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Mardi dernier, Mgr  Salvator Niciyerets, évêque du diocèse de Burundi est venu visiter l’Institut de Genech, dans le cadre de la formation en production agricole d’un étudiant burundais, le prêtre Vital.

À l’origine des relations avec le Burundi, l’association de Pont-à-Marcq « Marie Reine de la Paix », qui depuis bientôt dix ans œuvre dans ce pays, avec la philosophie de ne pas « donner pour donner » mais de mettre en œuvre des processus à petites échelles dans l’agriculture (production de bananes, pommes de terre, riz…) ou l’élevage qui permettront aux habitants de se nourrir et d’enclencher un embryon de développement économique. Les bénéfices réalisés étant répartis en trois tiers égaux (revenus, investissements sur le lieu de production même et dans la création d’un autre projet).

Dans le même esprit, l’association cherchait à faire venir un étudiant à former avant qu’il ne retourne au Burundi enseigner ce qu’il avait appris. En septembre, le projet a pu se réaliser grâce à l’institut de Genech qui a pris en charge les études du Père Vital.

Une formation utile

« Une démarche solidaire, qui est une vertu de l’Institut » a précisé Sylvain Clément, directeur général adjoint, au cours de la visite de l’établissement qui a ravi l’évêque. L’occasion pour lui de revenir sur la situation du Burundi peuplé de douze millions d’âmes où : « Beaucoup de monde ne parvient pas à manger suffisamment ». Heureux de la formation qui sera apportée à Vital pour « répondre aussi au changement climatique qui touche le Burundi où la nourriture est souvent cuite avec du bois. D’où un besoin de productions de ce bois, et aussi de connaître les types d’arbres et de variétés horticoles qui résisteront à la sécheresse ».

Mgr  Salvator Niciyerets a commenté aussi l’aide de « Marie Reine de la Paix », qui se fait dans le respect de la dignité humaine, une valeur qu’il privilégie, et de conclure avec l’espoir de pouvoir envoyer un ou deux autres étudiants dans une même initiative. Albert Di Meglio, cofondateur de l’association, était satisfait de la venue de l’évêque burundais : « Une étape importante, porteuse d’avenir pour préparer ensemble des projets encore plus ambitieux. » Déjà début juin, un container partira de Pont-à-Marcq, rempli de matériel médical et scolaire récupéré dans notre région.

La Voix du Nord



Arrivé lundi 11 avril à Brazzaville pour une visite de trois jours, le chef de l’État rwandais Paul Kagame s’est adressé au Parlement congolais réuni en congrès. Dans son discours axé sur la sécurité, la paix, l’intégration régionale et l’unité africaine, il a appelé  à une « collaboration constante » pour lutter contre l’insécurité dans la régions des Grands Lacs. 

Le dirigeant rwandais a prononcé son discours de 18 minutes en anglais, après  de brèves salutations en français. Il a ensuite relevé qu’au sein de la région des Grands Lacs quelques poches d’insécurité persistent, estimant que la lutte contre  ce fléau nécessitait une collaboration régionale constante, notamment à l’est de la République démocratique du Congo, où opèrent des groupes armés.

Paul Kagame a affirmé que 5 000 troupes rwandaises étaient stationnées sur le continent, en Centrafrique et au Soudan du Sud notamment, où elles interviennent dans le cadre de missions de maintien de la paix des Nations unies.

« Il y a aujourd’hui beaucoup de conflits qui durent des décennies sur le continent. Ce qui explique cela, c’est notre inaction, il est temps de rebattre les cartes », a-t-il estimé.

Au milieu de l’insécurité à l’échelle mondiale et du Covid-19, le partenariat entre Kigali et Brazzaville peut être source de stabilité, de croissance et de prospérité au sein de la région, selon Paul Kagamé qui va signer ce mardi avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso une série d’accords sur la coopération, la sécurité ou encore dans le domaine du foncier.

• La question des réfugiés rwandais

Un autre sujet devrait être au cœur de la visite de Paul Kagame : ce sont les réfugiés rwandais. Environ 8 500 de ses compatriotes basés dans le pays, ayant fui le génocide de 1994, ont perdu leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, tient à les rassurer. Il n’y aura aucun retour forcé au Rwanda.

Les gens peuvent se rendre au Rwanda si tel est leur désir. Mais nous, nous ne ferons jamais de charters, mettre les gens de force dans les avions. Ce serait totalement à l’opposé à la philosophie qui est la nôtre. Nous sommes un pays d’accueil. Ils sont libres de se rendre au Rwanda qui est leur patrie d’origine. Effectivement, les Nations unies ont mis fin au statut de réfugiés en ce qui concerne les Rwandais pour la simple raison que la situation est totalement stable au Rwanda. Le président Kagamé lui-même s’était rendu ici à Brazzaville. Son ambassadeur a mené également une campagne de sensibilisation à travers tout le Congo-Brazzaville. Donc, un certain nombre est rentré. Mais le gros du contingent est quand même resté dans le pays. C’est une communauté tranquille qui s’adonne à des travaux agricoles de manière générale, qui est bien intégrée dans la société congolaise. Nous essayons de les inciter à avoir la double nationalité. Donc, c’est une situation un tout petit peu hybride. Nous sommes un pays d’accueil. Nous ne pouvons pas mettre les gens dans des charters pour les renvoyer chez eux.

Source: Rfi



(Agence Ecofin) - Au Burundi, les projets d’énergies renouvelables s’accélèrent depuis que le nouveau gouvernement a encouragé les efforts dans ce sens auprès des investisseurs.

Le producteur indépendant d’électricité Tembo Power a annoncé vouloir travailler avec d’autres investisseurs qu’il n’a pas mentionnés pour construire deux barrages d’une capacité combinée de 22 MW au Burundi. Les deux projets hydroélectriques, dont le bouclage financier est prévu pour 2023, nécessiteront un investissement de 65 millions de dollars.

Tembo Power qui est basé à Maurice indique que le plus grand barrage sera situé dans le village de Sigu et aura une capacité de 12,4 MW. L’installation exploitera le potentiel hydraulique de la rivière Siguvyaye, située dans la province de Bururi, au sud du pays.

Le deuxième barrage sera construit sur la rivière Dama à Rumonge dans le sud-ouest du pays. « Ces projets qui sortiront de terre dans une eau de moyenne et haute chute, ont un impact environnemental et social minimal et seront développés selon les normes les plus élevées pour attirer les prêteurs internationaux », assure M. Raphael Khalifa, fondateur de Tembo Power.

Par ailleurs, en avril 2021, le Conseil des ministres du Burundi a approuvé la mise en œuvre de deux projets hydroélectriques sur les rivières Mulembwe et Ruvyironza.

Abdoullahi Diop



« La CIJ, la Cour Internationale de justice, a rendu son arrêt sur la question des réparations des dégâts commis par l’Armée ougandaise en RDC entre 1998 et 2003 : Kampala doit verser 325 millions de dollars à Kinshasa », constate le site d’information congolais Actualité CD. Il s’agit d’une grosse somme certes mais la RDC avait réclamé 11 milliards…

Commentaire d’un membre de l’équipe de défense de la partie congolaise dans cette affaire, recueilli par Actualité CD : « il faut être modeste et réservé. Au moment où nous traitions le dossier pour la détermination du taux des préjudices et des sommes à allouer en termes de réparation, il y a eu beaucoup de pièces qui ont manqué pour administrer la preuve. Par exemple quand on parle de la destruction des maisons, il s’agit de quels matériaux ? Ils valent combien ? La cour avait exigé des éléments détaillés. Il n’y a pas eu non plus de listes complètes des personnes décédées. On n’avait pas fait ce travail pendant la guerre. » 

Le site congolais 7 sur 7 précise pour sa part que « cet arrêt de la Cour internationale de justice concerne essentiellement 'la guerre des six jours' entre les armées du Rwanda et de l’Ouganda en pleine ville de Kisangani, qui avait fait plus de 1.000 morts, 3.000 blessés et des dégâts matériels énormes. Ces événements s’étaient déroulés en juin 2000. »

Loin du compte ?

En tout cas, pour le quotidien congolais Le Forum des As , « c’est peu de dire qu’avec les 325 millions… retenus par la CIJ, le compte n’y est pas du tout. La RDC, avec ses centaines de milliers de morts et sa troisième ville dévastée, ne trouve pas son compte dans le verdict rendu hier à La Haye. En l’occurrence, le montant fixé par l’instance judiciaire de l’ONU compte pour du beurre. » 

Pour Le Monitor à Kampala, il s’agit là d’un moindre mal pour l’Ouganda… et « même d’un coup dur pour la RDC. » En effet, précise le quotidien ougandais, « pour les juges, Kinshasa n’a pas réussi à prouver que son voisin africain était directement responsable de plus de 15.000 des centaines de milliers de personnes qui sont mortes pendant la guerre entre 1998 et 2003. (…) Kinshasa réclamait donc plus de 11 milliards de dollars pour l'occupation de sa région instable du nord-est de l'Ituri. Il n’a obtenu que 325 millions. »

Et puis paradoxe, souligne encore Le Monitor, « actuellement, les troupes ougandaises sont de retour dans la région, mais cette fois pour une offensive sans précédent avec l’armée congolaise contre les Forces démocratiques alliées, la milice meurtrière, filiale du groupe Etat islamique. »

En effet, « fin novembre, rappelle Jeune Afrique, Félix Tshisekedi avait autorisé l’armée de son homologue, Yoweri Museveni, à intervenir pour lutter contre les ADF. »

Où va aller l’argent ?

En tout cas, « maintenant que la CIJ a tranché, on espère que l’Ouganda finira par s’y plier », commente Le Pays au Burkina Faso.

Qui plus est, poursuit le journal, « la CIJ commettrait une erreur monumentale de croire que son rôle s’arrête là. En effet, quand on connaît l’incurie des dirigeants africains et leur inclination à vouloir toujours s’enrichir sur le dos des pauvres populations, la CIJ se doit de mettre un point d’honneur à suivre la gestion des fonds que Kampala versera aux autorités congolaises aux fins de s’assurer que l’argent profitera bien aux victimes. Dans le cas contraire, son arrêt n’aurait servi à rien, si ce n’est à enrichir davantage une élite corrompue qui se soucie de la population comme d’une guigne. Surtout dans un pays comme la RDC, affirme le quotidien ouagalais, où les détournements de deniers publics et autres pratiques malsaines, en dépit de la fermeté affichée du président Tshisekedi, ont toujours pignon sur rue. »

Beya : « agissements contre la sécurité nationale »

Toujours en RDC, les suites de l’arrestation de François Beya, le conseiller spécial en matière de sécurité du président Tshisekedi…

Les autorités congolaises sont sorties de leur silence : « la Présidence de la République évoque des indices 'sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale' », rapporte le site congolais Politico. Hier, « tous les bureaux du Conseil National de Sécurité (que dirigeait François Beya) ont été scellés par l’Agence Nationale de Renseignements. (…) Et selon certaines sources, des généraux auraient également été mis aux arrêts. »

Le quotidien Le Phare affirme pour sa part que « quelques proches de François Beya ont été arrêtés. »

RFI



(Agence Ecofin) - La capitale éthiopienne Addis-Abeba accueille pour deux jours le sommet de l’Union africaine. Plusieurs dossiers brûlants attendent le nouveau président de l’organisation, le Sénégalais Macky Sall, notamment la lutte antiterroriste et la résurgence des changements politiques anticonstitutionnels.

Le président sénégalais Macky Sall a pris ce samedi 6 février la tête de l’Union africaine. Il remplace le congolais Félix Tshisekedi pour un mandat d’un an. Saluant le travail effectué par son prédécesseur, il a érigé cette présidence tournante en exemple pour une Afrique unie et résolument tournée vers la démocratie et le progrès.

Le sommet de l’UA qui se tient actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie, a de nombreux questions urgentes à traiter. La réaction adéquate face à la récente vague de coups d’Etats en Afrique de l’Ouest est au cœur des débats. Macky Sall a de nouveau exprimé sa désapprobation envers les méthodes putschistes et soutenu les sanctions prises par la CEDEAO.

Il a néanmoins affirmé que des discussions pour un compromis sont toujours possibles, notamment au Mali. Le président nigérien Mohamed Bazoum a quant à lui demandé une mobilisation plus importante et une meilleure organisation dans lutte contre le terrorisme, fléau qui frappe de plus en plus durement le continent, notamment dans la région du Sahel. Des

Le conflit Tigréen a aussi été évoqué. Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a appelé à un cessez-le-feu et à un dialogue entre les parties belligérantes. Pour finir, le statut d’observateur accordé à Israël par la Commission de l’UA sera à nouveau débattu, car ne faisant pas l’unanimité parmi les Etats membres. Moussa Faki Mahamat, chef de la Commission, a défendu ce choix et prévenu contre « toute tentative d’instrumentalisation de ce débat à des fins politiques ».

Le nouveau président de l’organisation a entre autres appelé à un « règlement pacifique des différends entre pays membres et la prise en charge des crises internes », ainsi qu’à un meilleur appui à la jeunesse et aux femmes sans qui l’Afrique ne peut « pas tirer avantage du dividende démographique ».



Depuis ce 5 février 2022, le Président de la République du Burundi, Son Excellence Évariste Ndayishimiye est à Addis-Abeba, en République Fédérale démocratique d’Ethiopie où il prend part à la 35eme Conférence ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement au siège de l’Union Africaine. Le thème adopté pour cette année est « Renforcer la résilience dans la nutrition et la sécurité alimentaire sur le continent africain : Renforcer les systèmes agro-alimentaire, la santé, le système de protection sociale pour l’accélération du capital économique, social et humain ».

Lors des cérémonies d’ouverture, outre les discours présentés par différents orateurs, le Président Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo a passé le témoin au Président Macky Sall du Sénégal, nouveau Président du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine pour un an. La séance d’ouverture a été suivie d’une session à huis clos durant laquelle plusieurs rapports ont été présentés par les Champions désignés sur divers thématiques qui intéressent la vie de l’Afrique, comme la paix et la sécurité, l’impact du COVID-19 sur les économies Africaines, l’octroi à l’Etat d’Israël d’un Statut d’Observateur à l’Union Africaine, la Réforme de l’Union Africaine et du Conseil de Sécurité de l’ONU, etc. et les Etats membres ont apporté des commentaires, avis et suggestions.

Au cours de cette séance, dans son rapport sur la paix et la sécurité en Afrique, le Président de la République du Kenya Son Excellence Uhuru Kenyatta a salué les efforts remarquables fournis par le Burundi dans le maintien de la paix et de la sécurité, ce qui lui a valu d’être retiré de l’Agenda du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine. Le Président Kenyatta a encouragé d’autres leaders africains à s’inspirer de ce modèle burundais, pour qu’à terme l’Afrique parvienne à faire taire les armes et à mettre hors d’état de nuire tous les groupes terroristes qui endeuillent quotidiennement le continent.

En marge de ces assises, le Président Evariste Ndayishimiye a échangé avec plusieurs de ces Homologues africains sur des sujets d’intérêt commun.

La Présidence



Le Sénégal remporte pour la première fois la CAN 2021 sur tirs aux penalties contre l’Egypte (4-2) qui est victorieuse de sept éditions du tournoi, et c’est la liesse générale au Sénégal.Le tir de la victoire a été expédié dans les filets égyptiens par Sadio Mané qui avait pourtant échoué un pénalty accordé à la 3ème minute de la première partie du jeu.

Les penalties ont été accordés après 30 minutes de prolongation. 

Afrique Foot



Huit Rwandais risquent toujours d'être expulsés du Niger, selon leurs avocats. Niamey s'était engagé à les accueillir en novembre dernier, selon un accord passé avec le Mécanisme des Nations unies chargé de gérer les derniers dossiers du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Le Mécanisme de l'ONU avait demandé la suspension de cette ordonnance et donné 30 jours à Niamey pour faire ses observations afin qu’il se prononce sur le fond du dossier. Ce délai a expiré mercredi.

Parmi ces huit anciens dignitaires du régime hutu, quatre ont été relaxés par le TPIR et quatre autres ont été condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 et ont purgé leur peine.

Alors qu'ils étaient accueillis au Niger, fin décembre, le pays a fait marche arrière et a ordonné leur expulsion pour « raisons diplomatiques ». Une expulsion suspendue par le Mécanisme de l'ONU qui avait donné au Niger 30 jours pour faire un rapport de la situation. 

Ces huit Rwandais âgés de 60 à 85 ans se trouvent donc encore sur le sol nigérien. Selon l'un de leurs avocats, ils sont gardés par la police et ne disposent plus de leurs pièces d'identité. Les avocats regrettent un manque de communication de l'État du Niger dans ce dossier.

Ils demandent aussi à Niamey de respecter l'accord initial et de ne pas expulser leurs clients. Ils craignent notamment qu'ils puissent être renvoyés vers le Rwanda. Quatre d'entre eux ont récemment déposé une demande d'asile au Niger.

Maître Kadidiatou Hamadou rappelle que ces huit personnes sont désormais libres, qu'ils méritent d'avoir une vie après le Tribunal pénal international pour le Rwanda et sont protégées par des traités internationaux.

Mercredi soir, à l'expiration du délai de 30 jours donné au Niger pour transmettre son mémoire aux juges du Mécanisme de l'ONU, plusieurs sources indiquaient que le document n'aurait pas été réceptionné. Mais des discussions seraient toujours en cours entre le Niger, le Mécanisme et les Nations unies.

Sollicitées par RFI, les autorités nigériennes n'ont pas souhaité commenter ce dossier pour le moment.

RFI



La ville de Goma a accueilli la première édition de "l’Ecole de la paix". Une centaine de jeunes qui ont créé des liens entre eux, s'informant sur les initiatives menées par leurs pairs dans chaque pays pour la recherche de la paix dans la région.

La région des Grands Lacs est gangrenée depuis plusieurs décennies par des conflits. Des conflits fonciers, des conflits intercommunautaires, des guerres et incursions d’un pays à l’autre, sans parler des multiples groupes armés qui sévissent dans cette vaste région.

Des jeunes venus des quatre pays des Grands Lacs -- la RDC, le Rwanda, la Tanzanie et l'Ouganda -- sont allés à "l’Ecole de la paix", un colloque qui s’est tenu à Goma, en RDC, pendant cinq jours.

Le colloque a été organisé par le projet "Great Lakes Youth Network for Dialogue and Peace". Les participants ont bien accueilli l'initiative.

"Je pense que c'est ce dont nous avions besoin depuis longtemps, nous sommes dans une région où il y a trop de conflits", a dit Carine Lobela, une Congolaise qui a pris part au colloque. "Nous avons écouté les points de vue des uns et des autres et cela aura un très bon résultat", a-t-elle ajouté.



Le Rwanda et le Japon ont lancé à Musanze un Centre des ICT pour l’Innovation financé par Japon à hauteur de $US 8 millions.

Le Centre a débuté depuis 2017. Mais c’est aujourd’hui qu’il a été inauguré officiellement.

« Le développement des ressources humaines est le pilier de base de notre pays. Le Japon et le Rwanda ne sont pays riches en ressources naturelles. Nous avons seulement des ressources humaines. Il faut savoir comment renforcer leurs capacités. C’est cela que vise ce Cntre des ICT pour l’Innovation qui dispense aux jeunes des programmes à Kigali, Musanze, Huye et Rwamagana. Ce projet est un des moyens pour augmenter les capacités individuelles des Rwandais. Ces machines constituent des facilités pour atteindre le but. Le Japon fournira un appui continu pour l’encadrement, la formation et la gestion du Centre. Ce qui renforcera la créativité et le logical thinking », a indiqué l’Ambassadeur Masahiro Iman.

Pour la Gouverneure de la Province du Nord, Dancilla Nyirarugero, ce projet est d’une grande utilité pour ses administrés.

« Les jeunes, les universitaires, les chercheurs, et  autres stagiaires viendront dans ce Centre pour travailler et se former. Ils pourront améliorer des connaissances et se perfectionner tout en se créant des emplois plus compétitifs », a-t-elle souligné.

Elle s’est réjouie que le Japon apporte toujours son appui. « Nous nous approprions le Centre. Nous le rentabiliserons et le protègerons », a-t-elle ajouté.

Pour le Directeur du Centre, Aimable Rwigamba, les formations dans le Centre peuvent s’étaler sur six mois à une année.

« La majorité des jeunes formés ici sont issus des sections de l’IPRC. Ils ont des notions d’électricité, d’électronique, et des ICT. Ils ont des notions sur le software. Le Centre est un laboratoire de fabrication. Nous avons différents équipements et diverses machines. Il faut avoir réalisé son design avec la machine, imprimer son projet, le scanner. Mais la sensibilisation se fait surtout au  niveau de la conceptualisation avant le design du projet. Tout est donc basé sur le business création selon un projet que l’apprenant s’est préparé», a-t-il dit. 

Agence Rwandaise d'Information

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