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A la Une - الجمعة, 15 تشرين1/أكتوير 2021 12:40

Journées portes ouvertes au Centre Culturel Francophone du Rwanda



La France et le Rwanda ont souhaité renforcer leur coopération en faveur de la culture et de la francophonie.

Cet engagement pris lors de la visite du Président Kagame à Paris en mai 2018 s’est concrétisé le 27 mai dernier lors de l’inauguration du Centre Culturel Francophone du Rwanda(CCFR) en présence du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, et de la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo.

Le Centre Culturel Francophone est situé au 25, KG 624 Street dans le quartier de Rugando à Kigali, à deux pas du Centre de Convention de Kigali, sur un terrain de 4.000 m2 sur lequel sont implantés deux bâtiments d’une totalité de 1.000 m2. La rénovation complète de ces bâtiments aura duré un peu plus d’un an et représente un investissement d’environ 650 000 euros.

Suite à une période d’interruption de ses activités liées à la crise sanitaire cet été, le Centre Culturel Francophone a redémarré ses activités et accueille le public du mardi au vendredi de 10h30 à 18h30, et le samedi de 9h30 à 17h00.

Ce nouveau Centre appartient au réseau des Instituts Français et le souhait qu’il devienne un lieu de vie et de partage de tous ceux issus de la grande famille de la Francophonie et en devenir. Les activités sont variées : cours de français, médiathèque, expositions, cafés littéraires, débats d’idées, plusieurs concerts/spectacles par mois, etc.

Le Centre Culturel Francophone est un espace d’échanges artistiques et de création inédit, ouvert, innovant et vivant :

 Une plateforme internationale de l’excellence artistique et culturelle francophone, les plus grands artistes du monde de l’Afrique francophone seront programmés chaque année;

 Un laboratoire d’innovation artistique ouvert aux artistes émergents désireux de créer, d’expérimenter;

 Un lieu de transmission inédit ouvert aux enfants. Un plan d’acquisition inédit de livres dédiés à la jeunesse sera engagé en 2022. Des ateliers dessins, théâtre, danse seront organisés par la médiathèque tout au long de l’année;

– Un lieu de rencontres et de restitution de la recherche scientifique internationale en matière d’Histoire et de sciences sociales.

L’exposition «Noir entre Peinture et Histoire», installée jusqu’à fin novembre, s’intéresse aux représentations des personnes noires dans la peinture européenne entre le XVe et le début du XXe siècle. Tirée du livre du même nom, écrit par les historiens Nail Ver-Ndoye et Gregoire Fauconnier, cette exposition nous invite à redessiner, par le biais de figures politiques, religieuses ou encore militaires, notre imaginaire. Ainsi nous pourrons y découvrir une autre facette de l’histoire des relations entre l’Europe et l’Afrique que celle du commerce triangulaire. Le jeudi 28 octobre une conférence donnée par les deux historiens précédemment cités sera proposée au public du CCFR afin d’approfondir ce sujet.

Le nouveau Centre compte par ailleurs un espace Campus France pour orienter les étudiants dans leur projet d’études en France et entend continuer de développer ses actions vers les écoles, vers l’Université du Rwanda et les bibliothèques et lieux de savoir, notamment pour l’enseignement du et en français.

L’après-midi portes ouvertes du samedi 23 octobre permettra de présenter au plus grand nombre ces différents pôles d’activités mais aussi l’équipe de l’Institut français, qui s’est renforcée le 1er octobre avec l’arrivée d’un directeur délégué, M. Johan-Hilel Hamel, ex Directeur de la culture d’Angoulême, et d’écouter les suggestions du public. A l’occasion des portes ouvertes, M. Antoine ANFRÉ, ambassadeur de France au Rwanda, accueillera la presse le samedi 23 octobre à 13h00 au Centre Culturel Francophone (KG 624 Street N°25, Rugando). Il sera accompagné de Mme Juliette Bigot, Conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’Institut Français du Rwanda et de M. Johan-Hilel Hamel, directeur délégué de l’Institut Français du Rwanda.

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الثلاثاء, 12 تشرين1/أكتوير 2021 19:14

Burundi : bientôt la nomination d’un rapporteur spécial



Le Conseil des Droits de l'Homme a adopté une résolution sur le Burundi. Il a décidé la nomination d’un rapporteur spécial sur le Burundi à la place de la Commission d’enquête des Nations unis dirigé par le Sénégalais Doudou Diène. Les défenseurs des droits de l’Homme se réjouissent de cette continuité dans le suivi de la situation des droits de l'Homme au Burundi.

Ce rapporteur spécial sera chargé de surveiller la situation des droits de l’homme au Burundi et de faire des recommandations en vue de l’améliorer, de recueillir, d’examiner et d’évaluer les informations fournies par toutes les parties prenantes en faisant fond sur le travail de la Commission d’enquête.

Le rapporteur spécial sera également chargé de conseiller le gouvernement burundais pour qu’il s’acquitte des obligations en matière de droits de l’homme mises à sa charge par les traités internationaux et d’offrir conseils et assistance à la société civile et à la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, qu’il aidera à s’acquitter de son mandat indépendant de promotion et de protection des droits de l’homme et à faire mieux connaître les questions relatives aux droits de l’homme.

Le gouvernement exhorté à coopérer  

Le Conseil demande également à Gitega de coopérer pleinement avec le ou la titulaire de mandat et d’accorder à l’intéressé un accès sans entrave au pays et de lui fournir toutes les informations nécessaires à la bonne exécution de son mandat.

« Le Conseil prie le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme de veiller à maintenir un suivi de la situation en attendant la nomination du rapporteur spécial ou de la rapporteuse spéciale et de fournir au ou à la titulaire du mandat toute l’assistance et les ressources nécessaires aux fins de l’exécution de son mandat ».

Le Conseil prie également la Haut-Commissaire de veiller à ce que les informations et les éléments de preuve recueillis par la Commission d’enquête au sujet des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits commises au Burundi soient rassemblés et conservés « afin qu’ils puissent être consultés et utilisés, actuellement et à l’avenir, pour amener les responsables à rendre compte de leurs actes. »

Une commission d’enquête longtemps décriée par Gitega

La Commission d’enquête sur le Burundi a été créée, en date du 30 septembre 2016, par la résolution 33/24 du Conseil des droits de l’homme. Son mandat a été renouvelé à deux reprises. Entre autres missions, la Commission Diène était chargée de mener une enquête approfondie sur les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises au Burundi depuis avril 2015, notamment pour en évaluer l’ampleur et déterminer s’il s’agit de crimes de droit international, afin de contribuer à la lutte contre l’impunité. Elle devait aussi identifier les auteurs présumés de ces violations en vue de faire pleinement respecter le principe de responsabilité.

Dans ces nombreux rapports, la commission a toujours accusé le gouvernement du Burundi de graves violations des droits de l’homme. Concernant les principaux auteurs de ces violations, dont certaines pourraient constituer des crimes contre l'humanité, la Commission Diène pointe du doigt les agents du Service national de renseignement (SNR), les policiers et les jeunes Imbonerakure du Cndd-Fdd. Le gouvernement burundais a toujours parlé de rapports biaisés et politiquement motivés. Gitega n’a jamais voulu coopérer avec cette commission. Cette dernière n’a pas été autorisée à mener ses enquêtes au Burundi.

Gustave Niyonzima se dit satisfait de la mise en place de cette institution d’un rapporteur spécial sur le Burundi. « C’est une grande victoire pour les défenseurs des droits de l’homme. »

Steve Baragafise/Phare Africa Bujumbura

A la Une - الثلاثاء, 12 تشرين1/أكتوير 2021 10:26

Rwanda: Le corps d’un jeune homme retrouvé dans une rivière



Le corps d’un homme de 25 ans identifié comme Claude a été retrouvé dans la rivière Kagaro séparant les secteurs de Nyamyumba et Rugerero dans le district de Rubavu à l’ouest du Rwanda.

Le corps a été vu dans la matinée du dimanche 10 octobre 2021. Le défunt était un bouvier du village Ruhondo, cellule Munanira du secteur Nyamyumba.

Le secrétaire exécutif par intérim du secteur de Nyamyumba, Innocent Niyomugabo a confirmé l’incident. “Les dirigeants locaux se sont précipités sur les lieux dès que nous avons appris la mort de l’homme et ont interagi avec les habitants qui attendaient l’arrivée des responsables de la sécurité”, a-t-il déclaré.

Le collègue du défunt a été immédiatement arrêté à la suite de l’incident. Une enquête est en cours pour établir la cause de la mort du jeune homme.

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الجمعة, 08 تشرين1/أكتوير 2021 12:03

Les USA remettent au Rwanda un génocidaire condamné par contumace



La section américaine d’Interpol a remis ce jeudi 7 octobre à celle du Rwanda une personne d’origine rwandaise, Oswald Rurangwa alias Rukemuye, condamné par contumace à 30 ans de prison en 2007 pour son rôle dans le génocide des Tutsi de 1994.

Le Parquet Général du Rwanda «félicite les autorités judiciaires américaines pour la déportation des génocidaires fugitifs, la coopération continue en matière d’assistance légale mutuelle et la contribution à l’effort mondial de lutte contre l’impunité» dans un communiqué.  

Condamné par contumace, Oswald Rurangwa est arrivé cet après-midi par avion pour purger la peine prononcée contre lui par un tribunal gacaca de Gisozi en périphérie de Kigali. Selon les dispositions de la loi sur les gacacas en ce qui concerne les personnes jugées par contumace, le condamné peut demander la révision de son procès.

Oswald Rurangwa est né en 1962 dans la Cellule de Gisharu, Secteur de Gisozi, District de Gasabo dans la Ville de Kigali, la capitale du Rwanda. Pendant le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994,  il vivait dans la ville de Kigali, District de Gasabo, Secteur de Gisozi. Il était enseignant dans une école primaire et dirigeait dans le secteur Gisozi la milice interahamwe qui fut le fer de lance du génocide des Tutsi.

Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis extradent au Rwanda un accusé de génocide. Oswald Rurangwa  est le sixième à être déporté après Enos Iragaba Kagaba [2005], Mudahinyuka Jean Mary Vianney [2011], Mukeshimana Marie Claire [2011], Dr Léopold Munyakazi [2016] et Munyenyezi Béatrice extradé le 16 mai 2021.

Agence Rwandaise d'Information



Parade d'honneur et effervescence ce mardi matin au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) sur l'avenue des Forces Armées à Kinshasa.

Pour la première fois depuis sa création en 2016, cette institution de formation des FARDC a reçu la visite des présidents Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Dénis Sassou N'guesso venus présider la cérémonie de clôture de l'année académique 2020-2021 et l'ouverture de l'année 2021-2022.

Près de 200 auditeurs et stagiaires de la 6ème session ordinaire, de la session spéciale du CHESD et de la 4ème promotion de l'Ecole Supérieur d'Administration Militaire (ESAM) ont reçu leurs diplômes des mains des deux chefs d'État.

La 6ème session ordinaire parrainée par le Président Dénis Sassou N'guesso, exclusivement réservée aux Généraux et Colonels, comprend des lauréats venus du Congo Brazzaville, du Cameroun, de la République Centrafricaine et du Burundi.

Leur formation est focalisée sur les enseignements sur la guerre et les opérations militaires, ainsi que les schémas de préparation de la paix.

Selon le commandant du CHESD, le général Augustin Mamba, cette formation prépare les officiers à des hautes responsabilités, les prépare à comprendre l'environnement complexe dans lequel s'inscrit l'action de combat, de préparer la bataille et de l'emporter sur le terrain.

Quant aux auditeurs de la session spéciale réservée aux officiers militaires et hauts fonctionnaires civils, ils ont suivi une formation qui leur permet de développer des aptitudes nécessaires pour comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés la sous-région d'Afrique Centrale, l'Afrique et le monde.

" Les auditeurs sont préparés à analyser les faits et événements et à en saisir la portée stratégique, en vue de profiler l'action de sécurité et de défense avec professionnalisme et excellence", a expliqué le Général Mamba dans son discours de circonstance. 

Parrainés par le Chef de la maison militaire, les 16 administrateurs militaires de la 4ème promotion de l'ESAM, eux, sont préparés à assumer des fonctions d'état-major au sein de l'armée et de la police.

S'adressant aux lauréats de la 6ème promotion de la session ordinaire du CHESD dont il est le parrain, le Président Denis Sassou N'guesso a fait part de sa satisfaction de voir le CHESD devenir une école d'excellence au sein de l'espace CEEAC.

" L'architecture de paix et de sécurité et de défense de l'Union Africaine prévoit que les communautés économiques régionales sont les lieux de base où s'élaborent toutes les stratégies de paix et de sécurité et de défense du continent ", a rappelé le président de la République du Congo et président en exercice de la CEEAC, avant d'ajouter que "le CHESD est le cadre par excellence au sein de la CEEAC où sont formés les cadres qui doivent mettre en œuvre la politique de l'Union Africaine."

Cette fin de formation est aussi un motif de fierté pour le Chef d'état-major général des FARDC, le Général Célestin Mbala.

Pour lui, "les lauréats doivent être des véritables moteurs de recherche des solutions dans le domaine sécuritaire."

" La planification et l'anticipation doivent vous caractériser", a conclu le Chef d'état-major général des FARDC.

 Crée en janvier 2016 dans le contexte de la réforme des Forces Armées de la République démocratique du Congo, le CHESD a une vocation sous-régionale.

Elle organise chaque année deux sessions de formation.

La session ordinaire est réservée aux officiers généraux et colonels tandis que la session spéciale est ouverte aux hauts cadres civils.

A ce titre, il est le plus haut établissement de formation des officiers des FARDC.

Depuis la troisième promotion, le CHESD forme aussi des officiers venus d’autres pays de la CEEAC, son principal partenaire.

A la Une - الإثنين, 04 تشرين1/أكتوير 2021 09:49

RDC : une rentrée scolaire marquée par la crise économique



Le coup d’envoi de la rentrée scolaire sera donné ce lundi par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique Tony Mwaba à partir de la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental. Environ 2 millions de nouveaux inscrits sont attendus sur l’ensemble du pays, indique le compte-rendu du dernier conseil des ministres. Cette rentrée des classes se déroule dans un contexte tout à fait particulier, marqué par la crise économique consécutive à la pandémie du Covid-19.

Les grandes vacances n’auront duré que l’espace d’un mois. Et voici qu’il est déjà l’heure de rentrer à l’école. Avec la crise économique liée à la pandémie de Covid-19, les préparatifs n’ont pas été faciles pour Jocelyne Poba, mère de quatre enfants dont trois vont à l’école. « C’était un peu difficile mais on a quand même acheté quelques fournitures. Et pour l’acompte de frais, on a donné la moitié. »

Junior Ngoma est père d’un garçon. Il se pose des questions sur la gratuité de l’enseignement de base annoncée par le gouvernement. « Ce n’est pas facile, on souffre. On nous a dit qu’on a la gratuité de l’enseignement mais je ne vois rien. Je ne sais pas. »

Il a préféré garder l’anonymat. Il est médecin, son épouse employée de banque. Leurs enfants sont inscrits dans un établissement privé. Ça n’a pas été facile, dit le médecin. « Il y a déjà la première tranche du minerval (droits d’inscription) qui est exigible. Nous nous sommes battus pour pouvoir honorer cela. Cela a été fait, mais pas pour tous les enfants. »

Selon le porte-parole du gouvernement, le président Tshisekedi a chargé le Premier ministre de prendre les dispositions nécessaires afin que chaque enfant en âge d’être scolarisé bénéficie des mêmes chances en matière d’éducation.

RFI

A la Une - الإثنين, 04 تشرين1/أكتوير 2021 09:26

Le Royaume-Uni offre au Rwanda 153.000 doses de vaccin contre le coronavirus



Le gouvernement britannique a fait un don de 153.000 doses de vaccin au Rwanda pour l’aider dans la lutte contre la propagation du coronavirus.

Tous les 153.000 vaccins sont stockés à Kigali avant d’être acheminées vers les sites de vaccination dans des zones à fort taux d’infection, selon le Centre Biomédical du Rwanda.

Les doses de vaccin offerts par le Royaume-Uniest un lot complémentaire aux différents types de vaccins déjà reçus par le gouvernement rwandais à travers le mécanisme COVAX.

Le programme COVAX est une collaboration mondiale novatrice visant à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre le coronavirus, ainsi qu’à en assurer un accès équitable à tous les pays du monde, indépendamment de leur richesse.

COVAX est une alliance comprenant la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance pour les vaccins, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) travaillant en partenariat avec l’UNICEF en tant que principal partenaire de mise en œuvre.

RNA



C'est lors de l’ouverture de la session ordinaire ce 29 septembre 2021, à l'Assemblée Nationale qu'il l’a fait savoir, une occasion pour lui de tout dire et éclairer l'opinion sur l'escroquerie de la fameuse taxe RAM (Registre des Appareils Mobiles) dans cette session ordinaire où le ministre des Postes Télécommunication et Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication (PT-NTIC) Augustin Kibasa Maliba devait  expliquer la raison d’être de cette taxe.

Cette question qui fait polémique et fâche le peuple, n'a pas encore de réponses satisfaisantes selon le député Josué Mufula qui se dit par les lamentations de la population qui vit avec un revenu mensuel très faible et qui a dû mal à s'en sortir pour payer chaque mois cette taxe RAM.

 A sa prise de parole,  le député  Mufula a commencé par illustrer son intervention avec des exemples clairs retraçant le quotidien de certaines familles à Goma: 

"Peut-on imaginer un instant qu’on impose une telle taxe aux sinistrés du volcan Nyiragongo situés par exemple à KISOKO dans le quartier KATOYI de Goma, lesquels sont abandonnés jusqu'à aujourd'hui et se battent pour survivre ? Peut-on comprendre que dans un pays comme le nôtre où la Communication est encore un luxe qu’on rajoute une telle contrainte ? Peut-on imaginer qu’on soutire les peu de crédits à un étudiant qui vivote loin de ses parents soi-disant pour lui faciliter l’accès gratuit à l’internet WIFI ? "

A Goma, une partie de la  population est contre cette taxe RAM qui a été imposée  sans consultation ni dialogue et soutient le propos de l'honorable Josué  Mufula. 

Selon cette population , il faut comprendre que cette taxe RAM est tout simplement l’escroquerie de l’épargne de nos pauvres populations. Il faut que ça soit supprimé.

Josué  Mufula dit que si cette taxe avait été instaurée pour mobile la création des ressources extra-budgétaires en vue de soutenir les forces armées et services de sécurité surtout en cette période où quelques régions de notre pays sont sous état de siège, tous allaient s'aligner pour le paiement .

D'après certaines sources, le but de cette taxe RAM est pour faciliter le gouvernement à mettre la connexion WIFI à certaines universités officielles de KINSHASA. 

Josué  Mufula veut  des explications claires et nette sur l'importance de cette dernière et surtout veut que le ministre éclaire l'opinion sur la traçabilité de l'argent qui est en train d'être payé électroniquement à chaque recharge des unités. 

Notons que le vœux de la population congolaise rencontrée déjà est l'interpellation du député  Josué  mufula au ministre des postes télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC) soit entendue. 

Notons que Josué Mufula n'est pas le seul député à qualifier  cette taxe d'illégale.

Dieudonné Mango depuis Goma



Dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, le Sous- Groupe de Travail sur les Aires Protégées et la Faune Sauvage en Afrique Centrale (SGTAPFS) tient sa douzième réunion du 27 Septembre au 1er Octobre 2021 dans la capitale rwandaise.

En marge de cette rencontre la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) envisage de présenter le bilan actualisé de l’état des Aires Protégées et Faune sauvage dans les dix pays membres de cette structure sous-régionale.

Cet atelier a pour objectif principal la validation de deux études dont l’une sur l’harmonisation et l’amélioration des cadres législatifs et institutionnels relatifs à la gestion de la Faune et des Aires Protégées (SGTAPFS) et l’autre portant sur les opportunités de labellisation des Aires Protégées d’Afrique centrale.

Y prennent part, les membres du SGTAPFS à savoir : les Directeurs en charge de la faune et/ou des aires protégées et/ou les responsables des agences nationales des parcs nationaux des pays de l’espace COMIFAC, des experts du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, les Coordonnateurs Nationaux COMIFAC, des représentants des partenaires au développement (Union Européenne, GIZ, UICN, WWF, TRAFFIC) et des personnes ressources.

La récente publication de l’Etat des Aires Protégées d’Afrique centrale montre que le réseau sous-régional comprend actuellement 206 aires protégées occupant environ 799 000 km2, toutes catégories confondues, ou 14,8% des terres et 5,0% de la zone économique exclusive marine des pays d’Afrique centrale.

«Les forêts du bassin du Congo sont en passe de devenir le premier poumon vert de la planète terre après les fortes déforestations enregistrées ces dernières années dans le bassin Amazonien », souligne Chouaibou Nchoutpouen, Secrétaire Exécutif adjoint de la COMIFAC.

Il rappelle que leur rôle de stockage du carbone est à ce titre essentiel dans un contexte de réchauffement climatique accéléré.

Les récentes estimations des chercheurs du Global Forest Watch (GFW) font état de ce que les forêts du bassin du Congo, séquestrent 600 millions de tonnes de CO2 de plus qu’elles n’en émettent par an. Leurs moyennes d’émissions et d’absorption atteignant respectivement 530 millions et 1,1 milliard de tonnes de carbone.

Dans le cadre de la mise en œuvre des Axes d’intervention N° 1 et N° 3 du Plan de convergence de la COMIFAC, portant respectivement sur « l’Harmonisation des politiques forestières et environnementales » et sur la « conservation de la biodiversité », le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC a entrepris avec le concours de l’UICN à travers le Programme BIOPAMA, deux études à savoir : (i) l’étude sur l’Harmonisation et l’amélioration des cadres législatifs et institutionnels relatifs à la gestion de la Faune et des Aires Protégées dans les 10 pays membres de la COMIFAC et (ii) l’étude relative aux opportunités de labellisation des aires protégées d’Afrique Centrale.

S’exprimant à l’occasion, M. Martial Nkolo, Directeur du Programme gestion durable des forêts du Bassin du Congo de la GIZ a déclaré :

« Les aires protégées qui représentent aujourd’hui 15% du Bassin du Congo, sont indispensables pour sauvegarder les espaces les plus remarquables du point de vue de la biodiversité. Cet effort de conservation doit être renforcée». Travailler ensemble sur ces sujets, c’est prévenir des conflits futurs, mutualiser les acquis et les moyens. C’est aussi favoriser la stabilité de la région », a-t-il déclaré.

En saluant ces deux études commanditées par la COMIFAC, la Ministre rwandaise de l’Environnement, Dr Jeanne d’Arc Mujawamariya, a souligné que ces travaux vont permettre non seulement d’améliorer les législations mais aussi de mobiliser des ressources en faveur de la gestion des aires protégées.

« Je tiens à exprimer notre gratitude à ceux qui ont contribué à la réalisation de ces études ».

En dépit de ces avancées, les experts reconnaissent que les pays d’Afrique centrale restent confrontés à de nombreux défis et menaces de conservation de la nature en général et de gestion durable des écosystèmes forestiers en particulier.

Ce phénomène se manifeste à travers le grand braconnage des espèces fauniques phares comme les grands mammifères, l’exploitation illégale des forêts, la coupe abusive et informelle du bois pour les besoins d’énergie et les conflits d’utilisation des terres qui constituent quelques menaces sérieuses sur les ressources naturelles.

Pour faire face à ces défis, les experts se servent de plusieurs outils dont notamment : la base des données de l’Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale, le Plan d’Action sous régional des Pays de l’Espace COMIFAC pour le renforcement de l’Application des Législations nationales sur la Faune Sauvage (PAPELCAF), la plateforme Africa TWIX (outil internet d’échange et de partage d’information dans la lutte contre le commerce illégal des produits de faune et flore sauvage), l’Outil pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des aires protégées (IMET), etc.

En savoir plus COMIFAC – SGTAPFS : Le Sous Groupe de Travail sur les Aires Protégées et la Faune Sauvage en Afrique Centrale (SGTAPFS) de la COMIFAC a été créé au sein du Groupe de Travail Biodiversité en Afrique Centrale (GTBAC) en 2011 à Douala.

Son objectif est de contribuer à la gestion durable des aires protégées et la faune sauvage dans les pays de l’espace COMIFAC. www.comifac.org

PROJET GIZ DE LA COMIFAC : Le Projet GIZ appui régional soutient la COMIFAC dans le cadre des deux thématiques que sont la biodiversité et la gouvernance forestière, la mise en œuvre des initiatives pilotes.

L’objectif de ce nouveau projet est de supporter le système de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) afin qu’elle puisse remplir ses misions stratégiques et opérationnelles de manière efficace www.giz.de

PROGRAMME BIOPAMA : Le Programme pour la biodiversité et la gestion des aires protégées (BIOPAMA) vise à améliorer la conservation à long terme et l’utilisation durable des ressources naturelles dans les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), dans les aires protégées et les communautés avoisinantes. 

Agence Rwandaise d'Information

A la Une - الثلاثاء, 28 أيلول/سبتمبر 2021 10:43

Plainte de 71 Banyamulenge pour nettoyage ethnique



Selon les informations recueillies par La Libre Belgique, une plainte a été déposée lundi à Kinshasa auprès le Procureur de la République et auprès l’auditeur général de l’armée congolaise (les FARDC) par 71 Banyamulenge vivant sur les hauts plateaux du Sud-Kivu, dans la région de Minembwe. En cause : les assassinats, viols, tortures, rapts, incendies de maisons et bâtiments agricoles, pillage de bétail, dont ils sont les victimes depuis 2018.

Des Tutsis congolais

Les Banyamulenge sont des Congolais d’ethnie tutsie. Leurs ancêtres sont arrivés sur les hauts plateaux du Sud-Kivu à la fin du XVIè siècle, à la suite d’une dispute avec le roi du Rwanda, dont ils étaient les sujets à l’époque. Personne ne vivait alors sur ces hauts plateaux peu accueillants et ils s’y installèrent. Il y a également des Tutsis congolais au Nord-Kivu.

Depuis les années 1970, cependant, des variations dans la loi sur la nationalité zaïroise puis congolaise ont entraîné une contestation de la nationalité de tous les Tutsis au Congo, qu’ils soient immigrés du Rwanda ou du Burundi, fils d’immigrés, installés au Congo depuis plusieurs générations ou depuis plusieurs siècles.

Il y a à cela deux raisons. La première est que contester la nationalité congolaise des Tutsis permet d’espérer pouvoir s’approprier leurs terres. À partir des années 90, s’y ajoute le fait que certains Tutsis congolais se sont enrôlés dans le Front patriotique rwandais (FPR, dominé par les Tutsis et aujourd’hui au pouvoir à Kigali) lorsqu’il combattait le régime Habyarimana. L’appui donné ensuite par Kigali à la rébellion du RCD contre Laurent Kabila (1998), puis les opérations de l’armée rwandaise au Kivu, au cours du nouveau siècle, ont achevé de cristalliser la rancœur contre les Tutsis congolais.

Celle-ci est, en outre, régulièrement attisée par des politiciens à la recherche d’une popularité facile, qui se présentent comme les défenseurs des “autochtones” contre tous les rwandophones ; plusieurs ethnies locales parlant des langues proches du kinyarwanda, leurs ressortissants sont souvent présentés, en toute ignorance, comme “rwandais”.

Depuis 2018, les exactions contre les Banyamulenge ont augmenté et pris un tour de plus en plus violent. Depuis 2019, des groupes armés “maï maï” (combattants irréguliers) des ethnies Fulero, Bembe et Nyindu s’affrontent à deux groupes “d’autodéfense” des Tutsis.

L’armée indifférente, voire complice

La plainte déposée lundi à Kinshasa vise des attaques entre 2018 et 2020. Elle l’a été par deux avocats du Sud-Kivu, appuyés par deux confrères de New-York, Me Jean-Paul Shaka, et de Bruxelles, Me Bernard Maingain, pour obtenir de l’État congolais qu’il défende les droits de ses ressortissants contre les exactions de leurs voisins.

En effet, l’armée congolaise, visée par ces plaintes, ne bouge pas le petit doigt lorsque des paysans tutsis  viennent l’appeler au secours en cas d’attaque. Pire : elle fournit, selon les plaignants, conseils et munitions aux assaillants, quand des soldats congolais ne participent pas aux assauts.

La plainte est accompagnée d’une recension des discours de haine contre les Banyamulenge, parfois repris par des hommes politiques connus, ainsi que des vidéos et enregistrements.

La Libre Afrique

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