour son installation à la tête du Conseil national du suivi de l'Accord de la Saint Sylvestre, obtenu à l'issue des consultations.
A la Une - الثلاثاء, 02 شباط/فبراير 2021 11:15

Ces femmes qui ont été présidentes en Afrique



La représentation des femmes en politique est en hausse dans le monde. En Afrique, elles s'affirment dans les instances dirigeantes, jouant pleinement leur rôle de pionnières. Bien que minoritaires, à l'exception de quelques pays comme le Rwanda, elles parviennent à s'imposer au sommet de l'Etat.

Il y a eu jusqu'ici une soixantaine de femmes présidentes dans le monde dont 17 par interim et deux chancelières. Onze présidentes sont en poste actuellement, dont une en Afrique, Sahle-Work Zewde, élue à la tête de l'Ethiopie le 25 octobre 2018.

L'Afrique a déjà eu douze présidentes dont sept par intérim. Bien que certaines aient exercé pour de très courtes durées, ces personnalités ont ouvert la voie à de nombreuses femmes qui tentent leur chance en politique sur le continent.

Libéria: la pionnière "Ma Ellen"

Parmi ces pionnières, nul doute que la plus connue est Ellen Johnson Sirleaf, qui, le 16 janvier 2006 est devenue la première femme présidente élue en Afrique, et également la présidente africaine qui est restée le plus longtemps au pouvoir, grâce à sa réélection en 2011 pour un second mandat qui s'est achevé le 22 janvier 2018.

En tant que spécialiste de la finance ayant fait ses armes à la Banque mondiale, Mme Sirleaf s'est engagée, dès le début de sa présidence, à réduire la dette nationale, qui s'élevait à près de cinq milliards de dollars en 2006. En 2009, le gouvernement a racheté la dette à un taux réduit de 97%, le plus élevé jamais enregistré pour un pays en développement.

Une année plus tard, le pays a atteint le point d'achèvement de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), ce qui lui a valu un allégement de la totalité de sa dette extérieure. Pour préserver la voie de la guérison vers la normalisation économique, Mme Sirleaf s'est alors engagée à suivre une ligne de conduite salvatrice: empêcher les emprunts non viables en les limitant à 3% du PIB.

Malawi: Joyce Banda a réduit son propre salaire

Au Malawi, la vice-présidente Joyce Banda est devenue présidente le 7 avril 2012, à la suite de la mort soudaine du président Bingu wa Mutharika. Elle a dirigé le pays jusqu'au 31 mai 2014, après avoir échoué à la présidentielle face à Peter Mutharika, frère cadet du défunt président

Fervente militante des droits des femmes, elle est la fondatrice de plusieurs associations féminines, dont l'Association Nationale des Femmes d'Affaires (NABW). Son succès l'a incitée à aider d'autres femmes à atteindre leur indépendance financière et à briser les cycles de violence et de pauvreté. En 2014, Forbes l'a désignée 40e femme la plus puissante du monde et la femme la plus puissante d'Afrique.

Au plan économique, Mme Banda a relevé plus d'un défi, notamment en lançant, dès les premiers jours de sa présidence, une offensive diplomatique pour rétablir les relations internationales du Malawi, qui avaient été considérablement détériorées sous l'administration Mutharika. En 2012, elle a par ailleurs réduit son salaire de 30% dans le cadre de mesures d'austérité.

Une scientifique au pouvoir à Maurice

Agnès Ohsan-Bellepeau a été présidente par intérim de Maurice en 2012 et Ameenah Gurib-Fakim, chercheuse reconnue en phytothérapie et biodiversité, a été présidente de juin 2015 à 2018. La nomination de cette dernière a été approuvée à l’unanimité lors d’un vote à l’Assemblée nationale. Mme Gurib-Fakim a travaillé à faire connaître le réchauffement climatique et à promouvoir de nouveaux investissements dans la science et la technologie à Maurice.

En tant que scientifique, elle a réalisé un travail académique hors norme et rédigé une vingtaine d'ouvrages sur la phytothérapie. En juin 2016, elle figurait dans la liste Forbes des 100 "femmes les plus puissantes du monde" et 1ère parmi les 100 femmes influentes en Afrique sur la liste 2017.

Ameenah Gurib-Fakim a démissionné de ses fonctions de présidente de Maurice le 23 mars 2018, après le 50e anniversaire des célébrations de l'indépendance, en plein milieu d'un scandale financier.

Les présidentes intérimaires

La femme d'affaires et avocate d'entreprise Catherine Samba-Panza a été présidente de transition de la Centrafrique du 23 janvier 2014 au 30 mars 2016, au cours d'une période des plus troubles et complexes de ce pays, qui peinait à sortir d'une rébellion armée en 2013 ayant chassé du pouvoir François Bozizé.

Son expérience dans les affaires a développé sa farouche opposition à la corruption. Catherine Samba-Panza est également une ardente promotrice des droits des femmes. En tant que membre éminente de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique, elle a œuvré pour une plus grande inclusion des femmes aux postes gouvernementaux et pour les droits des victimes de violence en Centrafrique et dans la région des Grands Lacs.

Mme Samba-Panza a tenté, à plusieurs reprise, de faire entendre raison aux milices armées, à commencer par cette première déclaration devenue célèbre: "J'appelle mes enfants, en particulier les anti-balaka, à baisser les armes et à arrêter tous les combats. Il en va de même pour les ex-Séléka. Ils ne devraient pas avoir peur. Je ne veux plus entendre parler de meurtres et assassinats. A partir d'aujourd'hui, je suis la présidente de tous les Centrafricains, sans exclusion."

Si son appel à des pourparlers entre les deux parties au conflit avait été bien accueilli à l'époque, aujourd'hui, plusieurs groupes armés contrôlent toujours les trois quarts du pays. Forte de ce triste constat, Catherine Samba-Panza s'est portée candidate à la présidentielle du 27 décembre 2020, remportée par le président Faustin Archange Touadéra.

Sylvie Kinigi, la rassembleuse du Burundi

Sylvie Kinigi a été Première ministre du Burundi du 10 juillet 1993 au 7 février 1994 et présidente par intérim du 27 octobre 1993 au 5 février 1994. Les aléas de la guerre civile l'on poussée à occuper les deux postes.

Après une éducation religieuses dans une école belge pour filles, Sylvie Kinigi a étudié l'économie à Bujumbura. Mariée à 19 ans à un professeur et devenue mère de quatre enfants, elle poursuivit ses études. Alors engagée en politique dans le parti au pouvoir, elle a fait changer les lois notamment à travers des mesures économiques et sociales pour les femmes. En 1991, elle est parvenue à réduire les dépenses militaires et à mettre en œuvre un programme de réforme, en tant que conseillère du premier ministre.

Après les élections de 1993, le vainqueur de la présidentielle, l'opposant Hutu Melchior Ndadaye, a nommé un cabinet multi-ethnique, avec une Première ministre Tutsi, Sylvie Kinigi, qui s'est aussitôt engagée à faire de la réconciliation sa priorité absolue.

Un pari réduit à néant quelques mois plus tard, lors de l'assassinat du président Ndadaye et de six de ses ministres, qui marquera le début de la guerre civile. Malgré le chaos, Mme Kinigi parvint à rassembler une quinzaine de ministres pour continuer à gouverner, devenant ainsi présidente par intérim.

En janvier 1994, le Parlement élit le Hutu Cyprien Ntaryamira à la présidence pour le reste du mandat de M. Ndadaye. Mme Kinigi démissionne de son poste de Première ministre lors de l'investiture de M. Ntaryamira et quitte le pays.

Rose Francine Rogombé entre deux Bongo au Gabon

Le Gabon, qui a aujourd'hui une Première ministre, a également bénéficié de l'une des dirigeantes les plus pragmatiques qui soit, Rose Francine Rogombé qui, en tant que présidente du Sénat, a exercé la fonction de présidente par intérim de juin à octobre 2009, après la mort du président Omar Bongo le 8 juin 2009, le temps de préparer les élections qui ont vu la victoire d'Ali Bongo, le fils du défunt chef de l'Etat.

Après avoir conduit une transition exemplaire pour l'organisation de ces élections, la "dame de fer" a repris son poste au Sénat. En reconnaissance de son travail dans la conduite du Gabon pendant l'élection présidentielle anticipée, Marcel Sandoungout, le sénateur le plus âgé à l'époque, lui a remis une médaille d'honneur à l'occasion de son retour. Lors des élections sénatoriales de décembre 2014, une autre femme, Lucie Milebou Aubusson, a été élue pour succéder à Mme Rogombé à la présidence du Sénat, le 27 février 2015.

Rose Francine Rogombé, présidente de la fondation des juristes gabonaises, secrétaire d’État à la Promotion de la Femme dans les années 1980, s'est en effet illustrée dans son parcours politique qui lui aura permis de démontrer ses compétences et qualités exemplaires lui ayant même valu le respect des opposants au régime jusqu'à son retrait de la vie politique quelques semaines avant son décès le 10 avril 2015, à Paris, à l'âge de 73 ans.

Lors de ses obsèques nationales, Laure Olga Gondjout, médiatrice de le République, a déclaré que c'était une référence pour “ses jeunes soeurs”, et a exprimé sa fierté pour son parcours. Mme Rogombé, qui a laissé derrière elle une famille nombreuse, est la mère de Madeleine Berre, actuelle ministre de l'Emploi et de l'Innovation.

La matriarche du Libéria, Ruth Perry

Ruth Perry a été présidente par intérim du Conseil d'État du Libéria du 3 septembre 1996 au 2 août 1997, à la suite de la première guerre civile. Ancienne enseignante, sénatrice et banquière, mère de sept enfants, Mme Perry a été très active dans les mouvements de la société civile tels que la Women Initiative in Liberia, Women in Action for Goodwill et l'Association of Social Services, qui cherchaient à mettre fin à la guerre civile.

Le 18 août 1996, la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest a négocié un cessez-le-feu entre les factions belligérantes du Libéria et annoncé que Ruth Perry remplacerait Wilton Sankawulo à la présidence du Conseil d’État dans un gouvernement intérimaire.

En septembre 1996, Perry s'est rendue dans les comtés de Bomi et de Grand Cape Mount pour constater les souffrances des populations et a appelé à une aide humanitaire rapide. Elle a rallié son soutien au processus de paix libérien lors d'un discours passionné à l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York le 9 octobre 1996; et elle a traversé le pays avant le désarmement pour exhorter les combattants à déposer les armes”, a commenté en 2002 le professeur Adekeye Adebajo, directeur de l’Institut pour la pensée et la conversation panafricaine de l’Université de Johannesburg en Afrique du Sud.

Les présidentes de quelques jours: Ivy Matsepe-Cassaburi et Carmen Pereira

Ivy Matsepe-Cassaburi a servi quelques jours en 2005 en Afrique du Sud, ainsi que Carmen Pereira en 1984 en Guinée Bissau.

Ivy Matsepe-Cassaburi a brièvement été présidente par intérim lorsque le président Thabo Mbeki et le vice-président étaient à l'extérieur du pays. Elle a ensuite été choisie comme chef de l'Etat à titre intérimaire le 25 septembre 2008 pendant 14 heures, entre la démission de Thabo Mbeki et l'entrée en fonction de Kgalema Motlanthe.

Ivy Matsepe-Cassaburi a été la première personne noire et la première femme présidente de la South African Broadcasting Corporation (SABC), média d'État. Elle a également été Première ministre de l'État Libre entre 1996 et 1999 ( 3 femmes ont occupé ce poste après elle) et ministre des Communications d'Afrique du Sud jusqu'à sa mort en 2009.

La Bissau-Guinéenne Carmen Pereira était la fille de l'un des rares avocats africains de la colonie portugaise de l'époque. Elle s'est mariée à un jeune âge et son mari et elle-même ont été impliqués dans la guerre d'indépendance de la Guinée-Bissau contre le Portugal à la suite de la vague de décolonisation dès 1958 et s'est illustrée comme leader et commandant révolutionnaire dans les années 60. Elle a servi seulement trois jours en tant que présidente par intérim en 1984. Carmen Pereira est décédée à Bissau le 4 juin 2016.

L'Éthiopienne Sahle-Work Zewde, cavalière solitaire

A 70 ans, Sahle-Work Zewde est actuellement la seule femme présidente en Afrique. Bien que le rôle de la présidente éthiopienne soit surtout cérémonial - l'essentiel du pouvoir incombant au Premier ministre Abiy Ahmed - Sahle-Work Zewde est la première femme à occuper ce poste, après avoir été élue par l'Assemblée parlementaire le 25 octobre 2018.

Sahle-Work était auparavant Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l'Union africaine. Ayant étudié à l'Université de Montpellier en France et parlant couramment le français, elle a été ambassadrice dans plusieurs pays africains et en France.

La présidente éthiopienne lance régulièrement des programmes de soutien et d'autonomisation des femmes. Le 24 janvier 2021 à Addis-Abeba, elle s'est adressée aux dirigeantes de l'initiative Amujae du Centre présidentiel Ellen Johnson Sirleaf pour les femmes et le développement. "Que vous soyez considérées comme dirigeantes dans vos communautés ou au sein du gouvernement, vous inspirerez d’autres femmes à vous rejoindre, en ajoutant de plus en plus de voix pour créer un crescendo qui ne peut être ignoré", avait-elle déclaré.

Lors d'une interview avec la VOA, elle avait confié avoir "grandi dans une famille de quatre filles. J'avais une famille incroyable, en particulier mon père, qui nous a toujours dit qu'il n'y a rien qu'une femme ou une fille ne puisse faire. Cela a été ma devise toute ma vie".

Sahle-Work Zewde avait vanté la parité du cabinet ministériel, composé de 50% de femmes: "En Éthiopie, le gouvernement a pris la décision audacieuse de placer l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes au cœur de nos réalisations. Ma venue en est le résultat ainsi que le cabinet".

La présidente avait conclu: "Il nous incombe désormais à tous de nous assurer que l'écart est comblé, que les femmes puissent franchir les échelons et être sélectionnées à tous les postes à responsabilité."

VOA



(Agence Ecofin) - Avec plus de 3,5 millions de cas confirmés à ce jour, l’Afrique fait face à une seconde vague de la covid-19, particulièrement meurtrière. Cependant, certains pays semblent mieux préparés que d’autres à y faire face en raison notamment de leur gestion de la maladie.  

En Afrique, le Rwanda occupe la première place en matière de gestion de la pandémie de covid-19. C’est ce qu’a indiqué le Lowy Institute, dans un rapport publié la semaine dernière. La nouvelle étude qui couvre 98 pays, porte sur la capacité des Etats à répondre efficacement à la pandémie qui est apparue en Chine à la fin de l’année 2019. Sur la base de données publiques comparables, le document explore la manière dont les pays, classés en grandes catégories par régions, systèmes politiques, taille de la population et développement économique, ont géré la pandémie à ce jour suite à leur centième cas confirmé. Ainsi, selon le rapport, le Rwanda est le sixième meilleur pays au monde en matière de gestion de la covid-19. Avec un score de 80,8 sur 100, selon l’indice du Lowy Institute, le pays est le premier sur le plan continental mais également le seul membre africain du Top 10 mondial. Une situation qui s’explique par l’efficacité du plan de riposte anti-coronavirus des autorités qui ont très tôt instauré un confinement strict et plusieurs autres mesures restrictives en vue de limiter la propagation de la maladie, tout en testant massivement la population.

Cependant, les bonnes performances de plusieurs autres pays africains ont été soulignées dans le rapport. Ainsi, avec 72,8 sur 100, le Togo se retrouve à la 15ème place mondiale et à la deuxième place africaine. Il est suivi de la Tunisie (66,7/100), du Mozambique (60,2) et du Malawi (60,2) qui ferme la marche de ce Top 5 africain.

Au total, 20 pays du continent, dont les données publiques étaient disponibles et comparables à ceux d’autres pays ont été pris en compte. Avec plus de 1,4 million de cas diagnostiqués à ce jour, l’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, occupe la dernière place africaine du classement, avec un 82ème rang mondial pour un indice de 25,4.

Notons que pour évaluer les performances des pays à différentes étapes d’évolution de la pandémie, « cette étude interactive a suivi six indicateurs de prévalence de la covid-19 dans des pays disposant de données comparables et accessibles au public […] au cours des 36 semaines qui ont suivi leur centième cas confirmé […] en utilisant les données disponibles jusqu'au 9 janvier 2021 ».

Ces indicateurs sont le nombre de cas confirmés, le nombre de décès confirmés, le nombre de cas confirmés par million de personnes, le nombre de décès confirmés par million de personnes, le nombre de cas confirmés en proportion des tests et le nombre de tests pour mille personnes.

Pour l’instant, aucun pays au monde n’a obtenu la note parfaite de 100/100, même si la Nouvelle-Zélande qui est souvent citée comme une référence en la matière a obtenu le score de 94,4, lui conférant ainsi la première place mondiale du classement devant le Vietnam (90,8) et Taïwan (86,4).



Alors que parmi les conditions de relance de la coopération figure la liberté des médias, le nouveau Président vient d'intimer au CNC (Conseil national de Communication) l'ordre de discuter avec les patrons des médias fermés/suspendus pour envisager leur remise en route.Pour prouver que l'annonce n'a rien de « fake », le Président burundais somme son principal Conseiller de le clamer haut et fort via son compte twitter.

Après quelques jours de conciliabule entre Gitega et Bruxelles (via la Délégation de l'Union européenne au Burundi), le Président burundais Evariste Ndayishimiye se rend à l'évidence et prouve à son interlocuteur de bailleur qu'il a saisi ses conditions pour rouvrir la vanne financière.

Alors que parmi les conditions de relance de la coopération figure la liberté des médias, le nouveau Président vient d'intimer au CNC (Conseil national de Communication) l'ordre de discuter avec les patrons des médias fermés/suspendus pour envisager leur remise en route.

Pour prouver que l'annonce n'a rien de « fake », le Président burundais somme son principal Conseiller de le clamer haut et fort via son compte twitter.

«Le Président Evariste Ndayishimiye demande au Conseil National de la Communication de s'asseoir d'urgence avec les responsables des médias suspendus ou en situation de sanctions pour trouver des solutions pour le bien du Burundi», a annoncé jeudi sur twitter, Willy Nyamitwe, Monsieur «Communication» du régime.

Pendant ce temps, les contacts entre les deux parties se poursuivent au niveau technique. C'est aussi ce qu'a annoncé mercredi le MAE du Burundi via son compte twitter.

« Ce matin, l'Assistant du Ministre des affaires étrangères du Burundi, Ferdinand Bashikako a présidé une réunion d'une équipe technique du Ministère pour poursuivre le dialogue avec la Délégation de l'Union Européenne au Burundi en vue de la levée des sanctions contre le Burundi. Le niveau politique suivra ».

Le nouveau ministre des Relations extérieures, Albert Shingiro, a toujours déclaré que les sanctions de l'Union européenne seraient bientôt levées.

En mars 2016, l'Union européenne, premier donateur du Burundi, a décidé de couper son aide directe au gouvernement pour non-respect de l'accord de coopération en matière de respect des droits de l'homme et de gouvernance démocratique.

L'UE contribuait à environ 20% du budget général de l'Etat au Burundi. Cela permettait de payer des dépenses courantes (fonctionnement des administrations, salaires...).

BurundiDaily

A la Une - الإثنين, 01 شباط/فبراير 2021 10:59

La Police rwandaise détruit plus de 340 Kg de drogue



La police rwandaise a détruit des stupéfiants, dont 348 Kg de cannabis, qui ont été saisis à des revendeurs lors d’opérations distinctes menées dans les districts de Nyarugenge et de Kicukiro à Kigali, la capitale.

La police a mis le feu à ces drogues le vendredi 29 janvier à la décharge de Nduba, dans le district de Gasabo, en présence des officiels du parquet.

Les drogues concernées comprenaient également 300 grammes d’héroïne ainsi que le Kananga qui est interdit au Rwanda. Elles avaient déjà été utilisées comme preuves contre des trafiquants de drogue inculpés.

Le porte-parole adjoint de la Police,  Africa Sendahangarwa Apollo, a déclaré que les stupéfiants ont  été saisis lors d’opérations policières distinctes menées au cours des deux dernières années (2019 et 2020) auprès de grands revendeurs qui opéraient principalement dans les districts de Kicukiro et de Nyarugenge.

Il a attribué le succès des opérations au partenariat entre la police et le public grâce au partage d’informations. “C’est l’impact de la police de proximité. C’est-à-dire le partenariat entre la police, les dirigeants locaux, le grand public et d’autres partenaires dans les secteurs de la sécurité et de la justice”, a déclaré Africa Sendahangarwa Apollo.

Il a dit que la Police va poursuivre des opérations visant en particulier à briser les chaînes d’approvisionnement. «Nous connaissons et avons cartographié les principaux itinéraires de trafic utilisés par les trafiquants de drogue. La majorité des stupéfiants sont introduits au Rwanda depuis la République démocratique du Congo par des frontières poreuses dans la province occidentale, en particulier dans le district de Rubavu avant d’être acheminés vers d’autres parties du Rwanda, y compris ici à Kigali », a déclaré Africa Sendahangarwa Apollo.

Le porte-parole adjoint de la police a déclaré que la majorité les personnes arrêtées avec des stupéfiants détruits sont les jeunes. Il a conseillé aux jeunes de se concentrer sur des activités  légales plutôt que de gaspiller leur vie dans la drogue.

“Vous ne trouverez rien de bon dans la drogue à part passer de nombreuses années en prison et empoisonner les gens qui consomment ces stupéfiants”, a déclaré Africa Sendahangarwa Apollo. L’Ouganda est considéré par les experts comme une plaque tournante du trafic de drogue en provenance des pays limitrophes, surtout la RDC et l’Ouganda

Agence Rwandaise d'Information

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