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Le feu d’artifice de Kigali pour le passage à la nouvelle année, qui attire chaque année des dizaines de milliers de spectateurs, n’aura pas lieu le 31 décembre en raison de la pandémie de coronavirus.

Le feu d’artifice de la capitale rwandaise pour le réveillon du nouvel an a été annulé, le maire Pudence Rubingisa estimant que la pandémie de nouveau coronavirus empêche de réunir une telle foule.

«Depuis quelques années, nous avons présenté des feux d’artifice sur 3 sites sélectionnés (stade Nyamirambo, stade Remera et colline Bumbogo). Mais il n’y aura pas de feux d’artifice le soir du Nouvel An cette année comme les années précédentes.  En raison des restrictions sociales à cause de la Covid-19, la ville a suspendu toutes les activités liées aux feux d’artifice au cours de cette saison festive », a déclaré Pudence Rubingisa.

«Cependant, certaines institutions privées telles que des hôtels comme Marriot afficheront des feux d’artifice à condition de respecter les mesures préventives mises en place.» a ajouté le maire de la capitale rwandaise.

Pudence Rubingisa a rappelé que le Rwanda est confronté à une hausse des cas de COVID-19 ces jours-ci et appelle au respect des mesures barrières.  «Nous devons donc être très prudents dans tout ce que nous faisons; célébrer dans nos maisons, éviter les rassemblements, les mouvements inutiles en particulier pendant cette période festive et respecter toutes les autres mesures en place pour endiguer la pandémie», a- t-il déclaré.

Le Maire de Kigali veut éviter ainsi à ses administrés les tentations d’enfreindre la règle qui interdit toutes les manifestations sociales, y compris les cérémonies de mariage, tant en public qu’en privé.

Le récent pic des cas de Covid-19 a incité le gouvernement à renforcer les mesures visant à endiguer la propagation de la Covid-19, notamment en prolongeant les heures de couvre-feu.

En conséquence, les mouvements sont interdits entre 20 h et 4 h du matin, ce qui rendrait difficile la visualisation des feux d’artifice par les habitants de la capitale.

Bien que la ville de Kigali ne lancera pas ses propres feux d’artifice, certaines institutions telles que les hôtels peuvent demander à avoir leurs propres feux d’artifice si elles démontrent qu’elles observeront le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement.

RNA



L’African Risk Capacity (ARC), une institution spécialisée de l’Union africaine vient de lancer une nouvelle police d’assurance contre les phénomènes climatiques extrêmes en Afrique de l’Est. La région est régulièrement confrontée à des vagues de sècheresse extrême et des cyclones tropicaux avec une moyenne annuelle de 13 événements par an.

Selon l’ONU, près de 700 000 personnes sont affectées chaque année à Madagascar par la survenance d’un cyclone tropical. Le phénomène s’y produit avec une moyenne d’un et demi par an, le nombre le plus élevé d’Afrique. Les conséquences de cette catastrophe climatique ne se limitent pas qu’à la mise en danger de vies humaines. Les désastres sur la végétation, les sols et l’eau sont rarement évalués malgré leur ampleur.

En réponse aux effets dévastateurs de ces cyclones, Le groupe African Risk Capacity a lancé un produit d’assurance paramétrique. E dernier est basé sur un modèle capable d’estimer avec précision le risque et les pertes économiques dus aux cyclones tropicaux. Il est adapté aux pays d’Afrique de l’Est tels que le Mozambique, Madagascar, les Comores, Maurice, les Seychelles et la Tanzanie. « Cette nouvelle offre permettra à nos États membres de mieux anticiper et de gérer les évènements météorologiques extrêmes tout en s’assurant que leur impact sur la population est atténué », a déclaré Ibrahima Cheikh Diong, directeur général du groupe africain de capacité de risque.

Plus de 2 millions de dollars d’indemnités ont été versés à Madagascar, victime de sècheresse

L’ARC considère son nouveau produit comme « une étape importante dans le renforcement de la résilience aux catastrophes liées au climat sur le continent africain ». Une vision qui a bénéficié à Madagascar. Le gouvernement malgache a reçu, le 2 juillet 2020 à Antananarivo, un chèque de 2,13 millions de dollars. Une indemnité débloquée par l’ARC, pour protéger 600 000 personnes vulnérables, frappées par les catastrophes climatiques, dont la sècheresse, qui a affecté les récoltes lors de la saison 2019-2020.

Visiblement satisfait par cet accompagnement, Madagascar a été le premier pays à souscrire au nouveau produit de l’ARC grâce au soutien financier de la banque allemande KfW pour la saison 2020-2021. Cette souscription viendra par ailleurs compléter les efforts du gouvernement malgache concernant la réduction des impacts du changement climatique et de la variabilité climatique sur les populations les plus vulnérables.

Créé en 2012, l’ARC est une agence spécialisée de l’Union africaine dont la mission consiste à aider les États membres à améliorer leurs capacités à mieux planifier, à préparer et à répondre aux catastrophes météorologiques. Depuis 2014, 62 polices ont été signées par les États membres pour une couverture d’assurance cumulée de 719 millions de dollars pour la protection de 72 millions de personnes issues de populations vulnérables au changement climatique dans les pays participants.

Boris Ngounou



Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a offert au  Collège de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université du Rwanda un laboratoire moderne de prothèse d’une valeur de $US 400 mille.

La cérémonie s’est déroulée à l’ex-KIE de Remera en présence du Ministre de l’Education et du Chef de Mission du CICR au Rwanda, François Maurion.

Cet appui est une aide importante pour les personnes handicapées qui étaient confrontées à la pénurie et le coût élevé de certaines prothèses, en particulier pour les athlètes.

Ce laboratoire pourra former des gens spécialisés dans la mise au point de prothèses afin de servir un nombre élevé de handicapés que compte le pays.

« Ce laboratoire apporte une solution pour les personnes handicapées dans le sport. Seules les prothèses pour ceux qui font du sport assis étaient disponibles, mais les athlètes n’avaient pas accès aux prothèses appropriées dont ils avaient besoin », a indiqué Emmanuel Ndayisaba, Secrétaire exécutif du Conseil national des personnes handicapées (NCPD).

Il a ajouté que certains centres de réadaptation basés sur des prothèses à travers le pays ne seront plus confrontés à la pénurie de professionnels qualifiés.

Il a informé qu’actuellement, le coût des prothèses varie entre 300 mille et 3 millions Frw. La mutuelle de santé devrait être en mesure de fournir des prothèses comme un service de santé offert aux patients.

Ndayisaba a dit que le Rwanda compte plus de 51mille personnes handicapées sur plus de 154 mille personnes handicapées officiellement enregistrées qui ont besoin de prothèses.

L’on estime qu’il y a plus de 446 mille personnes handicapées dispersées à travers le pays, ce qui signifie que ceux qui ont besoin de prothèses sont nombreux. Et le nombre ne cesse d’augmenter à cause des maladies et des accidents.

Le Centre aura des normes élevées, y compris la recherche. Il produira 500 prothèses qui seront proposées aux personnes vulnérables dans le besoin.

« Le laboratoire utilisera différentes technologies. Il prendra en compte les caractéristiques de chaque personne, son poids, sa taille et sa capacité financière. C’est une chose appréciable que le Centre ait pris en compte les personnes handicapées qui font du sport », a relevé le Chef de Mission du CICR au Rwanda, François Maurion.

RNA

A la Une - الإثنين, 28 كانون1/ديسمبر 2020 15:45

L’Union africaine recadre la Tanzanie



L’Union africaine (UA) dénonce les pressions de plus en plus fortes que subissent les réfugiés burundais par les autorités tanzaniennes pour les obliger à rentrer. Du coup, l’organisation africaine exhorte la Tanzanie à respecter la Convention de l’UA sur les réfugiés.

« Au cours des mois précédents, de nombreux rapports faisant état de manœuvres d’intimidation à l’endroit des réfugiés burundais afin de les pousser à quitter le pays lui sont parvenus. D’autres rapports font état des menaces d’expulsions par le gouvernement tanzanien, la fermeture et la destruction des marchés dans les camps, l’imposition des restrictions à leurs activités commerciales, ainsi que l’accès aux différents services et la liberté de circuler », indique un communiqué de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples de l’UA.

La Rapporteure Spéciale sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les déplacés internes et les migrants en Afrique, Maya Sahli-Fadel, se dit particulièrement préoccupée par la situation de réfugiés burundais en Tanzanie « dont le respect des droits fondamentaux tels que l’accès au droit d’asile et le principe de non refoulement seraient compromis. »

La Commission africaine des droits de l'homme indique qu’il y aurait également des cas de disparations forcées dans certains camps de réfugiés burundais qui sont extrêmement préoccupants et qui constituent des atteintes à l’intégrité des personnes et qui compromettent la sécurité des camps et aux alentours.

« Le droit d'asile est un acte pacifique et humanitaire » 

La Rapporteure spéciale rappelle à la Tanzanie que la Convention de l’UA sur les réfugiés requière des Etats parties qu’ils s'engagent à faire tout ce qui est en leur pouvoir, dans le cadre de leurs législations respectives, pour accueillir les réfugiés, et assurer l'établissement de ceux d'entre eux qui, pour des raisons sérieuses, ne peuvent ou ne veulent pas retourner dans leurs pays d'origine ou dans celui dont ils ont la nationalité. « L'octroi du droit d'asile aux réfugiés constitue un acte pacifique et humanitaire et ne peut être considéré par aucun Etat comme un acte de nature inamicale. »

Ainsi, poursuit le communiqué, « aucun réfugié ne peut être soumis par un Etat membre à des mesures telles que le refus d'admission à la frontière, le refoulement ou l'expulsion qui l'obligeraient à retourner ou à demeurer dans un territoire où sa vie, son intégrité corporelle ou sa liberté serait menacées. Et d’ajouter que lorsqu'un Etat partie éprouve des difficultés à continuer d'accorder le droit d'asile aux réfugiés, il pourra lancer un appel aux autres Etats membres, tant directement que par l'intermédiaire de l'UA. »

La Rapporteure spéci ale dénonce les pressions de plus en plus fortes que subissent les refugies burundais par les autorités tanzaniennes en de vue de provoquer des départs forcés ou expulsions. Elle demande aux autorités tanzaniennes de mettre un terme à toutes manœuvres d’intimidations visant à cet objectif. 

De plus, elle exhorte également au gouvernement tanzanien de coopérer pleinement avec le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies en ce qui concerne la prise en charge des réfugiés burundais ainsi que leur retour volontaire.

Thierry Bizimana

A la Une - الإثنين, 28 كانون1/ديسمبر 2020 15:41

Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique (officiel)



Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique, où ses soldats servant sous mandat onusien ont été "pris pour cible par les rebelles" de l'ex-président François Bozizé, a annoncé dans la nuit le ministère rwandais de la Défense. "Le gouvernement rwandais a déployé une force de protection en République centrafricaine, dans le cadre d'un accord bilatéral de défense. Le déploiement est en réponse au ciblage du contingent des Forces de Défense du Rwanda (RDF) sous la force de maintien de la paix de l'ONU par les rebelles soutenus par (l'ancien président) François Bozizé", indique le ministère dans un communiqué.Aucun détail n'est donné sur la date du déploiement, le volume des effectifs déployés ou leur mission exacte. Le ministère précise seulement que les "troupes rwandaises contribueront également à assurer des élections générales pacifiques et sécurisées prévues le dimanche 27 décembre 2020".Contacté par l'AFP, le ministère rwandais de la Défense a renvoyé vers son communiqué.Le Rwanda est l'un des principaux pays contributeurs de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca) depuis son déploiement en 2014. La Minusca compte environ 11.500 Casques bleus.

Le contingent rwandais de la Minusca est notamment chargé de la sécurité du président centrafricain Faustin Archange Touadéra et de la protection du palais présidentiel.Vendredi soir, trois des plus puissants groupes armés qui occupent plus des deux-tiers de la Centrafrique avaient commencé à progresser sur des axes routiers vitaux pour l'approvisionnement de la capitale Bangui, après avoir annoncé leur fusion.Dans la foulée, le gouvernement a accusé samedi François Bozizé de "tentative de coup d'Etat", lui prêtant l'"intention manifeste de marcher avec ses hommes sur" Bangui, ce que son parti a démenti.Arrivé au pouvoir en 2003 avant d'être lui-même renversé en 2013 par une coalition rebelle qui a plongé le pays dans la guerre civile, M. Bozizé, s'était déclaré candidat à la présidentielle de dimanche - couplée aux législatives - et faisait figure de principal concurrent au chef de l'Etat, favori.Mais la Cour constitutionnelle a invalidé sa candidature, estimant qu'il était sous le coup de sanctions de l'ONU pour son soutien présumé à des groupes armés responsables de "crimes de guerre" et de "crimes contre l'Humanité".Samedi, M. Touadéra avait déjà évoqué une implication du Rwanda dans le combat contre les rebelles : "nos soldats sont en alerte générale, appuyés par la Minusca, la Fédération de Russie et le Rwanda pour sortir de cette crise", avait-il lancé à ses partisans.Des combattants de compagnies de sécurité privées russes sont entrés en action contre les rebelles dans une zone située au sud-ouest de Bangui, selon des sources humanitaires et sécuritaires.

Africa Radio

A la Une - الإثنين, 28 كانون1/ديسمبر 2020 15:39

RDC: des morts dans des inondations dans l'Est



Au moins deux enfants sont morts "victimes de pluies diluviennes" samedi à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont indiqué dimanche des sources locales. "Deux enfants de six et quatre ans sont morts et cinq personnes ont été blessées", a déclaré à l'AFP Evariste Manegabe Ntayitunda, bourgmestre de la commune d'Ibanda, l'une des trois sub-divisions de Bukavu.Les enfants sont morts dans l'écroulement d'un mur dans le quartier de Panzi. Les parents figurent parmi les cinq blessés."Ce genre de catastrophes est toujours la conséquence de constructions anarchiques que nous décrions depuis longtemps", a ajouté le bourgmestre.

Des dizaines voire des centaines de familles sont également sans abri après la pluie, a constaté un journaliste de l'AFP. Construite à flanc de collines au bord du lac Kivu, Bukavu est régulièrement victime d'inondations ou d'incendies.Les inondations ont également tué la semaine dernière au moins deux enfants à Uvira, à 120 km au sud de Bukavu au bord du lac Tanganyika, laissant également de nombreuses familles sans abri."La semaine dernière, nous avons enregistré deux morts et quatre blessés dans l'écroulement d'un mur", a indiqué le maire d'Uvira, Kiki Kifara.S'étirant entre le lac et des hauts-plateaux face au Burundi, Uivra a subi de sévères inondations en début d'année."Le bilan s'élève à au moins 43 décès, près de 200 blessés, plus de 5.500 maisons détruites et au moins 70.000 personnes sans-abri", avait indiqué en mai le bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires 

AFP

A la Une - الإثنين, 28 كانون1/ديسمبر 2020 15:34

Rwanda: Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est



 Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise. Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

APA

A la Une - الإثنين, 28 كانون1/ديسمبر 2020 15:30

L'ancien président du Burundi Pierre Buyoya est décédé du Covid-19



L'ancien président du Burundi Pierre Buyoya (1987-1993 et 1996-2003) est décédé à Paris à l'âge de 71 ans du Covid-19, a-t-on appris vendredi auprès de plusieurs de ses proches. "Le président Pierre Buyoya est mort cette nuit à Paris. Il avait le Covid-19", a déclaré à l'AFP un membre de sa famille qui a requis l'anonymat.

Plusieurs autres proches ont confirmé le décès de M. Buyoya, qui a également occupé le poste de Haut représentant de l'Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel de 2012 à fin novembre de cette année.

M. Buyoya "avait été hospitalisé mercredi de la semaine passée (9 décembre, ndlr) dans un hôpital de Bamako où il avait été placé sous respirateur", a précisé à l'AFP le membre de sa famille.

"Il a été évacué sur Paris hier", jeudi en début d'après-midi, "son avion a fait une escale et est arrivé en France dans la nuit. Il est décédé dans une ambulance qui l'amenait dans un hôpital parisien pour des soins", a précisé cette source.

En octobre, M. Buyoya avait été condamné à la prison à perpétuité dans son pays pour l'assassinat en 1993 de son prédécesseur Melchior Ndadaye.

L'ex-président avait dénoncé "un procès politique mené de manière scandaleuse" et avait démissionné fin novembre de son rôle d'envoyé spécial de l'UA pour "laver (son) honneur".

M. Buyoya, Tutsi issu d'un milieu modeste, a d'abord fait sa carrière dans l'armée avant de devenir président à la suite d'un coup d'Etat contre Jean-Baptiste Bagaza, lui-aussi un Tutsi, sur fond de grogne dans l'armée.

Pendant son premier mandat, il s'emploie à ouvrir l'espace démocratique au Burundi, un processus qui débouche en 1993 sur l'élection à la tête du pays de Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu du Burundi et premier hutu à accéder au pouvoir. Les Hutu représentent environ 85 % de la population du Burundi.

Il revient au pouvoir en 1996, encore à la faveur d'un coup d'Etat, et alors que le Burundi est plongé dans une guerre civile meurtrière.

Il signera en 2000 les Accords d'Arusha, qui visent à mettre un terme à la guerre civile (300.000 morts entre 1993 et 2006), et quitte le pouvoir en 2003 conformément à ces accords.

La Libre 



 Face à la hausse du COVID-19 dans le pays, la réunion du Conseil des Ministres tenue le 14 Décembre 2020 a décidé de suspendre les cérémonies de mariages et d’interdire du 15 au 21 Décembre les déplacements de 21h à 5h, selon un communiqué.

Tandis que du 22 au 04 Janvier, les déplacements seront interdits de 20h à 6 h du matin. Les réunions publiques et autres célébrations sont prohibées. Les salles de conférences ne dépasseront pas 30% de leur capacité, et les participants auront été soumis au test du COVID-19.

Les bureaux des institutions fonctionneront à 30% de leur capacité. Les autres membres du personnel travailleront à domicile et par rotation.

Les bus du transport public seront occupés à 50% de leur capacité. Les églises seront ouvertes une fois par semaine et accueilleront des fidèles à 50% de leur capacité. Les cérémonies funéraires ne dépasseront pas 30 personnes. La participation au deuil ne dépassera pas 15 personnes à tout moment.

Les salles de gymnastique et piscines sont fermées. Mais les occupants d’un hôtel disposants de ces infrastructures peuvent les utiliser après s’être soumis au test du COVID-19. Les jeux de la première ligue du football national et les camps d’entraînement sont suspendus. Sauf pour les équipes du football national déjà engagées dans les compétitions internationales.

Des mesures spécifiques ont été prises pour la Ville de Musanze :

Les déplacements sont interdits de 19h à 4h. Les réunions et les conférences sont suspendues durant les trois prochaines semaines. Les églises seront ouvertes une fois par semaine et accueilleront des fidèles à 50% de leur capacité. Les cérémonies funéraires ne dépasseront pas 30 personnes.

Tous les habitants prendront au sérieux ces mesures d’hygiène et de lutte contre le COVID-19. Ils maintiendront la distanciation sociale et ils porteront des masques, tout en se lavant les mains avec du savon et de l’eau propre. Les sanctions aux contrevenants seront appliquées avec rigueur. Toutes les autres mesures et directives de lutte contre la pandémie demeurent en vigueur.

RNA

A la Une - الأربعاء, 16 كانون1/ديسمبر 2020 00:00

Burundi: un réseau de traite des femmes démantelé



 

La police burundaise a sauvé plus d’une centaine de jeunes femmes et filles des mains de trafiquants d’êtres humains, indique-t-elle mardi. Elle a trouvé les femmes emprisonnées et maltraitées dans un commerce dans la banlieue de la ville de Bujumbura.

Deux personnes ont été arrêtées et les femmes sont toujours interrogées par la police. Une enquête a été ouverte sur la société qui sert de façade et qui aurait des filiales au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

Les femmes auraient, selon un porte-parole de la police, été détenues dans des conditions épouvantables pendant au moins deux semaines. Elles étaient dans l’attente que leurs ravisseurs puissent les vendre et les envoyer au Qatar, en Arabie Saoudite ou à Oman, en tant que travailleuses domestiques ou prostituées.

De nombreuses jeunes filles issues de familles pauvres se font promettre un emploi au sein de foyers de riches Arabes mais beaucoup d’entre elles sont ensuite victimes d’abus et d’exploitation sexuels.

Le FORSC (Forum pour le renforcement de la société civile), a demandé dans un communiqué pourquoi la police s’était « contentée de montrer les victimes, sans toucher (aux) auteurs, pourtant bien connus ». Le Forsc indique que le voyage des femmes en attente de départ était organisé avec la « complicité des autorités du régime de feu Pierre Nkurunziza. Ce dernier avait déclaré que ces pays lui avaient demandé une main-d’œuvre ».

La Libre Afrique

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