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Le fonctionnement de l'Organisation internationale de la Francophonie au cœur d'une enquête du quotidien français Libération. Dans un article publié mardi 27 avril, le journal français épingle l'organisation qui a pour but de promouvoir la langue française à travers le monde. Management vertical, dépenses excessives, gestion financière opaque... Après une dernière mandature mouvementée suite à des accusations similaires, la nouvelle secrétaire générale élue en 2018, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, avait pourtant promis de changer les choses.

Lors de son discours d'investiture, Louise Mushikiwabo promet de mettre de l'ordre au sein de l'Organisation Internationale de la Francophonie. Quelques mois après sa prise de fonction, elle commande un rapport à un cabinet privé américain pour l'aider à RFItransformer l'OIF.

Mais dans ses conclusions remises en février 2020, le rapport pointe des recrutements de complaisance, des irrégularités financières, un manque de prévention des fraudes ou encore une vulnérabilité des agents de l'OIF face aux risques de corruption.

Ce rapport, qui n'a jamais été rendu public, n'a selon l'auteur de l'enquête Emmanuel Fansten, été utilisé que très partiellement par Louise Mushikiwabo. « L'OIF explique qu'elle s'est appuyée sur ce rapport d'audit pour licencier une vingtaine de salariés. Et dans le même temps, il y a un certain nombre de recommandations qui sont faites dans ce rapport et sur lesquelles il n'y a absolument eu aucune modification, sur l'utilisation un peu débridée de la carte bleue par exemple. »

De son côté, l'OIF dénonce une enquête malhonnête. Pour la porte-parole de la secrétaire générale Oria Vande Weghe, le rapport concerne les administrations précédentes et les réformes promises au début du mandat sont en cours. « Louise Mushikiwabo arrive dans une institution qui a ses procédures qui a ses façons de faire, elle ne peut pas décider de ne pas suivre la procédure alors que l'audit interne n'est même pas terminé. Je trouve qu'il y a une contradiction assez flagrante dans cet article où l'on tend a laisser penser qu'elle est arrivée et n'a rien changé alrors qu'elle est précisément en train de le faire. »

Oria Vande Weghe s'interroge également sur le timing de la publication de l'article, alors que les relations entre le France et le Rwanda se sont réchauffées ces derniers temps.

RFI

A la Une - الأربعاء, 28 نيسان/أبريل 2021 14:00

Afrique: Emmanuel Macron plaide pour un «New Deal»



Trois semaines avant le sommet sur le financement des économies d'Afrique subsaharienne qui aura lieu le 18 mai à Paris, le président français Emmanuel Macron a appelé, mardi 27 avril, à un New Deal. C’était peu avant un déjeuner offert à Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo.

Comment réagir face un « ralentissement très fort » des économies africaines provoqué par la crise du Covid-19 ? Les recettes d’hier sont inefficaces, selon Emmanuel Macron… Le président français prône donc l’invention d’un New Deal du financement de l’Afrique avant le sommet de la mi-mai. Pour lui, les pays riches sont en train collectivement d'abandonner le continent « à des solutions qui datent des années 60 ».

En faisant le parallèle avec la « Nouvelle Donne » du président américain Franklin Delano Roosvelt pour se relever de la grande dépression des années 1930, le chef de l'État français espère provoquer un électrochoc pour que le continent africain, qui connait une forte croissance démographique, ne soit pas laissé seul face à la réduction des opportunités économiques. Les conséquences de ce recul : la migration - notamment vers l’Europe - et l'expansion du terrorisme, a souligné Emmanuel Macron, qui ne veut pas s' « y résoudre ».

Le poids de la dette risque de s’alourdir

La veille du sommet de Paris sur le financement des économies d’Afrique subsaharienne prévu le 18 mai à Paris, une conférence consacrée à la dette du Soudan se tiendra dans la capitale française. Alors que la dette du continent avait fortement baissé dans les années 1990 à la suite de l'initiative du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres et très endettés (PPTE), elle était repartie à la hausse entre 2006 et 2019. Elle a triplé pendant cette période, passant de 100 à 309 milliards de dollars. La pandémie de Covid-19 et ses conséquences n’ont rien arrangé. Selon le FMI, les pays d'Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d'ici 2023.

RFI



Le Président Kagame a présidé la cérémonie d’attribution du grade de sous-lieutenant à 721 jeunes officiers de l’armée rwandaise qui viennent de terminer leur formation, et il en a profité pour souligner le devoir de construire une armée de métier dotée de compétences pour répondre à toute attaque terroriste.

« Construire une armée professionnelle forte et compétente ne doit pas inquiéter tout Rwandais de l’intérieur et les voisins. Car, le Rwanda souhaite entretenir de bons rapports avec les pays voisins et les efforts possibles seront consentis pour arriver à ce but », a-t-il indiqué.

En tant que Chef Suprême de l’Armée, il s’est réjoui de présider cette cérémonie. « Vous entrez aujourd’hui dans le rang des officiers grâce à vos efforts et à votre discipline. Soyez fiers des acquis obtenus qui sont une base pour mieux travailler et atteindre des résultats militaires plus performants », a-t-il poursuivi.

Il a rappelé que RDF collabore étroitement avec les populations, pour le meilleur développement du pays. Il a émis le vœu de renforcer ce partenariat.

« Pour qu’un pays avance dans sa croissance, cela exige une armée forte, dotée de capacités, et d’une bonne discipline. Nous bâtissons cette capacité pour maintenir la sécurité et aller de l’avant. C’est un préalable pour faire face de façon adéquate à toute agression dirigée contre nous. Notre capacité protège la souveraineté du pays à chaque instant. Nous ne souhaitons pas l’utiliser à l’extérieur du pays pour faire peur ou faire du mal. Non. Notre capacité sert à nous protéger contre tout ce qui peut nous déstabiliser », a confirmé le Chef de l’Etat.

Il a mis en garde toute personne désireuse de perturber la stabilité du Rwanda. « Quiconque osera s’aventurer  pour nous déstabiliser en payera un prix cher auquel il ne s’attendait pas », a-t-il mis en garde.

Le Président Kagame a ajouté que construire les capacités de l’armée nationale vise aussi à aider d’autres pays au cas où ils sollicitent un appui au Rwanda, comme cela s’est produit.

Les 721 jeunes lauréats de cette année proviennent d’une promotion d’officiers qui viennent de terminer une formation d’une année à Gako, et d’une autre promotion qui a débuté en 2016-2017 pour combiner l’enseignement militaire et universitaire dans le cadre de l’Université du Rwanda, dans des filières de médecine, mécanique, sciences sociales et autres disciplines diverses.

RNA



Le Collectif des avocats des parties civiles « Justice for Burundi » a envoyé des correspondances, ce 22 avril 2021, à la ministre belge des Affaires Etrangères et au Commissaire Européen « Justice », Didier Reynders. Il attire l’attention sur les problèmes majeurs de Justice et d’Etat de Droit auxquels les avocats représentant les victimes sont confrontés dans l’exercice de leur profession au Burundi. Et cela dans le contexte d’une probable normalisation des relations entre le Burundi et l’Union européenne.

« Les avocats qui se sont engagés dans la procédure devant la CPI et dans le soutien aux victimes des crimes contre l’humanité sont confrontés à des mesures visant à entraver l’exercice de leurs activités », indique ce collectif d’avocats qui représente plus de 1.800 victimes de crimes contre l’humanité commis par diverses autorités de l’appareil d’Etat burundais en 2015 et dans les années qui suivirent.

Selon lui, les avocats Armel Niyongere, Vital Nshimirimana ainsi que Dieudonné Bashirahishize, ont été condamnés à la prison à perpétuité pour leur participation à un prétendu coup d’état et ce par décision de la Cour suprême du Burundi intervenue le 23 juin 2020. La saisie de tous leurs biens a été prononcée dans le même jugement.

« Cet arrêt a été prononcé au mépris de toutes les garanties du droit à un procès équitable. Auparavant, Me Armel Niyongere avait été radié à vie du barreau près la Cour d’Appel de Bujumbura. Notre confrère Me Lambert Nigarura, également membre de notre Collectif, avait quant à lui subi une peine d’un an d’interdiction de l’exercice de la profession d’avocat. »

De plus, poursuit le Collectif, cette volonté de réprimer la défense des victimes, s’est aussi étendue aux confrères européens puisque Me Bernard Maingain, membre du Collectif également, fut un temps accusé de complicité de coup d’état mais aussi interdit de séjour au Burundi et poursuivi pour diffamation par feu le président Nkurunziza à Paris, ce dont ce dernier a été débouté après plaidoiries tant en première instance qu’en appel.

Une normalisation des relations sous conditions

« Dans ce contexte, l’agenda éventuel de normalisation des relations entre l’Union européenne et le Burundi devrait prévoir que prioritairement, les confrères burundais ne soient plus pourchassés en raison de l’exercice des droits de la défense et que ces diverses mesures de rétorsion soient levées. »

Accessoirement, souligne le Collectif, il devrait en être de même pour les confrères européens dans le cadre d’un accord de réciprocité de la représentation en justice à conclure entre les deux Etats.

D’après ce Collectif, aucune enquête valable n’a été menée au Burundi, depuis 2015, concernant les crimes commis au préjudice des membres de l’opposition.

« Nous vous demandons de placer la question du statut des enquêtes indépendantes des autorités judiciaires à l’ordre du jour. »

Le Collectif rappelle également que les travaux de la Commission d’enquête mise en place par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies mettent en évidence l’absence d’indépendance des magistrats du siège, du parquet et des services d’enquête burundais ainsi que le climat de corruption endémique qui règne dans ces appareils d’Etat.

« Le retour à la normalisation impose un travail conséquent sur le rétablissement de l’Etat de Droit. »

Le collectif attire l’attention sur les faits de tortures et de viols commis au Burundi, commis par des titulaires de l’autorité publique, rapportés au cours des enquêtes.

 « Ceci pose enfin la question de la collaboration du Burundi avec la Cour pénale internationale. Il serait nécessaire que le Burundi adhère à nouveau au Traité de Rome créant la Cour Pénale Internationale et collabore activement aux enquêtes en cours. Si des mandats d’arrêt sont délivrés, le minimum est que les destinataires de mandats d’arrêt soient livrés aux autorités de poursuite à La Haye et nous comptons d’ailleurs sur les Etats membres de l’Union européenne pour que les mandats soient effectivement exécutés en tout sanctuaire où les personnes poursuivies pourront être trouvées. »

Le Collectif d’avocats compte sur la tradition d’attachement de la Belgique et de l’Union européenne aux valeurs de la Justice, de l’Etat de Droit et du respect de la personne humaine « afin qu’à l’occasion des entretiens futurs, ni l’Union européenne, ni la Belgique ne renoue avec le Burundi sans qu’un agenda clair, concret, précis et contraignant soit mis en place en prenant en considération les préoccupations précitées. »

Steve Baragafise | pam Bujumbura

 



La Banque de Kigali (BK Group Plc) a commémoré ses 15 anciens employés tués lors du génocide de 1994 contre les Tutsi. La cérémonie a eu lieu au siège de la Banque de Kigali dans le strict respect des mesures préventives contre la COVID-19.

S’exprimant lors de l’événement, la Directrice Générale de la Banque de Kigali, le Dr Diane Karusisi, a déclaré que se souvenir des victimes du génocide réconforte les survivants et enseigne également la jeune génération née après le génocide.

«La commémoration est indispensable car nous devons restaurer la dignité des victimes du génocide. C’est aussi l’occasion de réconforter les survivants en leur rappelant qu’ils ne sont pas seuls et que malgré la perte de leurs proches, nous pouvons travailler ensemble pour construire la nation. Les jeunes représentent la majorité des Rwandais. Il est difficile d’avancer quand on ne sait pas d’où on vient. Nous devons parler de l’histoire de notre pays pour que les jeunes puissent en tirer des leçons », a-t-elle déclaré.

Le Dr Karusisi a souligné que la Banque de Kigali n’abandonnera jamais les survivants du génocide et a réitéré l’engagement de la banque à continuer de marcher avec eux tout au long du parcours de résilience.

Egide Nkuranga, le président du collectif des associations des rescapés du génocide- IBUKA, a souligné que la commémoration des victimes du génocide est un moyen de restaurer leur dignité et une occasion de réfléchir sur l’histoire tragique vécue pour éviter que cela ne se reproduise.

«Les survivants du génocide devraient continuer à commémorer les victimes parce que cela leur donne la force de passer à autre chose, de faire face à la douleur et aux traumatismes», a-t-il noté. Egide Nkuranga a également remercié la Banque de Kigali pour son soutien sans relâche à IBUKA dans différents projets visant à améliorer les moyens de subsistance et à redonner espoir aux survivants du génocide contre les Tutsi.

S’exprimant au nom des familles dont les employés ont été tués pendant le génocide, Ambroise Rugamba a félicité la banque pour l’organisation d’un tel événement qui apaise leur cœur. Il a exhorté les familles des survivants à rester unies en tant que familles partageant une histoire commune.

La Banque de Kigali est, en termes d’actifs totaux, la plus grande banque commerciale du Rwanda.

RNA

A la Une - الأحد, 25 نيسان/أبريل 2021 10:28

RDC: des dizaines de miliciens présumés arrêtés à Lubumbashi



Plus de 70 présumés miliciens séparatistes ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi à Lubumbashi, capitale de l’ex-grand Katanga minier dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi de source militaire. « Plus de 70 miliciens ont été interpellés dans les quartiers périphériques de Lubumbashi », a déclaré à l’AFP le major Dieudonné Ngoy, porte-parole de la 22e région militaire.

« Tous ces gens ont été trouvés nus, en pleine cérémonie afin d’acquérir leur invulnérabilité dans le but d’attaquer la ville de Lubumbashi », a-t-il indiqué, en référence aux pratiques mystiques de nombreux groupes armés en RDC.

Lubumbashi est la capitale du Haut-Katanga, riche en cobalt dont la RDC est le premier producteur mondial, et en cuivre. La province est issue du démembrement de l’ex-province du Katanga en quatre nouvelles entités en 2015.

Une milice séparatiste, les Bakata Katanga, a fait plusieurs descentes sur Lubumbashi ces derniers mois.

Le 15 avril, un policier a été tué dans l’attaque d’un site militaire par des miliciens armés.

Le 14 février, au moins onze personnes (six rebelles, quatre policiers, un civil) avaient été tuées dans l’attaque de deux sites militaires par des miliciens armés, selon le bilan des autorités.

Fin septembre, les miliciens ont tué au moins trois membres des forces de sécurité et perdu 16 hommes, lors d’une tentative d’incursion repoussée par l’armée et la police.

En 2015, les Bakata-Katanga avaient hissé le drapeau de l’ex-république du Katanga à Lubumbashi avant de se rendre à une base des Casques bleus de la Mission de l’Onu en RDC (Monusco).

Depuis, ces miliciens ont été démobilisés et cantonnés en attendant leur réinsertion dans la vie civile. Mais ils se disent abandonnés par les autorités après avoir suivi une formation dans une base de l’armée.

La Libre Afrique



Parmi les 5 invités, on compte le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont les apparitions en public sont rares depuis son accident cardiaque en 2018.

Seuls cinq présidents africains prendront part jeudi et vendredi au sommet virtuel de la Maison Blanche pour inciter à une action collective sur le climat et l'environnement.

Il s’agit de Félix Tshisekedi (RDC et Union africaine), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Uhuru Kenyatta (Kenya) et Muhammadu Buhari (Nigeria).

Organisé par le président américain Joe Biden, le sommet coïncide avec la "Journée internationale de la Terre nourricière", une commémoration internationale fixée au 22 avril de chaque année par les Nations unies en 2009. Le thème choisi pour cette année est "Restaurer notre Terre".

Outre les dirigeants des pays d'où provient l'essentiel de la pollution à l'échelle mondiale, M. Biden, qui a pris ses fonctions le 20 janvier, "a également invité les dirigeants d'autres pays qui font preuve d'un solide leadership en matière de climat", indique un communiqué de la Maison Blanche.

Agir en faveur du climat est l'un des objectifs de développement durable, un agenda prioritaire sur le continent africain.

Ces dernières années, le continent africain a connu bon nombre de crises liées au climat.

Dans la partie sud de Madagascar, une sécheresse menace la vie de millions de personnes : les cultures sont décimées et des communautés entières risquent de mourir de faim. Non loin de là, le Mozambique et les Comores ont subi d'importants dégâts à la suite du cyclone Idai qui a frappé en 2019.

Plus au nord, dans le Sahel, le changement climatique aggrave une crise sécuritaire déjà aiguë. Des heurts intercommunautaires entre agriculteurs et éleveurs sont monnaie courante, avec une fréquence qui inquiète.

La nécessité d’impliquer l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique est plus qu'une évidence. Pour ce sommet, les pays africains invités méritent bien leur place à la table des négociations.

Politiques exemplaires

La RDC abrite le bassin du Congo, une base d'actifs environnementaux d'importance stratégique que certains assimilent facilement au "second poumon du monde", avec l’Amazonie en Amérique du Sud. Le pays abrite aussi le puissant fleuve Congo, le parc des Virunga et de nombreuses communautés autochtones de plus en plus vulnérables.

L’industrie minière de la RDC, moteur de sa croissance économique, a aussi un rôle important à jouer, vu son intégration dans la chaîne d’approvisionnement au niveau mondial. En plus d’être chef de l’État de la RDC, Félix Tshisekedi assume aussi en ce moment la présidente tournante de l’Union africaine.

Pour sa part, le Kenya a adopté très tôt le concept de l'écotourisme. Nairobi, la capitale, accueille le siège mondial du Programme environnemental des Nations unies (UNEP). La regrettée Wangari Maathai, figure de proue de la conservation de l'environnement et première femme africaine lauréate du prix Nobel de la paix en 2004, reste à ce jour la Kenyane la plus célèbre pour avoir mené une vaste campagne de reboisement à travers son organisation, le mouvement Green Belt.

Mais s’il est vrai que le Kenya saisit les enjeux de la conservation et de l'économie dite verte, le pays n'en reste pas moins vulnérable aux aléas climatiques. En 2020, le Kenya, ainsi que la Somalie et l'Éthiopie, ont été durement touchés par des essaims de criquets pèlerins qui dévastent les cultures agricoles.

Pour le Gabon, l’invitation de Joe Biden à son homologue Ali Bongo Ondimba revêt nécessairement une dimension politique. Il s'agit du premier grand événement mondial auquel participera le président Bongo Ondimba, 62 ans, depuis qu'il a été victime d'un accident vasculaire cérébral il y a près de trois ans.

Le Gabon, qui fait partie de la région critique du bassin du Congo, a adopté depuis des décennies des politiques en faveur de la préservation de l'environnement et de l'utilisation prudente des ressources naturelles. Outre l'action gouvernementale, ce pays d'Afrique centrale dispose aussi d'un réseau d’organisations de la société civile solide et dynamique, animé par des activistes de renommée mondiale tels que Marc Ona, lauréat du prix Goldman (surnommé "le Nobel des Verts") en 2009.

En tant que deux mastodontes économiques de l'Afrique subsaharienne, le Nigeria et l'Afrique du Sud se devaient d'être inclus dans le lot. D’où la présence de leurs chefs d’État.

Biden, l'anti-Trump

Le sommet ne sera pas uniquement consacré à l'Afrique. L’intervention du président chinois Xi Jinping est très attendue. Ont également été conviés : le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, le Brésilien Jair Bolsonaro et le Premier ministre indien Narendra Modi, ainsi que le Secrétaire général des Nations unies António Guterres.

Ce sommet virtuel sur le climat s'inscrit dans le cadre des efforts de M. Biden visant à se démarquer de son prédécesseur, Donald Trump, qui s’opposait généralement à l’idée de soumettre les États-Unis aux traités internationaux.

En 2015, M. Trump avait retiré les États-Unis de l'Accord de Paris, qui fixait un plafond aux émissions mondiales de carbone. Joe Biden a réintégré l'accord immédiatement après son entrée en fonction.

VOA



 « L’élection d’Evariste Ndayishimiye a suscité des attentes pour un nouveau pays dont l’économie était en grave déclin. Cependant, les espoirs de voir les droits politiques et civils renforcés sous la nouvelle présidence se sont estompés alors que furent documentés de nouveaux abus soutenus par l’État, une répression généralisée et des arrestations arbitraires », déplore Parliamentarians for Global Action (PGA).

L’Action mondiale des parlementaires (PGA) a été créée en 1978 à Washington D.C par un groupe de parlementaires du monde entier, afin de régler de manière collective, coordonnée et cohérente certains problèmes globaux qui ne peuvent être résolus par un seul gouvernement ou parlement.

PGA rappelle que l’ancien parlementaire Fabien Banciryanino, élu dans la circonscription de Bubanza, a été arbitrairement arrêté, le 2 octobre 2020, pour ‘’atteinte à la sécurité de l'État’’, ‘’diffamation’’ et ‘’calomnie et rébellion contre les institutions’’.

« En tant que féroce député de l’opposition et fervent défenseur des droits humains, M. Banciryanino a documenté au cours de ces cinq années, des assassinats politiques et des disparitions forcées qui auraient été perpétrés par les forces de sécurité de l’État. » En outre, poursuit PGA, il s'est opposé avec véhémence au retrait du Burundi du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), « ce qui lui a valu des menaces de mort et une persécution sans relâche. »

PGA dénonce les accusations portées contre Fabien Banciryanino pour avoir condamné les violations des droits de la personne dans son pays et exhorte les autorités burundaises à le libérer immédiatement et sans condition. « En tant que parlementaires, il est de notre devoir de surveiller les actions de l’exécutif, et nous ne devons pas être réduits au silence ou persécutés pour nos discours constitutionnellement protégés et prononcés au sein du parlement. » Selon PGA, ces mesures prises par le gouvernement burundais, en tant qu'Etat partie aux principaux traités relatifs aux droits de la personne, sont incompatibles avec le Droit international des droits de la personne, et plus particulièrement avec les dispositions consacrées dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

PGA rappelle que, d’après la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme du Burundi (CNIDH), il semblerait qu’ancien député Fabien Banciryanino aurait été mis en isolement pour avoir signé une lettre adressée au président de la CNIDH dénonçant les mauvais traitements et la torture, notamment infligés à ceux et celles en isolement. « Chaque État a le droit d'enquêter, de poursuivre et de punir les personnes accusées de torture. Cette obligation peut conduire certains États à poursuivre les responsables en vertu du principe de la compétence universelle. Il est donc impératif que l’appareil étatique cesse de commettre ces violations et qu’il protège les droits de M. Banciryanino, des journalistes et des défenseurs des droits humains. »

Les parlementaires regroupés au sein de PGA dénoncent ces actes qui non seulement portent atteinte à la démocratie, mais empêchent également la libre jouissance des droits civils et politiques fondamentaux. « La séparation des pouvoirs est essentielle afin de prévenir les abus et garantir la liberté pour tous. Les procureurs impliqués dans cette affaire doivent fournir des preuves convaincantes liant M. Banciryanino à ces graves accusations et ne doivent subir aucune influence provenant de l’extérieur. Si une telle preuve ne peut être trouvée, il doit être immédiatement libéré de prison sans condition. »

Rappelons que le 19 mars 2021, le parquet a requis 2 ans et deux mois de prison contre Fabien Banciryanino.

Steve Baragafise|pam Bujumbura



Marcel Hitayezu, qui était installé depuis vingt ans en France, officiait dans une paroisse du sud de l'Hexagone et avait même obtenu la nationalité française. Ce prêtre rwandais est incarcéré et mis en examen, depuis mercredi 14 avril, rattrapé par des accusations sur son rôle dans le génocide des Tutsi, en 1994. Marcel Hitayezu était dans le viseur de la justice et des associations de victimes du génocide depuis plusieurs années.

En 2015 déjà, le Rwanda avait émis à son encontre un mandat d'arrêt international. Un an plus tard, après une courte procédure, la justice française avait refusé l'extradition invoquant « l'absence d'une définition précise » du terme de génocide, présentée par la justice rwandaise dans ce dossier.

Cette fois, l'arrestation a été ordonnée en France par un magistrat du pôle « crimes contre l'humanité » du tribunal. Marcel Hitayezu a donc été placé en détention provisoire et mis en examen pour « génocide » et « crimes contre l'humanité ».

À l'origine de la plainte, on retrouve le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, le CPCR. Son président, Alain Gauthier, s'est rendu en décembre dans l'ancienne paroisse du prêtre, située au sud du Rwanda à Mubuga.

Selon lui, les témoignages recueillis sur place mettent en évidence la responsabilité du prêtre dans le massacre de nombre de ses paroissiens. Marcel Hitayezu aurait privé d'eau et de nourriture les hommes et les femmes réfugiés dans son église avant que ceux-ci ne soient massacrés par les Interahamwe, la milice génocidaire hutu.

Son arrestation est donc « une bonne nouvelle » pour Alain Gauthier. Joint par téléphone, il nous a confié que plusieurs dossiers similaires étaient en cours d'instruction.

RFI



Les soldats rwandais du 9e bataillon ont tiré sur deux hommes qui traversaient illégalement la frontière en passant par la vallée qui sépare le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). On dit que les deux hommes ont été fusillés confondus avec des ennemis.

Le duo comprend Manirahari Innocent qui est décédé immédiatement et Ndirinde Emmanuel qui a survécu avec des blessures à la jambe. L’incident a eu lieu hier soir vers 22 heures dans le village de Nyakabanda, cellule de Rwangara, secteur de Cyanzarwe, district de Rubavu dans la Province de l’Ouest.

Le commandant en second de la 201e brigade opérant dans les districts de Rubavu, Nyabihu, Ngororero et une partie de Rutsiro, le lieutenant-colonel Innocent Mpabuka, en a profité pour sensibiliser les habitants contre les traversées clandestines.   

«Vous devriez éviter les points de traversée très poreux. Certaines personnes sont tentées de traverser clandestinement. Nous ne tolérerons pas ce comportement qui pourrait servir d’échappatoires aux rebelles FDLR présents dans le pays voisin. Ces rebelles pourraient manœuvrer en utilisant des chemins similaires pour opérer des infiltrations au Rwanda », a averti le lieutenant-colonel Innocent Mpabuka.

«Vous avez le droit de traverser mais en passant par les entrées légales. Utiliser des entrées poreuses constitue une menace pour la sécurité. Respectons les réglementations et évitons de tels comportements parce que nous ne voulons pas tirer sur des gens », a-t-il déclaré.

Le maire du district de Rubavu, Habyarimana Gilbert, a également demandé aux habitants d’éviter de traverser clandestinement car ils pourraient être confondus avec l’ennemi.

«Vous avez été témoin de ce qui s’est passé.  Nous avons eu des discussions la dernière fois et avons convenu de mettre fin à ces traversées clandestines de la frontière. Comme vous le voyez, l’un est mort et un autre a survécu avec une blessure à la jambe. Cela montre que le pays est protégé. L’utilisation continue d’entrées illégales équivaut à se suicider parce vous pouvez être confondues avec des ennemis du pays », a déclaré le maire du district de Rubavu, Habyarimana Gilbert.

Le dernier incident en date remonte au 26 octobre 2020 lorsqu’un habitant avait été abattu en tentant d’entrer illégalement au Rwanda en provenance de la RDC voisine. Un autre homme âgé de 38 ans et une femme d’une trentaine d’années avaient été abattus dans la même zone en Mai 2020.

Agence Rwandaise d'Information

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