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Trois semaines après l'éruption volcanique de Nyragongo qui a provoqué l'évacuation forcée de la ville de Goma, le Couple  présidentiel est venu exprimer sa compassion envers la population  touchée par cette calamité naturelle et apporter du réconfort à 17 000 personnes  aujourd'hui sans abris.
C'est par un régulier de la CAA que le couple présidentiel est arrivé à Goma où il a été accueilli par les autorités provinciales et plusieurs personnalités , notables  ainsi que des élus nationaux et locaux du Nord Kivu.
Cadres et militants du parti présidentiel, l'UDPS,  étaient présents en tête du peloton d'autres partis alliés membres de l'Union Sacrée.
La population de Goma s'est aussi massivement mobilisée pour ovationner le président de la république qui ne lésine pas sur les moyens afin que la population des provinces de l'Est du pays retrouve la quiétude.
Le Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo entend  superviser les opérations de relogement de plus de 17 000 personnes dont les maisons ( environs 3500) ont été détruites par la coulée des laves.
Depuis le 22 mai dernier , jour de l'imprévisible éruption volcanique, le président de la République est en première ligne dans l'organisation de l'aide humanitaire.
Avec l'implication personnelle du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l'apport non moins important de la fondation Denise Nyakeru, plusieurs tonnes d'aide humanitaire sont arrivés à Goma.
Présent sur le lieu depuis les premières heures de la catastrophe naturelle, le Conseiller spécial du Chef de l'Etat chargé de la couverture maladie universelle   Dr Roger Kamba s'affaire à réceptionner et à canaliser l'aide pour une meilleure distribution.
Pour l'instant, le spectre d'une grave crise humanitaire semble écarté et la ville a repris ses activités d'antan.
Après  Goma, le Chef de l'Etat entend se rendre aussi dans le Grand Nord pour des questions sécuritaires.
Dieudonné Mango


La commission des Relations extérieures de la Chambre a approuvé mardi une proposition de résolution de la présidente Els Van Hoof (CD&V) qui demande au gouvernement d’ouvrir un dialogue avec le Rwanda sur un rapatriement de Paul Rusesabagina, actuellement jugé à Kigali. Féroce critique du régime du président Kagame, M. Rusesabagina, qui vivait en exil depuis 1996 aux Etats-Unis et en Belgique, a été arrêté fin août 2020 dans des conditions obscures par la police rwandaise à Kigali, à la descente d’un avion qu’il pensait à destination du Burundi. Lui et ses avocats, dont le Belge Vincent Leurquin, dénoncent « un enlèvement ».

Ex-directeur de l’hôtel des Mille Collines à Kigali, âgé de 66 ans et de nationalité belge, M. Rusesabagina a été rendu célèbre par un film de 2004 racontant comment il avait sauvé plus de 1.000 personnes durant le génocide rwandais.

Son procès pour des faits de terrorisme a commencé le 17 février. Les conditions dans lesquelles il se déroule sont régulièrement dénoncées par son avocat et sa famille.

La résolution condamne celles-ci et demande qu’une enquête indépendante soit menée sur les circonstances dans lesquelles il est arrivé au Rwanda.

« C’est une violation flagrante de la convention internationale sur la protection contre les disparitions forcées. Ses droits ont été systématiquement bafoués », a expliqué Mme Van Hoof.

« Si le Rwanda n’est pas en mesure de prévoir les conditions minimales d’un procès équitable, la Belgique doit entreprendre des actions pour permettre un procès équitable dans notre pays », a-t-elle ajouté.

La résolution demande également que la Belgique mette tout en oeuvre pour garantir les droits au procès équitable de M. Rusesabagina et lui offre l’assistance consulaire en prison, notamment pour lui garantir son traitement médical.

La Libre Afrique



Le gouvernement rwandais vient de lancer une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 ciblant uniquement les personnes âgées de 75 ans et plus.

Un total de 100.600 nouvelles doses du vaccin Pfizer seront administrées, à partir de mardi, dans différents centres de santé à travers le pays, l’objectif étant de protéger les personnes âgées, particulièrement vulnérables face au virus, a déclaré à la presse le directeur du Centre de communication sanitaire du Rwanda, Julien Mahoro Niyingabira.

Selon le responsable, cette nouvelle campagne a été lancée après la réussite de la phase initiale du Programme national de vaccination contre le Covid-19, dont le coup d’envoi a été officiellement donné le 5 mars dernier.

Depuis début mars, plus de 300.000 personnes ont reçu les deux doses de vaccin nécessaires à la vaccination complète, soit près de 3% de la population.

Les vaccins administrés au Rwanda, à savoir AstraZeneca et Pfizer, ont été reçus dans le cadre du mécanisme Covax, créé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis dans la course à l’immunisation.

Le gouvernement rwandais prévoit de vacciner au moins 60% de sa population en deux ans, soit quelque 8 millions de personnes, pour atteindre l’immunité collective, selon Tharcisse Mpunga, le ministre d’Etat en charge des soins de santé primaires au ministère de la Santé.

Pays de 12 millions d’habitants, le Rwanda a enregistré à ce jour 27.245 cas de contamination au coronavirus, dont 26.225 guérisons et 360 décès.



Conduits par le président de leur institution Modeste Bahati Lukwebo, 85 sénateurs membres de l’Union  Sacrée de la Nation ont été reçus ce samedi dans la soirée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cette première rencontre a permis au Chef de l’Etat de féliciter de vive voix ces parlementaires de la chambre haute pour leur courage politique en s’engageant au sein de l’Union Sacrée de la Nation.
«  Vous ne le regretterez pas », leur a dit le Président de la République qui a expliqué sa vision de l’union Sacrée.
«  La population a besoin d’une nouvelle dynamique pour répondre à ses attentes », a martelé le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour lui , la paix et la sécurité restent les principales préoccupations.
S’exprimant au sujet de l’état de siège, le président de la république s’est félicité de l’adhésion tous azimuts à cette mesure forte.
« Nous avons la détermination et les moyens  de renforcer nos forces armées », a précisé le président de la République.
Au sujet de la durée de l’état de siège, le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait savoir qu’il encourage les chambres parlementaires à voter une loi d’habilitation qui permettra la prolongation tous les 15 jours de l’état de siège dans les deux provinces concernées.
Évoquant la recrudescence de la pandémie de Covid 19, en RDC, le président a appelé les sénateurs à la prudence avant de promettre des nouvelles mesures pour juguler la troisième vague de Covid-19.
Le président de la république a aussi sollicité l’appui des sénateurs pour le vote de la loi électorale ainsi que la loi sur le fonctionnement de la CENI.
«  je tiens à l’organisation d’un processus électoral crédible », s’est exprimé le président Félix Antoine Tshisekedi.
Dieudonné Mango 
A la Une - الجمعة, 04 حزيران/يونيو 2021 10:31

Ouganda : l'assassinat manqué du ministre des Transports émeut le pays



(Agence Ecofin) - L’attaque rappelle celles qui ont coûté la vie à de nombreuses hautes personnalités politiques, judiciaires et religieuses ougandaises, ces dernières années. Deux personnes, à savoir : le chauffeur et la fille du ministre Katumba Wamala ont été tués dans la nouvelle tentative d’assassinat.

Le ministre ougandais des Transports, le général Katumba Wamala (photo), a échappé à une tentative d’assassinat ce mardi 1er juin. L’information qui a fait le tour des réseaux sociaux a été confirmée par le chef de l’Etat, Yoweri Museveni.

Selon les premières informations disponibles, quatre assaillants à motos ont visé un véhicule qui transportait le responsable dans la banlieue de Kiasasi. Ils ont ouvert le feu sur la voiture et ont abattu le chauffeur, ainsi que la fille du ministre, qui voyageait avec lui.ur twitter, des photos de la voiture criblée de balles circulent depuis le matin, et on peut également y voir le ministre visiblement blessé, les habits recouverts de sang, en train d’être escorté par les forces de sécurité. Les images ont ému nombre d’internautes qui ont indiqué être choqués par les événements, et appellent à prier pour le responsable.Faut-il le rappeler, le climat sécuritaire en Ouganda est tendu depuis quelques années, alors que les meurtres non élucidés de hautes personnalités de l’Etat se sont multipliés dans le pays, avec presque le même mode opératoire. De nombreuses victimes de ces assassinats sont des leaders religieux, et des juristes, dont l’avocat Adam Mulongo (tué devant sa maison) ou la procureure Joan Kagezi abattue dans sa voiture, alors qu’elle rentrait chez elle avec ses enfants. En 2017, Felix Kaweesa, un des chefs de la police, a lui aussi été abattu avec son garde du corps et son chauffeur.

#Sur son compte twitter, Yoweri Museveni a condamné l’acte abominable de « porcs qui ne valorisent pas la vie ». « Nous vaincrons les criminels comme nous l'avons fait dans le passé. Nous avons déjà des indices sur ces tueurs. En outre, le nouveau système de balises numériques sur tous les véhicules et Boda Boda [motos-taxis ougandais, Ndlr] éliminera l'utilisation abusive des véhicules pour commettre des crimes », a-t-il ajouté.

A la Une - الخميس, 03 حزيران/يونيو 2021 10:08

Rwanda: Un youtubeur très critique du gouvernement arrêté



Le youtubeur Aimable Karasira, ancien professeur d’université récemment remercié, est accusé de négationnisme du génocide des Tutsis. Le Bureau des Enquêtes rwandais a annoncé son interpellation lundi soir sur Twitter.

Sur sa chaîne YouTube aux 62 000 abonnés, Aimable Karasira critique le gouvernement rwandais depuis des mois et tient des propos très controversés. Il parle régulièrement du génocide des Tutsis et de crimes du Front patriotique rwandais, aujourd’hui au pouvoir.

Dans sa dernière vidéo publiée le 20 mai, il compare le Rwanda de Paul Kagame à la Corée du Nord. Il se présente comme un rescapé du génocide et accuse des soldats du FPR d’avoir tué ses parents.

« Aimable Karasira fait des commentaires réguliers sur le génocide des Tutsis, en disant qu’il n’a pas été planifié », a indiqué le Bureau des enquêtes rwandais sur Twitter lundi, précisant que toute personne commettant des crimes sur les réseaux sociaux serait punie.

En février dernier, Yvonne Idamange, une youtubeuse qui critiquait les mesures prises par le gouvernement contre le coronavirus et qui assurait, à tort, que le président Paul Kagame était mort avait, elle aussi, été arrêtée.

Alors que de plus en plus de rwandais utilisent les réseaux sociaux pour s’exprimer, au moins six journalistes ou commentateurs sur internet ont été détenus, arrêtés ou poursuivis en justice ces deux dernières années.

Afribaria.com



Plusieurs ONG de la diaspora congolaise en Belgique se sont mobilisées pour fournir une aide humanitaire à la population de la ville de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), touchée par une éruption volcanique qui a provoqué un exode massif des habitants. « Depuis l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma, qui a entraîné un déplacement massif et impréparé des populations, celles-ci se retrouvent complétement démunies et vivent dans des conditions sanitaires insoutenables. Les besoins sont immenses sur place, l’aide insuffisante et une aide humanitaire d’urgence est impérative. Les femmes, les jeunes filles et les enfants sont particulièrement affectés », ont souligné les responsables des associations DC Racin, Aire de Femmes et la Fédération de la Diaspora congolaise (Fediascongo) dans un communiqué adressé à l’agence Belga.

« Face à cette situation et aux appels d’aide qui nous sont adressés, nous en appelons à votre solidarité. Notre appel s’inscrit ainsi sous l’angle de l’urgence afin de permettre aux sinistrés et aux déplacés de tenir le coup en attendant le déploiement effectif et structuré de l’aide nationale et internationale », ajoutent Didier Kamidi Ofit, Louise Ngandu Lukusa et Marie Paule Guillaume.

Ils en appellent à une « mobilisation urgente » de fonds entre le 30 mai et le 2 juin 2021 au plus tard afin de soutenir trois associations locales qui tentent de répondre aux besoins urgents des déplacés: Kazi Action, UHURU à Sake (Nord-Kivu) et Famille Charité divine à Bukavu (Sud-Kivu).

Cette aide financière permettra à ces associations d’offrir des kits de survie d’une valeur de 30 euros par personne. Ces kits sont composés de denrées alimentaires non périssables, d’un kit hygiénique et d’autres produits de première nécessité, soulignent les trois ONG.

Une autre, le groupe Bukavu Yetu, s’est également mobilisée « pour marquer notre solidarité envers nos frères et soeurs en difficulté ». Elle organise également une collecte des biens de première nécessité – habits, chaussures et produits alimentaires non périssables(pâtes, conserves,?) « et dont la date de péremption n’est pas très proche ».

Selon l’ONU, au total, « près de 416.000 personnes ont été déplacées par l’éruption » soudaine du Nyiragongo le 22 mai à Goma. Les personnes déplacées se sont réparties dans plus de dix zones dans deux provinces des Kivu, mais également au Rwanda voisin.

La Libre Afrique



Au moins trente-neuf personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans l’attaque de deux villages du nord-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès d’un groupe d’experts. « Au moins 20 civils ont été tués au village de Boga et au moins 19 au village de Tchabi en (territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri) dans la nuit d’hier (dimanche) à aujourd’hui »(lundi), a indiqué le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST). Un responsable de la société civile locale a attribué ces tueries aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).

La Libre Afrique



C'est à une véritable exode que l'on a assisté à Goma. Les informations qui parviennent de la plus grande ville de l'est de la RDC ont montré les habitants fuyant la région alors que le volcan Nyiragongo menace depuis plusieurs jours d'entrer en éruption. Un calme relatif règne dans Goma, désormais en partie désertée par ses habitants.

Les habitants de Goma continuent d’arriver à Bukavu, écrit notre envoyé spécial à Bukavu, William Basimike. Comme par exemple ces enfants à bord d'un bateau qui vient d’accoster, tôt ce 28 mai. Et il y a les habitants de Goma qui sont en train de venir avec des bagages à main. Il y a des personnes âgées également qui arrivent. Donc, ces habitants sont les premiers arrivés et d’autres bateaux qui vont quitter Goma ce matin pour accoster à Bukavu.

Identifier des zones d'accueil

Dans la province du Sud-Kivu, il y a cette réunion des autorités locales qui a eu lieu hier, jeudi 27 mai, pour essayer d’aménager et d'accueillir au mieux ces déplacés. Plusieurs terrains ont déjà été identifiés pour recevoir ces déplacés.

Six jours après l’éruption du volcan Nyiragongo, Goma et ses environs sont toujours sous la menace. C’est une expérience inédite, souligne le gouvernement. Plusieurs questions sont encore sans réponses et les scientifiques congolais cherchent toujours à savoir pourquoi aucun signe avant-coureur n’a été enregistré et pourquoi les séismes ont continué. 

« Tableau inédit »

Pour Patrick Muyaya, ministre congolais de la Communication et des médias, qui a tenu une conférence de presse jeudi à Kinshasa, cet événement est inédit: « Ce qu’on a observé le 22 mai, c’est qu’il n’y a pas eu, comme par le passé, des tremblements qui précèdent. Vous comprenez que nous sommes devant un tableau inédit et les scientifiques n’ont pas encore de réponse claire sur ce qui se passe réellement. C’est ce qui justifie justement la décision du gouvernement de procéder à une évacuation des personnes qui sont le plus menacées, parce que les hypothèses renseignent qu’on peut aller dans un cas ou dans un autre, les risques d’accentuation de tremblements de terre ressentis de manière continue depuis le 22 mai dernier qui peuvent causer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. »

« Le risque d’une éruption volcanique secondaire, explique encore le ministre, partant des fissures créées par le mouvement sismique n'est pas négligeable. Ceux qui habitent Goma savent que depuis de précédentes éruptions il y a eu des fissures souterraines. Les tremblements de terre ressentis depuis le 22 mai - plus de 400 - ont encore ouvert d’autres fissures. Alors la crainte, parce qu’on ne sait pas, c'est si toute la lave s’est déjà vidée ou si la lave cherche, justement du fait de ces tremblements, à ressortir ».

RFI



Le président français, Emmanuel Macron, était à Kigali où il a prononcé un discours au mémorial de Gisozi, jeudi 27 mai. Il y a reconnu des responsabilités, mais pas de complicité de la France dans le génocide. Un discours très bien accueilli par son homologue rwandais. Outre les questions mémorielles, les deux chefs d’État ont parlé du futur de leur coopération, car le rapprochement se veut à la fois diplomatique et économique.

Dans l’entourage du président français, on espérait que cette visite marque l’étape finale de la normalisation des relations entre les deux pays. À l’issue de ce déplacement, l’optimisme peut être de mise côté français, car le discours d’Emmanuel Macron a été très bien accueilli par les autorités rwandaises, rapporte notre envoyé spécial Pierre Firtion

Le fait que le président français reconnaisse la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsis a largement satisfait Paul Kagame. « Ses paroles avaient plus de valeur que des excuses, elles étaient la vérité », a commenté le président rwandais qui a également tenu à saluer « le courage immense » de son « ami » Emmanuel Macron. 

La nomination d'un ambassadeur français à Kigali

Concrètement, ce début de normalisation va se traduire, dans les prochaines semaines, par la nomination d’un ambassadeur sur place, car Paris n’en avait plus depuis 2015 ; le réengagement de l’AFD, l’Agence française de développement va, lui, s’accélérer alors que des partenariats économiques devaient être noués. 

Comme au cours de ces deux dernières années, l’AFD a accompagné le rapprochement franco-rwandais. Plus de 120 millions d’euros ont été engagés depuis le retour de l’Agence au Rwanda en 2019 et encore trois accords de plus ont été signés lors de cette visite d’Emmanuel Macron. Le président français a parlé d’un grand volet économique dans la coopération à venir entre les deux pays, évoquant une aide au développement portée à des niveaux inédits, détaille notre correspondante à Kigali, Laure Broulard

Des grandes entreprises françaises s'installent dans le pays

En parallèle, de grandes entreprises françaises se sont implantées à Kigali depuis deux ans. Vivendi y a ouvert une grande salle de cinéma, un premier investissement de 40 millions d’euros pour le géant français des médias en Afrique de l’Est, tandis que Canal Box, filiale du Groupe Vivendi Africa a commencé à y proposer de l’internet à haut débit.

La BPI a, de son côté, signé l’année dernière un mémorandum d’entente avec Rwanda Finance Limited, une entreprise entièrement détenue par le gouvernement rwandais, qui a pour but de faire du pays un centre financier international. Kigali, qui mise depuis le début des années 2000 sur les services comme levier de développement, souhaite en effet devenir une porte d’entrée du continent africain pour les investisseurs internationaux.

Dernière illustration de cette normalisation en cours des relations franco-rwandaises : un centre culturel francophone a récemment ouvert ses portes à Kigali. Il a été inauguré, jeudi 27 mai, par Emmanuel Macron.

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