K2 Listing

A la Une - الإثنين, 10 كانون2/يناير 2022 09:58

Rwanda/CAN 2022: Salima Mukansanga, première femme arbitre à la CAN



Salima Mukansanga sera la première femme à intervenir dans une compétition de Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Elle est Rwandaise et elle a 33 ans.

Adulée dans son pays le Rwanda, Salima Mukansanga a dirigé en 2019, le match entre la Suède et la Thaïlande lors de la coupe du Monde féminine. Elle fut arbitre centrale.

En 2022, elle est retenue pour arbitrer les matchs masculins de la Coupe d’Afrique des Nations, une première pour elle-même et pour la compétition. L’histoire s’en souviendra.

Pour rappel, la CAN 2022 se tient au Cameroun. Elle débute aujourd’hui 9 janvier et prendra fin le 6 février. Cette CAN est sans doute un nouveau challenge pour la Rwandaise Salima Mukansanga dont la carrière vient de prendre un nouvel élan.

France-Ouest 

A la Une - الإثنين, 10 كانون2/يناير 2022 09:29

L’Ouganda expulse 22 Rwandais supplémentaires



Le gouvernement ougandais a expulsé 22 Rwandais dont 17 hommes, trois femmes et deux enfants qui sont arrivés par Kagitumba One Stop Border dans le district de Nyagatare.Les Rwandais arrivés vendredi vers 14 heures ont été expulsés après avoir passé des jours dans les centres de détention du pays. À leur arrivée, les expulsés ont été testés pour le coronavirus et ont reçu une aide d’urgence.

Le Rwanda a accueilli plus de 50 ressortissants expulsés de l’Ouganda depuis décembre 2021. L’Ouganda les accuse d’espionnage pour le Rwanda, mais des sources révèlent qu’ils sont souvent détenus et torturés après avoir refusé de rejoindre le groupe terroriste RNC (Rwanda National Congress) qui vise à déstabiliser la sécurité du Rwanda.

La récente expulsion fait suite à une série de circonstances dans lesquelles l’Ouganda a expulsé des Rwandais après avoir subi des tortures dans ses centres de détention, les accusant d’être des espions alors qu’ils s’étaient rendus dans le pays pour gérer des entreprises ou rendre visite à des parents, entre autres raisons.

Les relations entre le Rwanda et l’Ouganda se sont détériorées depuis 2017. Le Rwanda a exprimé ses inquiétudes concernant les Rwandais qui se rendent en Ouganda à des fins commerciales mais sont enlevés, emprisonnés et torturés accusés d’être des espions. Le Rwanda accuse également l’Ouganda d’héberger des dissidents menaçant la sécurité nationale.

En mars 2019, le gouvernement rwandais a officiellement conseillé à ses ressortissants de ne pas se rendre en Ouganda pour leur sécurité à la suite des témoignages de plus de 1000 Rwandais torturés et expulsés d’Ouganda.

En août 2019, le Président ougandais Yoweri Museveni et son homologue rwandais, Paul Kagame, ont signé un protocole d’accord «Accord de Luanda» dans le but de résoudre les conflits entre les deux pays.

Malgré les efforts pour signer l’accord entre les deux Chefs d’État sous la médiation du Président de l’Angola, Joao Lourenço,  et Felix Tshisekedi de la RDC, la situation continue d’empirer alors que l’Ouganda continue de détenir arbitrairement des Rwandais qui sont soumis à la torture dans ses installations.

Agence Rwandaise d'Information



(Agence Ecofin) - Les réseaux sociaux sont animés par la découverte, dans le sud de la France, d’un nouveau variant de Covid-19. La polémique porte sur le patient zéro qui aurait séjourné au Cameroun avant d’avoir été testé positif. (Voir ici le fact-checking détaillé de StopBlaBlaCam) 

Un nouveau variant de covid-19 découvert en France fait la une des réseaux sociaux, d'autant les autorités tricolores ne semblent pas vouloir en assumer l'origine. Selon medRxiv une plateforme indépendante de revue scientifique qui reconnait que ses productions ne sont pas encore évaluées par la communauté scientifique, le nouveau variant aurait été découvert en fin d'année 2021.

Il a été détecté chez 12 personnes mais, selon les scientifiques, le patient zéro avait précédemment séjourné au Cameroun. Cette information qui est nouvellement arrivée sur la place publique fait dire sur les réseaux sociaux que le pays d'Afrique centrale, serait le point de départ de cette nouvelle forme de Covid qui vient s'ajouter à une quarantaine d'autres.

Cette supputation survient à 4 jours de la Coupe d'Afrique des Nations, un événement qui est en préparation depuis de longues années et pour lequel les autorités camerounaises ont consenti d’importants efforts. Malgré de nombreuses alertes, notamment celle du variant Omicron, plusieurs joueurs évoluant dans des championnats de pays européens ont choisi de participer à la compétition.

Il reste pourtant difficile de démontrer que le nouveau variant serait venu du Cameroun. Les restrictions de voyage imposent désormais que pour embarquer sur un vol au départ de l'un des aéroports du pays, il faudrait montrer un test covid PcR négatif. Aussi on ignore au bout de quel délai la personne présentée comme le patient zéro a commencé à ressentir les symptômes après son voyage en Afrique. Enfin, la revue scientifique reconnait que la personne avait reçu ses doses de vaccin anti-covid.

Selon des statistiques officielles du Cameroun, le nombre des cas de malades du Covid est légèrement reparti en hausse en début d’année (1466 au 2 janvier 2022), mais on est très loin des 18 256 cas actifs recensés en octobre 2021. Aussi, sur les plus de 109 000 cas recensés depuis le début de la pandémie, en février 2020, seulement 1851 décès ont été notés, alors que le pays n'a pas appliqué les restrictions les plus sévères d'Afrique.

A la Une - السبت, 01 كانون2/يناير 2022 13:08

Rwanda-Egypte : un grand pas pour le renforcement de la coopération



Le Niger est sommé de suspendre pour trente jours la procédure d’expulsion visant huit anciens responsables rwandais. Un juge du Mécanisme de l’ONU en charge de boucler les derniers dossiers du Tribunal international pour le Rwanda a ordonné ce vendredi 31 décembre à Niamey de suspendre la décision prise le 27 décembre. 

À la mi-novembre, Niamey s’était engagée dans un accord passé avec le Tribunal international à accueillir sur son territoire ces huit ex-responsables rwandais, rappelle notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas. Installés depuis le 5 décembre au Niger, ces anciens officiers, hommes d’affaires et membres du gouvernement intérimaire en place durant le génocide, ont été acquittés ou ont fini de purger leur peine.

Mais depuis, ils sont confrontés à une situation kafkaïenne. Jusqu’ici, aucun pays, à l’exception du Rwanda, n’avait accepté de les accueillir, que ce soit sur le continent ou ailleurs. Faute de solution, ils étaient restés sous la garde du tribunal à Arusha. Certains y sont restés plus de dix ans.

« Des raisons diplomatiques »

Avec l’accord du Niger, le Tribunal international croyait avoir enfin trouvé la réponse à ce véritable casse-tête. Mais alors que Niamey était censée leur offrir un statut de résident permanent dans les trois mois, les autorités ont changé d’avis.

S’agit-il de pressions du Rwanda ? Le Niger invoque « des raisons diplomatiques » dans son ordonnance d’expulsion, mais sans plus de détails. Le 13 décembre, la représentante du Rwanda à l’ONU avait critiqué l’accord. La diplomate demandait au Niger de veiller à ce que les huit ne puissent pas avoir « d’activités subversives ».  Quoi qu’il en soit, Niamey a désormais trente jours pour justifier sa décision face au Tribunal international. L'accord dit qu'en aucun cas, le Niger ne peut remettre, ni les extrader, ni les expulser surtout pas ne les remettre au Rwanda ou à tout autre pays qui peut encore les juger pour les mêmes crimes.

RFI

A la Une - السبت, 01 كانون2/يناير 2022 12:34

Rwanda-Egypte : un grand pas pour le renforcement de la coopération



Les deux pays entendent promouvoir un partenariat mutuellement bénéfique notamment dans le domaine de la lutte contre la Covid-19, ont déclaré leurs ministres des Affaires étrangères.Kigali a récemment abrité une réunion entre le ministre rwandais des Affaires étrangères et son homologue. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir la dynamique des échanges de haut niveau.

Depuis les années 70, les relations bilatérales entre le Rwanda et l’Egypte sont essentiellement axées sur l’agriculture et la culture. Au fil du temps, la coopération s’est étendue à d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture, le commerce, le transport et la sécurité, ont précisé les autorités des deux pays.

journaldebangui



Le Niger va expulser "pour raisons diplomatiques" huit Rwandais, anciens dignitaires du régime hutu responsable du génocide des Tutsi en 1994, récemment accueillis en vertu d'un accord avec l'ONU, selon un arrêté ministériel consulté mercredi.

Quatre de ces huit Rwandais ont été acquittés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et les quatre autres ont purgé la peine à laquelle ce tribunal onusien les avait condamnés.

"Les personnes dont les noms suivent sont définitivement expulsées du territoire du Niger avec interdiction permanente de séjour, pour des raisons diplomatiques", précise l'arrêté signé par Hamadou Amadou Souley, le ministre nigérien de l'Intérieur.

Huit noms suivent dont ceux de quatre Rwandais ayant purgé la peine prononcée par le TPIR: l'ancien préfet de Butare (sud) Alphonse Nteziryayo, l'ancien patron du renseignement militaire Anatole Nsengiyumva, le lieutenant-colonel Tharcisse Muvunyi et le capitaine Innocent Sahgahutu.

Les quatre autres, acquittés par le TPIR, sont Protais Zigiranyirazo, dit "monsieur Z.", frère de l'ex-Première dame Agathe Habyarimana, considéré comme une figure du régime hutu, François-Xavier Nzuwonemeye, ex-commandant d'une unité d'élite de l'armée rwandaise, l'ex-ministre des Transports André Ntagerura et l'ancien ministre de la Fonction publique Prosper Mugiraneza.

"Les intéressés seront mis en demeure de quitter le territoire de la République du Niger dans un délai de sept jours suivant la date de notification du présent arrêté", selon le texte qui n'indique pas leur futur point de chute.

L'authenticité de cet arrêté, publié par le journal nigérien Aïr Info, a été confirmé à l'AFP par le ministre nigérien de l'Intérieur qui n'a pas donné plus de précisions sur les raisons de cette expulsion.

"La raison, vous l'avez vue sur le papier", a-t-il seulement indiqué.

"La décision du Niger est vraiment bienvenue car ces gens sont responsables et ont été reconnus coupables d'avoir planifié et commis le génocide de 1994 contre les Tutsi", a réagi auprès de l'AFP Naphtali Ahishakiye, secrétaire exécutif d'Ibuka, principale association rwandaise de rescapés du génocide.

"Maintenant qu'ils ont été expulsés, ils devraient retourner au Rwanda car les crimes ont été commis sur le sol rwandais. C'est ce que nous demandons", a-t-il poursuivi.

Le 15 novembre, le Niger avait signé un accord avec l'ONU pour accueillir neuf personnalités rwandaises, les huit concernées par l'arrêté et Jérome Clément Bicamumpaka, ex-ministre des Affaires étrangères en 1994, également acquitté par le TPIR.

Selon l'hebdomadaire Jeune Afrique, le mécontentement de Kigali serait à l'origine de cette volte-face des autorités nigériennes.

Entre avril et juillet 1994, le génocide a fait quelques 800.000 morts, selon l'ONU, majoritairement issus de la minorité tutsi.

TV5Monde



Les États-Unis lèveront le 31 décembre les restrictions aux voyages pesant sur huit pays africains, qui avaient été imposées pour ralentir la propagation du variant Omicron, a fait savoir ce vendredi 24 décembre sur Twitter un porte-parole de la Maison Blanche. L'arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d'Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d'Eswatini, du Mozambique et du Malawi.

RFI



(Agence Ecofin) - D’après l’Institut national des statistiques du Rwanda, plus de 2,7 milliards $ de richesses ont été produites au cours du troisième trimestre 2021. Bien que les services pèsent pour près de la moitié du PIB, c’est le secteur industriel qui a connu la plus forte croissance sur la période étudiée.

Le niveau du PIB nominal du Rwanda est passé de 2453 milliards de francs rwandais (RWF) soit 2,4 milliards $ en septembre 2020, à 2746 milliards RWF en septembre 2021. D’après le rapport sur le « produit intérieur brut 2021 Q3 » publié par l'Institut national des statistiques du Rwanda, ces estimations « calculées selon les valeurs de 2017 montrent que le PIB a augmenté de 10,1 % par rapport au même trimestre 2020 ».

Selon l’institution, l’économie rwandaise est principalement portée par les services, avec près de la moitié des parts du PIB (48%). Ce secteur est suivi par l'agriculture avec 23% des parts et l'industrie qui mobilise 21% du PIB. Les taxes et subventions comptent quant à elles, pour les 7% restants.

Cependant, sur la période évaluée, l'industrie est le secteur d’activité qui a connu la plus grande croissance avec 12% d'augmentation. Ce qui a fait grimper le PIB de 2,2% de points de pourcentage. Ce secteur a été porté principalement par la fabrication de produits non métalliques (32%), les activités d'extraction minière et de carrière (30%), la production de produits chimiques, de caoutchouc et de plastique (17%), les activités de construction (15 %), les activités manufacturières (7 %) et la production d'aliments transformés (6%). La fabrication de produits métalliques, de machines et d'équipements a quant à elle, chuté de 11% après avoir augmenté de 31% au troisième trimestre de l'année dernière.

Les activités de services, elles, se classent en deuxième position après l'industrie. Grâce à leur hausse de 11%, le PIB a fait un bond de 5,3 points de pourcentage. Ce secteur est porté essentiellement par le commerce de gros et de détail (4 %), les transports (19%), l'information et la communication (14%) et l'éducation qui a augmenté de 140% grâce, notamment, à la réouverture des écoles et des universités fermées pour raison de la covid-19.

Enfin, l'agriculture a fait grimper le PIB de 1,6 point de pourcentage grâce à une hausse de 6%. La part des produits vivriers a augmenté de 6% et celle des exportations de 2%.

Pour rappel, le Rwanda enregistre depuis des années, des performances records en termes de croissance économique. D’après le ministère de l’Economie, la croissance économique du pays, entre 2000 et 2018, a atteint une moyenne de 8%. Bien que la pandémie ait fait passer la croissance de 9,5% en 2019 à -3,4%, selon le FMI, une reprise robuste à 5,1% est attendue pour cette année, puis à 7% l’année prochaine.

Notons qu’au troisième trimestre 2021, les dépenses de consommation totales ont crû de 4% en glissement annuel. La croissance de la consommation finale des administrations publiques a été de 28% tandis que celle des ménages a décru de 1%. « La formation brute de capital a augmenté de 54% tandis que les importations et les exportations ont diminué de 8% et 24% respectivement », lit-on également dans le document.

A la Une - الأربعاء, 22 كانون1/ديسمبر 2021 09:19

La RDC dément les rumeurs de la présence des policiers rwandais à Goma



Les autorités congolaises démentent les rumeurs selon lesquelles il y aurait des policiers rwandais à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu frontalière du Rwanda. Ces rumeurs ont été à la base de  la journée sanglante d’hier dans cette ville situé à l’Est de la RDC.  Le Porte-parole du Gouverneur Militaire de la Province du Nord-Kivu, le Général de brigade Sylvain Ekenge Efomi Bomusa, a tenu à préciser au cours d’un point de presse tenu le lundi 20 décembre qu’il n’y a aucune présence des policiers rwandais sur le sol congolais et dans la ville de Goma. Il réagissait aux messages distillés dans l’opinion par des agitateurs de mauvais gout qui ont tenté de paralyser la situation sous prétexte de s’opposer contre une prétendue présence d’une police en prévenance d’un pays voisin.

Avec à ses côtés le Commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise, le Commissaire divisionnaire Aba Van Ang, le Général Ekenge a qualifié de folle rumeur teintée « de fausseté, de de l’intoxication, de la manipulation de l’opinion au tour de l’accord qui aurait été signé avec la Police Rwandaise que d’aucun aurait aperçu à Goma ».

Selon l’Agence Congolaise de Presse(ACP), cet Officier supérieur des FARDC (Forces Armées de la RDC) s’est ainsi interrogé si par quelle magie il y aurait un seul élément de la Police rwandaise dans la ville de Goma si ce n’est « par imagination des esprits mal intentionnés destinés à instrumentaliser la jeunesse ». Il a, à cette occasion appelé la population à se désolidariser des agitateurs membres des mouvements dits citoyens qui ne sont que des vendeurs d’illusions.

Pour sa part, le Commandant de la Police nationale congolaise au Nord-Kivu, le Commissaire divisionnaire adjoint Aba Van Ang a dressé un bilan provisoire faisant étant d’un agent de l’ordre tué, le corps d’un civil découvert, six policiers blessés grièvement en plus des trois armes emportées par des manifestants. Il a annoncé l’arrestation des certains meneurs de ce mouvement qui seront déféré devant l’Auditeur militaire afin qu’ils répondent de leurs actes.

A la suite de ce mouvement préalablement annoncé comme une opération ville morte, des jeunes ont barricadé les rues et avenues dans divers endroits de la ville de Goma. Il a fallu le déploiement des éléments de la Police pour rétablir l’ordre et la circulation.

Par crainte des effets collatéraux notamment les éventuels pillages, plusieurs maisons de commerce, les écoles et mêmes les pharmacies n’ont pas ouvert et la circulation est redevenue normale en début d‘après-midi.

Cette manifestation survient après la signature d’un accord de sécurisation entre Kinshasa et Kigali. Le fameux accord qui fait autant de vagues a été signé il y a une semaine à Kigali, entre les polices rwandaise et congolaise. Le but affiché est de sécuriser la frontière entre les deux pays.

La police rwandaise s’est ainsi montrée disposée à travailler avec la police de la RDC et d’autres institutions policières régionales pour établir une unité opérationnelle conjointe à Goma, dans l’est de la RDC, afin de collecter des informations sur les activités terroristes dans la région.

Ce qui inquiète en fait, c’est que la population ne connaît pas le vrai contenu de l’accord de Kigali et commençait déjà à soupçonner qu’il y aura l’entrée des policiers rwandais qui viendront sécuriser Goma.

Certains opposants dont Martin Fayulu, coordonnateur de la coalition Lamuka, parlent de concrétisation du plan de balkanisation de la RDC et appellent les Congolais à refuser la présence des policiers Rwandais à Goma.

Voici la réponse du Général Dieudonné Hamuli Bahigwa, le chef de la police nationale congolaise : “La police nationale congolaise est capable d’exécuter ses missions régaliennes correctement et la police est capable de sécuriser sa population. Il n’y a aucun policier, aucune unité qui se prépare quelque part, que ça soit au Rwanda, que ça soit n’importe quel pays pour venir chez nous à Goma.”

Le porte-parole du gouvernement, le Ministre Patrick Muyaya, a pour sa part qualifié de manipulation tout ce qui est distillé dans l’opinion au sujet de la présence des policiers rwandais sur le sol congolais.

Pour l’homme d’Etat congolais, cette mauvaise campagne a juste pour objectif de nuire aux efforts collectifs qu’il faut mettre en place pour lutter contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers.

Le Ministre Patrick Muyaya a tenu à rappeler qu’avant la période de COVID-19 la frontière RDC et Rwanda était la plus fréquentée au monde après la frontière États-Unis et Mexique.

« Et donc il est tout à fait normal que les polices de deux pays puissent être en mesure de communiquer de manière régulière. II n’a jamais été question que les éléments de la police du Rwanda ou les policiers rwandais viennent assurer l’ordre public en RDC. Il n’a jamais été question pour la police, notre police, de faire venir des éléments de la police rwandaise pour venir mettre de l’ordre public chez nous. Il n’y a aucun élément de la police rwandaise qui est arrivé ici», a expliqué Patrick Muyaya lundi 20 décembre lors d’un briefing conjoint avec le porte-parole de l’armée et de la police à la RTNC(Radiotélévision nationale congolaise).

« Je crois que nous avons tous, vous les médias particulièrement, le devoir de nous accompagner pour lutter contre les fakenews parce que vous pouvez voir ce que ça peut produire. Nous avons vu la journée sanglante d’aujourd’hui à Goma et personne ne peut demain matin brandir une seule photo d’un seul policier rwandais qui est dans la ville de Goma », a-t-il ajouté. 



Après l’incendie qui a ravagé la prison de Gitega, le 7 décembre 2021, l’Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT-Burundi) demande l’ouverture d’une enquête indépendante pour connaitre la vraie cause de l'incendie et les dégâts.

Pour cette organisation, il faut également réserver une journée de deuil national en mémoire des victimes et permettre aux familles des victimes d'enterrer leurs proches avec dignité et de permettre aux familles des survivants de rendre visite leurs proches sans exception aucune. Afin d’éviter de telles catastrophes à l’avenir, ACAT-Burundi propose de désengorger les prisons surpeuplées en prévision d’empêcher des catastrophes similaires à celui de la prison de Gitega et réhabiliter dans les plus brefs délais de la prison de Gitega.  

ACAT-Burundi déplore la négligence des autorités pénitentiaires dans la prévention de telles catastrophes. « Selon nos informations, la porte principale de la prison est fermée par deux cadenas dont l'un est gardé par la direction de la prison et l'autre par la police pénitentiaire alors que le personnel civil de la prison ne tient pas la garde de nuit. » Des sources concordantes dans la prison, continue l’organisation, affirment que l'incendie a commencé vers 04h00 du matin dans la chambre 4 du bloc communément appelé « KIBANDA » et qu'une explosion a été entendue et de là le feu qui a ravagé toute la prison. « Cette piste devait amener les autorités habilitées à diligenter une enquête indépendante sur l'origine de l'incendie, si du moins il y a la volonté du gouvernement. » ACAT-Burundi condamne le comportement affiché par la police qui assure la garde de la prison pour n'avoir pas ouvert très rapidement la porte principale de la prison pour permettre les détenus de s'enfuir. « Il a fallu attendre un administratif de la prison pour autoriser les prisonniers de se mettre à l'abri du feu. » ACAT-Burundi regrette que la police nationale ait refusé l'accès sur les lieux des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge et MSF dans la fraicheur des faits probablement pour éviter que la réalité des dégâts soit connue.

Un enterrement en catimini

ACAT-Burundi se dit profondément choquée de la façon dont les corps des victimes ont été enterrés dans la clandestinité et dans l'absence totale du respect des droits et de la dignité qui ont toujours caractérisés les Barundi lors de l'enterrement. « En effet, les familles des victimes n'ont pas eu le droit d'enterrer les leurs et même d'accéder au lieu du drame pour rendre le dernier hommage à leurs proches, enterrés hâtivement et sans identification préalable dans la nuit du 7 décembre 2021. »

Dans la foulée, l’organisation déplore le mépris des victimes affiché par la direction de la prison de Gitega lorsqu'elle refuse à leurs familles de rendre visite à leurs proches surtout les prisonniers politiques arguant que c'est dans l'objectif d'éviter la propagation du coronavirus alors que le personnel pénitentiaire sort et entrent dans la prison sans observer aucune mesure barrière.

ACAT-Burundi rappelle que « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie » Et de faire savoir que les cas de décès survenus en prison figurent parmi les situations suscitant l'intervention des mécanismes internationaux comme celui du rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires qui intervient notamment en cas négligence, d'emploi de la force ainsi que des conditions dangereuses qui règnent dans les lieux de détention.

Rappelons que le bilan officiel de l’incendie de la Prison de Gitega est de 38 morts, dont 12 asphyxiés et 26 morts par brûlures profondes ainsi que 69 blessés sur un nombre total de 1539 prisonniers. Quant à la cause de l’incendie, les autorités parlent d’installations électriques anarchiques.

Gaudence Uwineza

Please publish modules in offcanvas position.